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3,8

sur 2570 notes
Cujo est un bon chienchien de 100 kilos, une belle bête tout en muscles. Très attaché à ses maîtres, il donnerait sa vie pour eux et en particulier pour Brett le jeune garçon de la famille. Lors d'une chasse au lapin, le molosse découvre une grotte, habitat de chauve-souris et se fait mordre. Cujo est contaminé par la rage.
La tranquillité de cette petite localité du Maine vole en éclats, il ne restera que chaos.
Bien plus qu'un roman terrifiant, j'ai été impressionnée par la justesse du ton, des descriptions, de la psychologie des personnages. On étouffe cet été là à Castle Rock et l'on ressent cette touffeur, cette oppression au fil des pages. le suspense augmente crescendo, la tension est palpable et l'on craint à chaque phrase une attaque, le réveil du monstre tapi.
Je trouve très réducteur de ranger ce livre dans le genre horrifique, il est tellement plus complexe et travaillé.
Un très bon roman, parfaitement abouti qui a réussi malgré le thème violent à m'attendrir et me faire ressentir de la pitié pour cette pauvre bête, enragée, démente, assassine, victime innocente d'un malheureux accident.


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Qui ne connait pas l'histoire de Cujo...? Au moins pour l'avoir vu au cinéma ?
Une femme et son jeune enfant se retrouvent coincés dans leur voiture en panne, en plein été de canicule, avec pour gardien un énorme chien St-Bernard, enragé ...
Stephen King nous fait transpirer. Il nous fait pleurer. de rage...
Il frappe fort en mettant en danger une femme et son enfant. Il sait titiller là où ça fait mal. Il connait bien son métier d'artisan de la peur. Il nous la distille comme un poison. Comme le virus de la rage qui envahirait nos cellules, cette peur nous infiltre, nous rend fous, jusqu'à nous faire craquer, à la fin.
Pas de happy-end chez Stephen King, on n'est pas à Hollywood...
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Attention, ce livre a du mordant...

Rien que la première de couverture vous met dans l'ambiance: des crocs menaçants et acérés prêts à vous happer!

Cujo est un saint-bernard de cent kilos, le meilleur ami de Brett Camber, un gamin de dix ans. Un jour, Cujo chasse un lapin qui se réfugie dans une sorte de petite grotte souterraine habitée par des chauves-souris. Ce qui va arriver à Cujo et à ceux qui auront le malheur de l'approcher constitue le sujet du roman le plus terrifiant que Stephen King ait jamais écrit. Brett et ses parents, leur voisin Vic Trenton et sa femme Donna- un couple en crise-, Tad, leur petit garçon, en proie depuis des semaines à des terreurs nocturnes: tous vont être précipités dans un véritable typhon d'épouvante, un cauchemar nommé Cujo...
Publié il y a vingt-cinq ans, Cujo reste une des oeuvres majeures de Stephen King, et un classique de l'épouvante.(4ème de couverture)

Cujo est un roman angoissant, stressant, étouffant (une grande partie de l'histoire se passe dans le huis clos d'une petite voiture en pleine canicule...) et c'est justement cette angoisse qui pousse le lecteur à tourner les pages encore et encore.

Pendant la première partie du livre, Stephen King s'attache à dresser le portrait de Cujo comme un bon gros toutou affectueux, dévoué à ses maîtres et notamment au jeune garçon, Brett.
Stephen King plante également le décor: une petite ville du Maine où vivent deux familles avec leurs problèmes conjugaux et professionnels. L'auteur dépeint ainsi quelques sentiments tels que la jalousie, l'amour, la violence, la haine.

Cependant le point de rupture est cette morsure de chauve-souris sur le museau de Cujo qui va lui transmettre la rage... Et la vie tranquille de tout ce petit monde va basculer dans l'horreur!

Mais le tour de force de Stephen King réside dans la manière d'amener la rage du chien à cristalliser la haine qu'éprouvent certains personnages. Car Cujo va faire des victimes et cela va en arranger certains...
De plus, Stephen King explore la psyché du chien et décrit parfaitement l'évolution de la maladie dans l'organisme du chien.

