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3,8

sur 2570 notes
Après «Salem» tout récemment, je me suis fait «Cujo» sur les conseils avisés d'un mec pas trop con qui se fout souvent de ta gueule, qui aime se palucher sur des mots alambiqués en jouissant d'un complexe de supériorité justifié par une culture incontestable gâchée par un comportement «d'enculé»...

qui est ce ?

Qui ne connait pas «Cujo» se doit de lire les critiques précédentes, et comme j'ai déjà fait le coup de la chauve souris enragée, je suis «niqué»...

Enfin bref, Bernard qui fut un saint se fait mordre pas une souris «calvitienne», du coup il a un peu la rage, c'est la merde partout sur lui, sa vengeance sera sanglante...

Les personnages de Stephanou sont criant d'humanité, attachants, bourrés de problèmes, et finalement Bernard le saint devient secondaire, peu d'action beaucoup de descriptions, une écriture très plaisante, une histoire un pète de chouille ennuyeuse mais King est talentueux et surprenant donc bon...

Sinon je pars bientôt en vacances, bonne nouvelle les filles j'aurai une connexion internet, avec un décalage horaire de +6 heures (juste pour me l'a raconte)....

Pour l'évènement j'organise un concours perso : «Miss Babelio en Bikini», pas de limite, évitez quand même le yaourt sur les seins, c'est vulgaire...

Pour celles qui n'auraient pas d'idée, rendez vous sur «BONJOUR MADAME» (le premier sur google), un des mes sites d'art contemporain favoris, j'aime la culture que voulez vous... ne pas hésiter pour visiter les archives, c'est gratos et c'est magnifique...

Voili, voilou,

A plus les copains
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Une histoire qui ne comprend aucun élément de fantastique et qui se termine en une espèce de huit clos tragique.
Malgré que le livre soit bon et comporte son lot de carnages, on ne peut que ressentir de l'empathie pour Cujo ainsi que pour la mère et son fils.
Cujo avant le petit accident était un chien gentil, affectueux, qui adorait jouer avec les enfants. Mais voilà... Cujo a mal et c'est de la faute des humains, note Stephen King par introspection qui nous place dans la tête et les pensées de ce chien Saint Bernard.

Une bonne lecture mais qui déchire le coeur pour un banal petit incident se déroulant en début de roman mais qui aura des conséquences dramatiques pour Cujo et les humains de cette petite bourgade des États-Unis.
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Cujo… Un roman du King que je n’avais jamais osé lire. Pourquoi ? Parce que c’était un chien qui devenait enragé et qui terrorisait tout le monde.

Et moi, je n’avais pas envie de regarder de travers les chiens de la maison.

Bien que j’ai aimé ce roman et que, durant quelques temps je risque de faire pipi dans ma culotte au moindre chihuahua qui va grogner dans le sac à main de sa mèmère, j’avais trouvé Simetierre et ÇA plus prenant.

Dans ces deux autres romans du King, je m’étais attachée très vite aux personnages alors qu’ici, il m’a fallu un peu plus de temps pour entrer dans leur vie.

Le début du roman avait même quelques longueurs je trouve. Les premières lignes m’avaient emballées et ensuite, le soufflé était un peu retombé avec la lecture des morceaux de vie familiale.

Alors, à ma droite, Vic et Brenda Trenton ainsi que Tate, leur gamin de 4 ans et à ma gauche, la famille Camber, avec Charity « j’aurais pas dû épouser ce con », son mari alcoolo brutal et bouseux Joe « le mécano » (et pas Joe le Taxi), Brett, le gamin et Cujo, un gros sein… Saint-Bernard (sans le tonnelet d’alcool).

Quelle était la probabilité que ce gros Nanard tout doux se fasse mordre par une chauve-souris enragée ?? Oui, monsieur Bigard… Une chance sur dix millions, merci pour la statistique.

Et bien, le couillon sur 10 millions qui se fit mordre par cette salope de chauve-souris enragée, ce fut Cujo. Pas de bol, c’est tombé sur le gros chien de 100 kg et pas sur le caniche grabataire de la mère Michel. Mais bon, le caniche, ça l’aurait pas fait non plus. Le King n’est pas un imbécile tout de même.

Ce qui est assez récurent chez le King, c’est de nous offrir un paternel qui tète la bouteille aussi souvent qu’un veau au pis et qui, l’abus d’alcool aidant, se transforme en monstre de brutalité et d’imbécilité. Bien que même sobre, Joe le Mécano est un bouseux puissance 10. Et son gamin l’adore, c’est ça qui est le plus grave.

