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sur 217 notes
Années 1960. Eté caniculaire. Fin de vacances pour ce groupe de copains : Gordon, Chris, Teddy et Verno. Ils s'ennuient fermement dans leur bled paumé. Ils ont 12 ans et ne demandent qu'à vivre le grand frisson.
Suite à la découverte d'un cadavre par une autre bande plus âgée qu'eux (dont certains grands frères), ni une ni deux, ils décident d'aller voir par eux-mêmes ce "mort" de près. Sac à dos sur les épaules, les voilà partis le long de la voie ferrée pour l'aventure.

Chercher à se faire peur, se prouver que l'on est déjà grand, le passage de l'enfance à l'âge adulte, les premières fois. Autant de thèmes de prédilection dont Stephen King raffole en mettant cette nouvelle un morceau de son enfance.

Quelle bonne idée d'avoir rééditer cette nouvelle dans une collection pour ados. Un bien belle façon de faire découvrir le maître de l'horreur. Pourtant ici, point de fantastique. Peu importe. le suspens est bien là, même si il ne semble pas se passer grand chose à priori.

Stephen King est un novelliste hors pair et sait en quelques pages seulement vous faire adhérer à son histoire et vous faire aimer ces quatre gosses dont la plupart n'ont pas une enfance facile (père alcoolique et violent notamment).

L'histoire nous ai raconté par Gordon, l'alter égo de Stephen King, devenu adulte, qui revient sur ces années de préadolescence qui marquent à jamais. Dans cette histoire, il commence déjà à écrire dans son coin et raconte à ses potes ces premiers textes. C'est touchant et très drôle.

La nouvelle a été écrite au début des années 1980. Est-ce que les ados d'aujourd'hui peuvent s'y retrouver ? Je pense que oui malgré les références culturelles de l'époque. Oui, parce que le corps est avant tout une histoire d'amitié et une quête de soi-même.
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J'avais lu le Corps il y a bien des années, dans le recueil Différentes Saisons, qui comprenait trois autres textes, dont celui qui a donné naissance au film Les Evadés. Dans cette nouvelle édition (mais a priori sans révision de la traduction datant de 1986), l'histoire est publiée seule dans un livre de 300 pages très « aéré », sans doute pour faire passer le prix de ce qui est sans doute plus une novella qu'un court roman. Brume, sorti en même temps, subit le même sort et les deux textes paraissent dans la collection Wiz destinée à la littérature enfance et jeunesse…

Le Corps, c'est l'histoire de 4 copains, habitant Castle Rock , ville imaginaire du Maine pendant les années 60, et qui entendent parler du corps d'un autre enfant, tombé le long de la voie ferrée, sans doute percuté par un train. Désoeuvrés pendant des vacances caniculaires, délaissés par leurs parents et motivés pour être les premiers à voir un mort et le signaler, les 4 compères vont longer les rails et s'engager dans une équipée tantôt drôle, tantôt tragique.

Le héros de l'histoire, Gordon Lachance, raconte son enfance et est devenu écrivain, plusieurs de ses récits parsèment d'ailleurs l'histoire. Et il se fait la réflexion que ses amis ne sont plus là à l'heure où il écrit ses souvenirs, leur parcours ayant divergé après les événements relatés. Et souvent de façon tragique. A noter aussi qu'il n'y a pas une once (ou alors trèèèès légère) de fantastique dans cette nouvelle.

On y trouve de nombreux thèmes chers à Stephen King : l'enfance, l'amitié, les parents indifférents, une bande de brutes qui persécute les amis (souvent des laissés pour compte, des solitaires, des infirmes), les souvenirs d'une époque révolue, le frère disparu… mais aussi une réflexion sur l'écriture et de nombreux éléments autobiographiques qui rapprochent Gordie de l'auteur. Et comme souvent avec King, c'est un peu long et aurait pu être élagué.

Reste une belle histoire d'amitié, de fin d'enfance, de transition vers l'adolescence et l'âge adulte, à la fois émouvante, triste et désabusée. Et la nostalgie d'une époque et de lieux que l'on n'a pas connus…
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J'ai mis un moment à rentrer dans l'histoire au début il y a beaucoup de descriptions et de détails pour ancrer l'histoire avec une multitude de références sur les années 60 américaines qui m'échappais beaucoup. Puis on rentre dans l'histoire de cette bande de 4 pré-ados qui partent à la recherche d'un cadavre d'un enfant de leur âge.
C est l'environnement de cette histoire qui m'a le plus touché. le rapport qu'on ces 4 enfants avec leurs parents. Puis quand on apprend le devenir de chacun d' entre eux!
Un Stephen King plaisant mais qui ne fera pas faire de cauchemar.
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Le Corps (titre original : The Body) est une nouvelle de Stephen King parue en août 1982 dans son livre au combien célebre "Différentes Saisons". Ce récit semi-autobiographique se distingue dans l'oeuvre de l'écrivain par l'absence d'élément horrifique ou surnaturel.

