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3,8

sur 2571 notes
Je n'aime tous les Stephen King, loin de là mais celui-ci je l'ai dévoré !
Cujo est un puissant mais sympathique saint-bernard. Il est le meilleur ami de Brett Camber, 10 ans, fils du garagiste le plus teigneux de la petite ville de Castle Rock. Cujo adore les enfants, il est joueur, câlin, protecteur et serait prêt à donner sa vie pour son petit maître. Un jour, alors qu'il poursuit un lapin à travers champs, il se retrouve dans une grotte et se fait attaquer par une chauve-souris. La blessure s'infecte et Cujo contracte la rage. Le roman commence maintenant ! Brett et ses parents, leur voisin Vic Trenton, sa femme Donna, et Tad, leur petit garçon, vont être plongés dans un tourbillon d'horreur absolu. Inutile de vous dire que nous sommes à des années-lumière de l'image tendre et guillerette du saint-bernard de Beethoven. Le chien, personnage à part entière de l'histoire, deviendrait presque une personne dans l'expression de ses sentiments. Nous pensons à travers son esprit et voyons à travers ses yeux. Au début, j'ai ressenti de l'empathie pour Cujo. Il ne comprend pas ce qu'il lui arrive ; il est fatigué, il a chaud, les lumières et les bruits l'agressent plus que de raison. Puis, au fil des pages, les périodes de lucidité s'effacent et laissent place à des délires paranoïaques. Toute personne rencontrée devient l'ennemi à abattre… le Terminator des toutous !
La transformation de Cujo est très bien décrite et assez poignante. Les personnages humains vivent L'issue du huis-clos final dans la voiture est terrible.
Je n'ai pas mis 5 étoiles car certains points ne m'ont pas convaincu.
Certaines digressions auraient pu être évitées, ici, le monstre du placard préfigurant Cujo, parasite plus qu'il ne sert le récit. Complètement inutile à mon sens.
Par ailleurs, l'auteur abuse un peu du procédé facile qui consiste à revenir sur le passé des personnages afin de leur donner de l'épaisseur et qui finalement casse le rythme du récit.
Je n'ai malgré tout pas boudé mon plaisir et ai adoré ma lecture !
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Il n'était pas si horrible ce toutou. le pire dans un roman d'horreur c'est de ne pas avoir la phobie du monstre décrit, comme pour Ca ou Christine (je n'ai vu que le film), je n'ai pas eu peur ni frissonner. Je préfère de loin le livre de King un peu moins basés sur la science-fiction comme Misery ou Marche ou crève.

Je l'ai lu en anglais, il est accessible, c'est de l'anglais courant. N'étant pas non plus bilingue, je mets plus de temps pour lire dans cette langue, comme il y a peu de temps mort et l'intrigue qui démarre rapidement, ne posent aucun problème de lecture ou pour entrer dans le récit comme j'ai déjà pu le vivre avec d'autres bouquins.
Pour finir je l'ai trouvé moyen, l'histoire est bonne sans être horrifique, les personnages ne se démarquent pas … sauf Cujo. C'est original, ça au moins c'est une valeur sûre chez Stephen King.
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Un petit conseil : si vous avez un animal domestique, un chien par exemple, VACCINEZ-LE !! Surtout s'il s'agit d'un modèle XXL…

D'après la 4ième de couverture, pas de suspens quant au fond de l'histoire. On devine bien qu'un carnage aura lieu, dont l'auteur se nomme CUJO. Mais pour parvenir à la scène finale, Stephen King déploie tout son talent, nous laissant dans un état de tension et d'impatience tout au long du récit.

Ce trop-plein d'impatience m'a d'ailleurs fait ressentir quelques longueurs par moments. C'est que le King s'attache à créer une vie à chacun de ses personnages et une ambiance qui leur colle au train comme une ombre.

C'est incroyable comme la convergence de différents évènements, à priori anodins, peut mener à l'accomplissement d'un destin !

Au final, ce qui est arrivé est-il seulement dû à un malheureux concours de circonstances ? Ou bien le monstre du placard a-t-il quelque chose à voir là-dedans ???

Mystère, mystère…
Lien : https://lebouddhadejade.blog..
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Du bon !!
D'une efficacité remarquable sur le plan narratif, vous ne lâchez pas le livre d'un bout à l'autre, même si Stephen King n'est pas un grand styliste (mais quelle part doit on attribuer à la traductrice ? ).
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Je vous fais un retour sur "Cujo" de S.King, je crois que je n'ai pas besoin de le présenter ! Un livre qui était depuis longtemps dans ma PAL.

Un roman addictif que j'ai dévoré en une journée, c'était vraiment bien à part les longueurs, le livre aurait pu être beaucoup plus court.

J'ai beaucoup aimé le huit clos dans le véhicule de Donna, j'y ai trouvé l'atmosphère très monstrueuse et anxiogène, je n'aurais vraiment pas voulu être à leur place. J'ai ressenti beaucoup de compassion pour Cujo, Donna, Tad et Vic et également pas mal d'indifférence pour d'autres protagonistes. J'ai aimé voir les choses du point de vue de Cujo, comment la maladie (rage) le changeait.