Voilà un petit morceau de l’Amérique que le King nous montre par le petit bout de la lorgnette, tout en préparant le terrain avec notre Cujo qui commence à ressentir les effets de la rage (pas la taxatoire) et à changer de caractère, le ch’ti père.

Le suspense prend son temps, il monte crescendo, tout est tendu (ça vous excite, hein !!) et vos muscles se font durs lorsque vous lisez certains passages angoissants au possible.

Le King est un salaud parce que les moments les plus éprouvants sont entrecoupés, non pas d’une page de pub, mais presque : des passages plus calmes ou parlant de tout autre chose que de la bave dégoulinante des babines retroussées du chien Bernard.

Le final est éprouvant, horrible, rempli de tension et mon cœur n’en pouvait plus. J’avais envie de hurler à tous « mais putain, magnez-vous à la ferme des Camber, nom d’un chien ! ».

Si le début avait été un peu lent, la suite m’a enchanté et j’ai passé un bon moment d’angoisse avec ce roman qui me donne encore des frissons.

Prochain roman du King : un percepteur des contributions enragé… Je ne sais pas si vous avez déjà entendu ululer un percepteur dans la nuit ? C’est sinistre ! Inhumain !

Ne vous fiez pas à mon air humoristique dans cette critique, je ris pour faire baisser la pression et faire taire le monstre dans le placard. Le King restera toujours le King… lui, il ne chante pas, mais il m’enchante !

3,85/5

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je crois qu'après plusieurs lectures de Stephen King je ne peux pas dire que j'adore ces récits mais je ne peux pas dire que je déteste non plus.

Ce qui est sûr c'est que c'est un des auteurs pour lequel ma lecture dure plus longtemps que la moyenne (entre 3/4 jours pour un livre en moyenne contre entre 6 et 10 jours pour le King).

Ici j'ai plutôt aimé l'ambiance, l'atmosphère, ce huis clos dans une voiture entre une mère et son fils et puis Cujo ce chien.

Je trouve le récit un peu longuet par moment et l'édition de 1984 de mon bouquin étant écrit tellement petit que cela n'a pas du aidé.

Et pourtant j'ai beaucoup aimé les personnages de Cujo mais je n'ai pas ressenti une grand angoisse durant ma lecture ce qui est plutôt dommage.

Mais je pense que la vraie claque est vraiment la fin de ce livre et rien que pour cela cette lecture mérite ces 3 étoiles.
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Je lève mon chapeau bien haut et je dis illico presto un gros BRAVO au grand Maestro de nous avoir accoucher à travers ses mots, un beau toutou de 100 kilos, un gros Saint Bernard nommé "Cujo".
En le relisant plusieurs années plus tard, je suis encore resté sous le charme de ce succulent ouvrage bien baveux. le récit est basé autour d'un espèce de huis-clos étouffant, oppressant et réaliste. Je trouve même que cette conclusion colle parfaitement avec l'idée du chien complètement dément qui persécute la mère et son gosse. D'autant plus que le peu de personnages omniprésents, nous permettent de mieux s'identifier à eux et de pénétrer davantage dans la trame. Une fois les personnages posés, l'intrigue rondement bien menée, la tension monte crescendo et s'achève en apothéose. Qu'est-ce que j'aime quand le Maître King fait du fait divers. Il a l'art de dépeindre les situations les plus banales en les rendant
terrifiantes, puis en prenant tout son temps sans jamais nous ennuyer un seul instant. Une plume très efficace et beaucoup de suspense, font qu'il est très difficile de lâcher ce bouquin. L'auteur excelle de façon magistrale dans l'analyse canine du chien qui, après avoir été mordu par une chauve-souris, devient une véritable machine à tuer. J'apprécie énormément la "psychologie" de "Cujo" qui est un des nombreux aspects les plus intéressants. L'ultime dénouement est bien ficelé, prenant, percutant et assez dérangeant mais en même temps, c'est ça qui donne un ton si particulier à ce roman. Un livre d'horreur simple, intense, remarquable et sans fioriture que l'on dévore littéralement sans temps mort. J'en ai gardé un souvenir impérissable de ce très bon crû kingien qui ne déroge pas à la règle. Un classique de la littérature Kingienne que je vous conseille vivement.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Cujo l'oeuvre de Stephen King est un livre assez court, où le récit laisse peu de répits au lecteur .
L'escalade de l'histoire bat son plein et arrive de page en page avec une rapidité qui m'a laissé perplexe et je suis arrivé au terme final et me dire "non ! déjà fini ? "
Evidemment ;vu la trame de l'histoire on se forge dans nos têtes
à un final horrible ?!
(je ne le vous dis pas !! oh non!! ) prenez la peine même si cela vous tourmente ,d'aller jusqu'au bout !
(Je n'adhère pas aux préceptes de Daniel Pennac de sauter des paragraphes ou ne pas aller jusqu'au bout) non !
on y va sauf si c'est barbant , ici non! ce n'est pas le cas.
Il n'y a pas proprement dit de chapitres , sauf des paragraphes qui nous indiquent un changement de scène !
et à mon humble avis , on n'a pas le temps de se relaxer sur des petites descriptions .
On s'y fait rapidement à cette organisation du roman ,et, la lecture n'en est que plus rapide, tant l'histoire et l'écriture de l'auteur sont prenantes.