Quartes pré-ados veulent faire un Road trip au travers d'une voie ferrée. C'est là qu'ils découvrent un cadavre. J'ai aimé ce livre car Stephen King, comme dit plus haut, n'écrit avec aucun lien fantastique ! Mais en revanche il y a un passage hilarant d'un concours de mangeurs de tartes aux mûres qui m'a fait véritablement hurler de rire. Je conseillerais également cette lecture aux jeunes publics.

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Un grand merci a Babelio et au éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre dont j'apprécie tout particulièrement l'auteur.

Une ré-édition pour la jeunesse ou on va suivre Gordon et sa bande de copains partis a l'aventure ou malheureusement leur excursion va virer au cauchemar.
Gordon se souvient de la découverte d'un garçon retrouvé mort et de la confrontation avec une bande rivale.
On ne ressent pas le fantastique et le suspense dans ce livre, il fait partie du début de l'aventure King et j'ai été un peu déçue de ne pas y retrouver le frisson si fidèle à sa plume.
Ce livre est vraiment bien pour un jeune public mais n'enlève rien à l'histoire de ces jeunes garçons si insouciant à leur époque et qui vont être confronté de près à la mort et des suites que celle ci laisse dans nos mémoires.
Un roman court plus pour ado mais facile et agréable à lire malgré tout.
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Le corps est l'une des très nombreuses histoires écrites par Stephen King. Ici, elle prend place dans les années 1960 et les héros sont quatre adolescents : Gordon, Chris, Teddy et Verno. Un gamin de leur âge a disparu et son corps aurait été trouvé à une trentaine de kilomètres. Comme il n'a pas encore été signalé aux autorités, le groupe de jeunes décide d'aller voir par eux-mêmes et, peut-être, devenir des héros en annonçant qu'ils ont retrouvé le disparu.
Tout le récit est raconté par un Gordon plus âgé et qui a désormais une trentaine d'années. Si j'aime ce genre de procédé narratif, c'est un fait que cela gâche quelques éléments de surprise. Pourtant, Stephen King arrive malgré tout à nous surprendre : par-ci, par-là, il distille des conclusions à des événements plus ou moins importants et on se demande alors quels ont été les chemins pour y arriver.
Nos quatre jeunes héros sont sympathiques, notamment Chris qui m'a beaucoup plu. S'ils ont tous un côté loser, cela est, hélas, bien souvent à imputer à leur milieu familial. En effet, on retrouve le gamin battu par son père alcoolique, un autre dont le père a complètement pété un câble après avoir fait la guerre, etc. C'est une critique à peine voilée de la société ; sous couvert de la fiction, l'écrivain nous rappel que nous n'avons pas tous et toutes les mêmes chances quant à l'avenir, notamment en fonction du milieu d'où l'on vient. C'est très bien écrit dans le roman, je vous laisse le découvrir.
Mais le corps, ce n'est pas que ces quatre amis et leurs problèmes familiaux. S'ils partent bien à la recherche du fameux corps, si c'est bien là la finalité de leur aventure, on constate que le roman va bien au-delà de ça. En effet, il s'agit d'un véritable parcours initiatique durant lequel leur amitié va être mise à l'épreuve, au cours duquel ils vont devoir faire face au danger et à la peur. Chacun à leur façon, ils vont grandir et on l'observe clairement tout au long du roman. Par ailleurs, comme Gordon glisse en plus de son récit deux nouvelles qu'il aurait écrites, je n'ai pu m'empêcher de me questionner sur la part autobiographique que King aurait mis dans le corps. Si je n'ai pas de réponse à donner à ce sujet, j'ai toutefois eu la confirmation sur internet que le célèbre écrivain a bel et bien distillé dans le roman quelques moments de sa vie. Peut-être est-ce ce vécu qui donne tant de relief aux protagonistes, en plus du talent de narration évident de King.
Toutefois, une chose m'a dérangée dans ce récit si plaisant à découvrir : l'homophobie ordinaire que l'on retrouve partout dans le livre. Alors oui, il a été publié en 1982 et l'histoire se déroule dans les années 1960 ; j'ai pris soin de me mettre tout cela en tête, de prendre du recul mais rien à faire, je n'ai pas réussi à passer outre – pas assez, en tout cas, pour apprécier pleinement le corps.