Un très bon livre qui distille la peur et l'angoisse au plus profond de nous.
Vous ne regarderez plus un saint-bernard comme avant...
"Cujo" est le premier livre de Stephen King que je lis et je compte ne pas en rester là.
Prochaine destination: "Simetierre".
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L'auteur de mon adolescence. Stephen King était à mes yeux le maître des angoisses (avant que je ne me penche sur l'intégrale de Lovecraft). A cette époque, je lisais sur base du nom de l'auteur. Et un Stephen King ne pouvait qu'être bon.
Comment un gentil chien pantouflard pourra t il bien me donner des frissons? (telle était la question avant de commencer cette lecture). Je me souviens que je n'ai pas été déçu.
Bien sûr, un S. King souffre souvent de longueurs, et celui ci ne fait pas exception.
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Ca me fait penser qu'il faut vraiment que je vérifie le carnet de vaccination de mon chien...
Est-ce qu'il peut se faire mordre par une chauve-souris enragée? D'ailleurs, ça existe ça des chauves-souris enragées? Je vais pas en faire un sketch, mais bon... je me pose la question quand même.

En tout cas notre brave Cujo, il en a rencontré une vilaine dans son trou de lapin. Ca lui a démonté tout le ciboulot d'ailleurs.

On ne va pas se mentir, on s'est quand même bien ennuyé par moment durant ces quelques jours à Castle Rock sous cette chaleur écrasante. On les a bien vues les ficelles du King pour nous faire patienter, on a même pensé à un moment que lire en diagonale certains passages pourraient aider à faire passer le temps plus vite.
Surtout que côté personnages, on n'en a pas trouvé un de vraiment sympa dans l'histoire. On aurait pu s'attacher au chien, mais bon... voyez-vous, les circonstances s'y prêtaient mal.

Mais on l'a quand même bien ressentie l'ambiance étouffante tout du long. On avait presque le nez qui frisait à imaginer la sueur, les odeurs, la crasse...
Et puis, le dernier tiers était quand même un chouillat angoissant.
Surtout que mon chien, après vérification, il n'est plus en ordre pour la rage (vous allez dire, en Belgique, ce n'est même plus obligatoire). Des pièges à chauve-souris enragées, ça s'achète ça?
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Vous la sentez cette odeur ?
Vous sentez ??
Non ?
Moi, oui.

C'est la bonne odeur du vieux poche tout écorné dont les pages ont jauni.

C'est le vieux poche qu'on a acheté au marché sur le stand d'un bouquiniste qui trimbale des trésors et des merveilles dans ses précieux bacs : vestiges de vieilles caisses de vin ou de tiroirs venant d'un antique bureau d'écolier.

(aparté : pour les plus jeunes, les marchés se tenaient durant l'époque pré-confinement )

Eh bien vous voyez, les meilleurs Stephen King, les plus savoureux, les plus doucereux, ceux qui nous plongent dans l'horreur et laissent un profond sentiment de malaise : ce sont ceux là.
Les vieux poches tout jaunis et tout écornés du Maître.

La meilleure époque d'écriture de Stephen King : années 80 / 90 !

Quelle délice ce petit Cujo : avec quelques ingrédients, M.King en fait un cocktail bougrement efficace : une petite ville du Maine, la chaleur écrasante de l'été, une espèce d'aura mortifère qui plane et un chien qui devient un véritable Cerbère ; preuve que dans l'univers de King, les individus les plus loyaux, gentils et fidèles, viennent eux aussi à basculer dans les tréfonds les plus noirs de leur âme.

Et ces thèmes propres à King : l'enfance, l'amour, le regret, le temps qui passe...



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Et voilà encore un King de dévoré, on reste toujours dans le même style de l'auteur, mais l'histoire est pour le coup complètement originale, puisque nous avons à faire à un gentil Saint-Bernard qui à la suite d'une morsure de chauve-souris, se retrouve infecté par le virus de la rage. Alors qu'il était d'une gentillesse incroyable, le voici pris d'une envie de tuer dépassant tout ce qui est imaginable.
Le début est un peu long à démarrer, la présentation des personnages, de leurs situations maritales, professionnelles, de leurs quotidiens prend un peu près un tiers du livre, alors que le lecteur que je suis, veut voir les crocs sortis, les babines retroussées, l'envie de tuer prendre le dessus, mais dès que Cujo s'attaque à la première personne qu'il rencontre, c'est parti, l'angoisse arrive, et l'envie de connaître le dénouement prend le dessus.
Pas d'originalité pour les lecteurs qui connaissent le style de Stephen King, sa plume est facilement reconnaissable, mais Cujo est un livre vraiment très plaisant que je vous recommande volontiers.
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Dans ma "jeunesse" j'étais une lectrice assidue de Stephen King, puis ça m'a un peu passé. Mais je garde un souvenir impérissable de ce qui pour moi est son meilleur roman Simetierre (à lire de toute urgence, et prévoir une petite loupiotte pour ne pas dormir dans le noir après!) et des non moins excellents Misery, Running Man ou bien sûr Shining.