Je suis tenté c'est difficile de faire notre ressenti sans parler de l'histoire ,mais ici je ne peux pas .
le 4ième de couverture vous dévoilera un peu (ne le lisez pas!! ) c'est si top d'entamer une lecture sans savoir ou on met les pieds , seulement savoir que c'est un roman, et un bref aperçu sans trop .

Cujo est une histoire assez triste au final, car même si le grand méchant du livre est ce grand Saint Bernard, ça n'est pas réellement sa faute et il est tout autant victime que les gens qu'il terrorise.
Les personnages sont prédominants et intéressants dans ce livre, avec des intrigues leurs appartenant.

Stéphen King ,nous fait connaitre un peu la vie de la famille au qu'elle appartient le chien molosse Cujo .
Tous ont des problèmes que chacun cherche à résoudre , mais l'histoire donc à le secret du Grand King, l'auteur qui prend le plus de plaisir à torturer ses personnages.
le gros chien est mis de coté quelque temps ,mais
le pauvre vieux Cujo ne se sent pas très bien. Alors là ,on entre dans le vif du sujet!!
C'est du pur King ,un maitre dans le suspens et terreur !!
Le récit va changer de tournure , les mots si variés de notre riche langage , vont jouer un rôle importants
(ils auront leurs mots à dire!! jeu de mots et Stéphen King s'y connait là dessus )

Bon que vous dire de plus ! livre pas ordinaire , terreur assurée, vous allez ressentir des frissons
mais quand on ouvre un roman du Grand King , on sait à quoi s'en tenir , pas une poésie De Lamartine plutôt
un récit terrible de Edgar Poe !!
Un petit conseil pour la route si vous avez peur ,? ne le lisez pas , sinon oubliez mon conseil , et cachez vous sous vos draps
blindés je suppose !il le faut!!

bons frissons , !! les amis
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Sephen King, avec Cujo, s'emploie à transformer le meilleur ami de l' homme en son pire cauchemar.
L' auteur surfe toujours aux limites de fantastique, dans une situation aussi horrible qu'intenable....
... Et le lecteur dévore ces pages d'un King inspiré qui distille cette angoisse à lui si particulière.
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À l'issue de la relecture de cette fiction, qui m'a beaucoup éprouvée, j'éprouve beaucoup d'admiration pour le travail psychologique de Stephen King.

Depuis que je relis chronologiquement ses romans, je remarque deux faits marquants :

- chaque roman nous emporte dans un univers totalement différent des précédents.

- dans chaque histoire, l'étude des comportements humains est très approfondie, à tel point que ça donne l'impression d'un vécu personnel pour chaque situation, c'est bluffant.

Il me faut maintenant une lecture toute légère, pour reprendre mon souffle, je ressors très touchée, et je vais reprendre ces mots qui sont quasiment les derniers, et sur lesquels j'ai versé quelques larmes :