Ce roman est une découverte prenante au cours de laquelle on ne peut que s'attacher aux héros mais les insultes homophobes qui garnissent tout le roman ont refroidi mon enthousiasme.
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Vendu comme roman jeunesse, le Corps est en fait une grosse nouvelle parue en 1982 dans le recueil « Différentes saisons ». Comme souvent chez King, il est question d'enfance, d'amitié, de défi, de quête initiatique.
L'objet de cette dernière est le corps d'un enfant percuté par un train, un enfant du même âge que les jeunes héros, un corps abandonné qui va les mettre en route et à l'épreuve. le long chemin va les mener à braver la forêt, la nuit, à se faire mal, à se heurter aux opposants, à se mettre en danger, à se mettre à l'épreuve.
Roman initiatique, donc, roman d'amitié et inimitié, roman du passage de l'enfance à l'âge adulte. L'histoire de chacun est l'occasion d'une critique sociale vive : une ville du Maine, peuplée de cul-terreux, une jeunesse désoeuvrée, presque délinquante, produit d'adultes déviants, traumatisés par la guerre, abimés par la vie, incapable d'éduquer et d'aimer des gosses qui poussent seuls sans grandes perspectives d'avenir.
Enfin, la mise en abyme récurrente de l'acte d'écrire, de la figure de l'auteur, thème obsédant chez King : l'auteur en devenir, l'auteur éternel enfant qui invente le monde, se crée du courage, se refait l'histoire.
Ce corps n'est qu'un prétexte au voyage dans le temps pour le narrateur, dans l'espace pour les héros. , une excuse pour se faire peur, se confronter à la réalité de la mort et de la vie.
D'aucuns seront déçus qu'il n'y ait ni horreur ni fantastique mais c'est faux : l'horreur est partout dans cette enfance triste et sans futur, le fantastique est bien présent, comme un trouble du réel, comme une hésitation, comme un flottement indéterminé, un entre-deux imprécis et persistant, comme la vie après la mort ou la mort après la vie.
Je recommande ++ pour le personnage de Chris, qui m'a touchée, pour l'ambiance de Castle Rock et parce que malgré tout, c'est un vrai bon King !
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C'est l'histoire de Gordie LaChance, auteur de son etat, qui nous embarque dans ses souvenirs d'enfance et plus particulièrement ceux de l'été 62, lorsqu'il partit à la recherche du corps d'un enfant disparu avec trois de ses amis.

Le style qui est utilisé dans cette histoire peut ne pas plaire, tant elle semble simpliste, parfois lourde. Effectivement on est bien loin de Shinning ou de Carrie, mais il ne faut pas oublier que le narrateur n'est autre qu'un enfant de 13 ans.
On y retrouve également les références a l'oeuvre complète du king, et ça c'est chouette. En effet l'histoire ce déroule à Castle Rock et le fameux Cujo y est nommé.

Bref j'adore King, je ne peux pas être objective. Pour les déjà détenteurs du recueil Différentes saisons, passez votre chemin, il s'agit de la troisième nouvelle de cet ouvrage. Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire, elle vaut le détour ça c'est certain, cette édition jeunesse est parfaite pour faire découvrir le maître de l'épouvante à nos ados
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Il y a des histoires qu'on traîne avec soi, depuis des années, sans plus trop savoir d'où elles viennent, qui les a racontées, quand elles ont eu lieu.
Je suis une inconditionnelle de Stephen King, et quand j'ai eu l'occasion de relire cette longue nouvelle (une "novela", comme on dit) , je n'ai pas hésité. Parce qu'elle porte en elle tout l'univers de l'écrivain, tout ce qu'il y a de beau, de fraternel et de profond chez King.
Nous sommes en 1960, quelques jours avant la rentrée des classes. Il fait chaud. On s'emmerde. On a 12 ans. Et le monde alentour n'est pas tendre; l'un est un fils d'ivrogne, l'autre a été mutilé par son dingo de père, un troisième vit dans l'ombre lourde de son frère mort, le dernier est débile léger - ou légèrement débile.
Bref, une bande de potes dont tout le monde se fout pas mal, destinés à la maison de correction, à moins que les grands frères ne s'en mêlent et ne leur fassent la peau auparavant.
Ces grands frères qui ont trouvé un cadavre pendant l'une de leurs virées.

Un cadavre, un corps. Un gosse perdu dans les bois, et percuté par le train express.
Autant dire un trésor. le but à atteindre, le Graal des morveux, l'aventure ultime qui fera d'eux des hommes.
Mais à quel prix ?
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Acheté pour mon ado, il m'a conseillé de le lire. J'ai renoué récemment avec Stephen King et j'ai aimé celui-ci. On suit un groupe d'ado partis en expédition pour aller trouver un corps d'un enfant sur une voie ferrée. L'ambiance est assez glauque. La vision de l'Amerique profonde de Stephen King n'est pas très réjouissante, on a de la peine pour ces ados tous négligés par leurs parents et maltraités par les grands frères. J'aurai aimé que ça finisse un peu mieux car j'ai fini ma lecture déprimée... mais Stephen King n'est pas le roi des happy ends...
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