Mais tel une ombre, Stephen King était toujours tapi dans un coin de ma tête, n'attendant qu'une petite occasion pour resurgir dans mes lectures! C'est au détour d'une étagère dans mon bien aimé Book Off qu'il m'a sauté à la gorge, sous la forme de Cujo et Christine à 1€ chacun...Il était bien sûr hors de question de résister.

Après un bref coup d'oeil aux 4èmes de couvertures, je décide de commencer par l'ami Cujo, alléchée par la mention "le roman le plus terrifiant que Stephen King ait jamais écrit", (Là je me dis "wahou, plus flippant que Simetierre? Je veux bien voir ça!") et aussi parce que si on me demande de choisir entre une voiture et un chien, je choisis le toutou bien sûr!
(Christine ayant pour héroïne une voiture un peu...spéciale dirons-nous, pour ceux qui n'ont pas tout suivi)

Bref, me voilà plongée dans Cujo, pleine d'espoir masochiste de me faire une bonne grosse trouille.
Mouaif.
Je vous présente d'abord un peu l'histoire avant d'aller un peu plus loin:

En gros l'histoire tourne autour d'un énooorme Saint Bernard répondant au doux non de Cujo. A la base il est doux comme un agneau, mais à la suite d'une griffure sur la truffe par une chauve souris atteinte de la rage, notre brave compagnon à 4 pattes va se transformer en un monstre sanguinaire. Bien sûr, il y a toute une intrigue autour et pas mal de malheureux personnages vont croiser son chemin, pour le pire, et surtout pour le pire. Concrètement, on pourrait classer ce roman dans la catégorie des huit-clos horrifico-canins.

Disons que c'est sûr, c'est pas le genre de truc que j'aimerais qu'il m'arrive (C'est bon, j'ai checké, mon chien est bien à jour dans ses vaccins contre la rage), mais pour être honnête je m'attendais à quelque chose de plus travaillé, de plus vicieux, du bon vieux Stephen King au meilleur de sa forme quoi.
Là j'ai trouvé ça bien glauque, plutôt bien mené, mais je suis restée sur ma faim. (Pas comme Cujo, haha.)
Ce qui m'a le plus gênée ce sont aussi certaines intrigues annexes qui ne sont finalement pas du tout justifiées, intéressantes à la base mais pas du tout développées et on finit par se demander pourquoi il a lancé l'idée pour ne pas l'exploiter après.

(Pour ceux qui l'auraient lu je parle de *attention spoiler* l'histoire du monstre dans le placard (finalement on ne connaîtra jamais le véritable lien entre Cujo et ce monstre, pourquoi est-il là?, l'histoire du flic tueur de bonnes femmes, son esprit se serait-il réincarné dans Cujo? Pourquoi ne pas plus exploiter cette piste si c'est bien ça?)


Dans l'ensemble, ça reste du Stephen King plutôt honorable, mais en dessous de ses meilleurs romans.
Donc, tout ce bla bla pour vous dire...si vous avez le choix entre Simetierre et Cujo, lisez plutôt Simetierre. :-D

Voilà, ça sera tout pour aujourd'hui, vous pouvez reprendre une activité normale, et n'oubliez pas, si un chien vous approche avec un regard mauvais et la bave aux babines, fuyez ^^.

Bonus Cinéphiles: Pour ceux qui seraient tenté, je viens de voir qu'une adaptation a été faite en 1983 qui m'a l'air plutôt kitch, du bonheur donc! :-D
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Un chien énorme tout juste infecté par la rage, une voiture récalcitrante qui tombe définitivement en panne dans le garage du propriétaire dudit chien, une canicule qui s'annonce : C'est tout ce dont a eu besoin Stephen King pour ce livre. Même s'il y a de temps en temps une petite touche de fantastique, la situation est très réaliste, et c'est finalement ce qui fait peur dans cette histoire : voir qu'une vie normale peut vite se transformer en cauchemard à cause de quelques décisions a priori anodines.
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Le meilleur ami de l'homme... Et si ce bon vieux toutou devenait un tueur...

Un pitch simple pour une histoire rondement menée. Les personnages sont posées et ne sont pas que des visages terrifiées, les décors ont de la consistance, presque moite de cet été infernal ET l'angoisse monte, monte comme la chaleur tout au long du récit.

Cette histoire n'est pas juste une histoire d'horreur, c'est une VRAIE histoire reposant sur à peine un peu de fantastique, qui vous embarque dans une ambiance caniculaire où la mort a les traits d'un bon toutou...

Une réussite sur toute la ligne!
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