Mon avis ne vous apprend rien de nouveau, tout a déjà été dit sur ce livre mais je comprends pourquoi il est si bien noté en tout cas. Un des classiques du King que j'ai énormément pris plaisir à découvrir.
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Je n'aime pas les romans mettant en scène des animaux. Je déteste les livres qui parlent d'animaux malades, blessés, tués. Je refuse de lire une histoire dans laquelle des animaux meurent.
Bizarrement, je n'ai pas de problèmes en ce qui concerne les thrillers assez gores où des humains endurent les pires souffrances avant de se faire achever par leurs semblables, mais le même genre d'histoire mettant en scène des animaux plutôt que des humains me remplit d'effroi avant même d'ouvrir le bouquin (allez comprendre... Un jour, je me ferai psychanalyser pour comprendre mes drôles de manies littéraires).

Ce genre de réaction explique que, malgré que j'aime Stephen King d'amour (de façon toute platonique et littéraire, je vous rassure) depuis ma première lecture d'un de ses romans (à l'âge de 12 ans, encore une manie étrange), j'ai toujours promis, juré de ne jamais lire Cujo ou Simetierre. Car, à quoi bon se faire souffrir pour rien ?
Et puis, il y a quelques jours, alors que le Covid m'a finalement attrapée après 2 ans de résistance et 3 doses de vaccin, ma mère m'a offert Cujo, histoire de me permettre de lire pendant que j'étais à l'agonie dans mon lit... Que faire dans un cas pareil, à part lire le roman offert pour ne pas offenser celui qui l'offre ? N'empêche, je me doutais bien que ce serait une lecture désastreuse.

Je dois d'ailleurs avoué avoir craqué à environ 80 pages de la fin, lorsque Donna claque sa portière de voiture sur la tête du chien en train de l'attaquer et qu'on a droit à tous les détails sur le sang coulant de la tête de Cujo, sur son museau très abîmé et sur l'une de ses oreilles presque arrachée de sa tête. Merci bien, j'aime encore mieux lire des détails concernant le régime cannibale d'Hannibal Lecter !

J'attribue toutefois la note de deux étoiles à cette lecture, car la plume de King est aussi efficace et, par moments, humoristique que d'habitude.
Et j'admire sincèrement tous les lecteurs qui ont été capables de venir à bout de cette lecture, et l'ayant noté 4 ou 5 étoiles.

Sur ce, je m'en vais pleurer sur le triste sort de ce pauvre saint-bernard sorti de l'imagination d'un auteur américain.
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A Castle Rock, dans le Maine, en cet été 1980, il fait très chaud. Mais pas seulement...
Vic, publicitaire, connaît des difficultés suite à un scandale sanitaire lié à un des produits dont il s'occupe. Il a également des problèmes conjugaux, son fils fait des cauchemars et la voiture de sa femme a un problème de soupape.
Chez son garagiste Joe Camber il y a également des soucis. Sa femme veut emmener leur fils en vacances chez sa soeur. Aussi a-til décidé de partir en goguette avec son voisin etcamarade de beuverie.
Mais il y a leur chien Cujo qui semble lui aussi avoir un sérieux problème.
C'est autour de ces thématiques que Stephen King tisse sa toile d'horreur et de suspense terribles. Un classique du genre.
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Le Saint-Bernard d'une famille se fait griffer par une chauve-souris, et annonce le début d'une tragédie.

Nous suivons plusieurs personnages, qui n'ont pas forcément de liens entre eux, jusqu'à un certain moment. Nous suivons une famille qui explose à cause d'un père violent, une autre à cause d'un adultère.

Nous suivons la lutte d'une mère enfermée dans sa voiture, proche d'une porte qui peut être ouverte ou fermée. Une porte derrière laquelle se trouve peut-être un téléphone. Une mère et son jeune enfant, coincés dans une voiture en panne, au soleil, avec peu d'eau et de nourriture... Et un monstre qui rôde non loin d'eux.

Palpitant. King nous livre une histoire à nous donner la chair de poule et pour cause : cette histoire est plausible. Pas d'esprits ou une intervention fantastique. Tout ça, ça peut arriver. Et on y croit, on a l'impression d'y être. On sent la peur et la chaleur, on sent la détresse. On a envie de savoir ce qui se passe après, tout en redoutant de savoir.
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Mon premier Stephen King, auteur dont j'entends parler depuis si longtemps. Je n'ai pas lu la quatrième de couverture avant de le lire. j'ai juste demandé conseil à un ami qui connaît un peu mes goûts et il m'a cité celui là (je voulais éviter le côté fantastique qui me branche moyennement). Je ne suis absolument pas déçue. Au début , ce qui m'a frappée c'est la lenteur de mise en place (King décrit tous les personnages , même secondaires , en profondeur). C'est un peu lent à démarrer , mais c'est justifié, car une fois le décor planté (100 pages), on respire avec les protagonistes , on se met à la place de chacun. Crescendo, on stresse , on espère, ... La réputation de Monsieur King n'est pas usurpée . C'est un génie dans son domaine. J'en lirai d'autres très certainement.
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Non mais comment je fais moi maintenant pour regarder un Saint-Bernard normalement ? Il ne va pas bien monsieur King pour écrire des choses pareilles ? Il n'aime pas les chiens ? il n'aime pas les gens ? Il n'aime pas ses lecteurs ? Parce que mon sommeil en pâtit ! D'abord une nuit parce que je ne pouvait plus lâcher le livre, puis la suivante parce que mon placard me regardait drôlement, et mon chat dans le noir ben on dirait un Saint-Bernard, je vous jure !
Alors monsieur King, je l'aime c'est vrai. Mais là je vais attendre un peu avant de lire un autre opus. Faut que la tension redescende.
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