"Il ne serait peut-être pas mal à propos de rappeler que Cujo avait toujours essayé d'être un bon chien. Il avait toute sa vie tenté de faire ce que L'HOMME, LA FEMME et surtout LE GARÇON attendaient de lui. Il serait mort pour eux s'il l'avait fallu. Il n'avait jamais voulu tuer personne. Il avait simplement été manipulé par quelque chose, le sort, le destin, ou peut-être une maladie détruisant les nerfs et qu'on nomme la rage. le chien n'était pas responsable. "
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Mauvaises nouvelles du Maine
Depuis ma lecture de Billy Summers, j'ai décidé de relire quelques uns des thrillers écrit par le maître (j'ai nommé Stephen King !) au fil de mes envies. Je me suis donc « attelée » à Cujo, lu il y a bien bien longtemps (à sa parution en France, à l'époque j'achetais systématiquement tous les livres de Stephen King et les dévorais, à l'époque, Monsieur Evergreen était également fan !) et que j'avais beaucoup aimé en son temps !
Eh bien pour mettre fin au suspens, cette (re)lecture m'a procurée à nouveau beaucoup de plaisir !
Cujo, c'est ce gros chien, un Saint-Bernard, propriété de la famille Camber : Joe, le père garagiste de son état, un peu rustre sur les bords, Charity, la mère et Brett, le garçon, une dizaine d'années, admiratif, à la fois de son père et de sa mère, ne sachant pas très bien où se situer… Cujo est un bon gros toutou, il ne ferait pas de mal à une mouche, toujours prêt à faire plaisir à ses maîtres… Jusqu'au jour où, poursuivant un lapin (après tout, c'est bien ce qu'un chien doit faire non ?) il se fait mordre par une chauve-souris enragée… On pourrait en rester là, mais on est à Castle Rock, Maine, là où quelques années plus tôt, un enfant du pays, un gars bien sous tous rapports pourtant, Frank Dodd –cf Dead Zone écrit un an plus tôt- a tué quelques personnes…. Et Stephen King nous laisse imaginer, avec brio, que l'esprit de Frank Dodd aurait pu « contaminer » Cujo… via la chauve-souris enragée, via le monstre du placard…. (je vois avec quelle délectation Michael McDowell a pu écrire Blackwater !).
Roman d'horreur ou d'épouvante (au choix) mais pas que… Comme à son habitude, Stephen King en profite pour brosser un tableau (souvent peu reluisant) de la société américaine. Ici, ce sont les années 80, à leur tout début. La famille idéale (ou pas), les efforts de certains pour échapper à leur condition, la société de consommation, les pubs…. Les thèmes qui lui sont chers (l'enfance –sacrifiée- la violence, la famille (dysfonctionnelle ou valeur refuge), la confrontation du bien et du mal) sont très présents. Rien n'échappe au « maître » ! Et c'est essentiellement pour ça que je considère Stephen King comme un écrivain majeur de ces 40 dernières années. Un écrivain qui a bercé (enfin, je ne sais pas si le terme est bien choisi !) ma vingtaine, ma trentaine, ma quarantaine, ma cinquantaine …. Et plus si affinités !!
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Dans une petite ville du Maine, l'été de deux familles va tourner au drame quand un brave chien nommé Cujo est contaminé par la rage. Pour des raisons différentes, les couples Camber et Trenton traversent une crise conjugale, sous les yeux de leurs fils respectifs, Brett et Tad. La maladie du chien aura des conséquences dramatiques dans les deux familles.

Je n'en dis pas plus sur l'intrigue, sinon je risque de la déflorer et surtout d'amoindrir l'angoisse des futurs lecteurs. Dans ce roman très bien construit, on assiste à la lente et folle agonie du saint-bernard, spectacle retardé sans cesse par les récits parallèles qui entourent l'intrigue principale.

Moi qui suis une parfaite chochotte et qui regarde les films qui font peur derrière les oreilles de mon lapin en peluche, j'ai passé un moment délicieusement terrifiant avec Cujo. Dès le début, Stephen King s'emploie à installer un climat de malaise en faisant planer le spectre d'un ancien tueur sanguinaire dans les parages. À cela s'ajoutent les terreurs nocturnes du jeune Tad et tout l'imaginaire effrayant des monstres de placard. Vient enfin la chaleur écrasante d'un été continental qui rend les gestes plus lourds et les décisions plus pesantes.

Mais la grande force de ce roman, c'est de faire d'un élément du quotidien un sujet de terreur. Ainsi, sans rien de surnaturel, le gros chien apprécié par tout le voisinage devient une bête assoiffée de sang, rendue folle par la rage. L'épouvante naît de la banalité et repousse toutes les frontières de la normalité et de la sérénité. Et la peur qui surgit est celle des terreurs d'enfance : « Cette peur qui vous tient au ventre et vous fait fouiller l'obscurité à la recherche de ce qui va vous sauter dessus. » (p. 231)

J'ai beaucoup aimé ce roman, mais je vais faire l'impasse sur l'adaptation cinématographique : les oreilles de mon lapin n'y survivraient pas !
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