Plein gaz

Si l'histoire ne démarre pas sur les chapeaux de roue (promis, ce sera notre seul jeu de mot), elle nous régale des éléments que l'on apprécie habituellement chez le père comme chez le fils : nervosité et visuel. Un duo de choc qui se complète grâce à ses différents atouts.Le père permet d'aborder la psychologie des personnages un peu plus en profondeur. Rien n'arrive jamais sans raison dans le monde de King et les esprits torturés ont beaucoup de soucis à se faire.Le fils, lui, permet d'imposer un rythme soutenu sans de longues descriptions du paysage ou des personnages. Son intervention est sans doute également à l'origine de la conclusion de cette nouvelle, les fins de Stephen King étant souvent décevantes ou donnant parfois l'impression d'être bâclées.Stephen King et Joe Hill nous signent ici une très bonne histoire mais un peu courte : 90 pages en gros caractères qui défilent bien trop vite sous les doigts. Terrifiante et très bien rythmée, presque mécanique, Plein Gaz se lit si vite qu'elle nous met l'eau à la bouche. On n'est pas habitués à passer moins d'une heure sur un récit du King. On en demande plus et fatalement, bonne ou mauvaise conclusion : on reste un peu sur notre fin.Ma chronique : https://stephenkingfrance.fr/2014/01/critique-plein-gaz/

Première collaboration entre Stephen King et son fils Joe Hill qui évoque comme un clin d'oeil l'histoire d'une relation père-fils.
Histoire très courte (assez rare pour King en dehors de ces nouvelles).
Un thème qui manque un peu d'originalité mais écrite avec une belle plume, bien rythmée. On souhaiterait même en apprendre d'avantage sur cette relation père-fils conflictuelle.

Première collaboration entre le fils et le père. C'est une nouvelle en forme d'hommage au film « Duel » de Richard Matheson.

Un gang de motards, un camion-citerne et un passif entre les deux. Lequel ? A vous de le découvrir. On trouve dans cet écrit toute la nervosité de la plume de Joe Hill et la profondeur des personnages de Stephen King.

C'est une nouvelle que vous lirez… avec la poignée dans le coin.

S'il n'a pas écrit de roman avec Joe Hill, Stephen King a bien écrit plusieurs nouvelles avec son fils...



Dont ce Plein Gaz donc, dont l'inspiration est à chercher du côté de la nouvelle Duel de Richard Matheson, adapté à l'écran par Steven Spielberg. Dans Plein Gaz, une bande de motard, dont Lemmy et son fils, Race, vont être confronté à un camionneur qui semble bien vouloir tous les tuer...



Et donc, on va suivre ces motards qui ne comptent pas fuir, mais bel et bien affronter ce camion et son conducteur. Un style particulier donc pour l'écriture de ce texte court, mais pas mal foutu, qui parvient même à se montrer étonnamment bien foutu dés lors qu'il s'agit d'explorer l'étrange relation entre Lemmy et son fils. C'est grâce à cela que le final parvient à être un minimum touchant et que l'on souviendra le plus de ce texte, au delà de son affrontement. le tout forme une nouvelle des plus agréables, même si elle ne restera pas dans les annales.

Le résumé explique tout, en dire plus serait tout dévoiler car le texte est court. On retrouve quatre grands noms dans cette nouvelle, que j'ai trouvée pas mal pour une première collaboration entre les King père et fils. J'avais déjà écrit un avis sur deux romans de Joe Hill, Fantômes et Cornes, que j'avais beaucoup aimés surtout le second titre. Ça reste quand même plus soft que Dans les hautes herbes, mais du coup plus abordable, plus dans l'action que dans l'horreur.

J'espère voir un jour un roman écrit à quatre mains, je pense que ce sera plus nerveux que Sleeping Beauties qui avait été écrit avec le fils cadet de la famille, Owen King.

Court roman écrit par Stephen King et son fils Joe Hill, les auteurs se sont inspiré du livre et film Duel pour cette histoire. Nous suivons un groupe de 10 motards qui se considère comme une tribu, dans lequel il y a un père et son fils, qui suite à une halte pour se restaurer, vont se retrouver poursuivit par un camion fou. Il y a une explication à cette course poursuite, mais il faut lire le livre pour avoir l'explication, je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur le résumé, car l'intrigue serait trop vite dévoilée.
On retrouve bien le style du grand King dans ce livre, les petites phrases, presque anodines, mais qui signe le style de l'auteur. le fils à l'air d'être sur la même longueur d'ondes que son père, je n'ai pour le moment lu qu'un seul livre de Joe Hill, mais c'est plutôt prometteur.
J'ai aimé cette très courte histoire, et me plonger dans un King me fait toujours plaisir.

Grande fan du maître de l'horreur (même si ses derniers romans me réjouissent un peu moins) je me devais de lire cette petite nouvelle écrite a 4 mains. D'autant que je regrettais depuis un moment de voir que Stephen écrivait avec son fils Owen et pas avec Joe Hill (son fils également).
Joe Hill qui pour moi est un grand auteur du frisson en devenir. (si je dois conseiller un de ces romans ce sera sans conteste le dernier l'homme feu).


Un petit hommage assez court fait à Richard Matheson, mais qui est une petite pépite. Si les premières pages posent l'intrigue , le reste se lit d'une traine a une vitesse infernale. A tel point qu'on se croirait passager, les cheveux au vent, d'un des bikers du roman. Un peu a l'heure d'aujourd'hui avec le portable en train de filmer la scène qui se déroule sous nos yeux tellement les descriptions sont bonnes, détaillées et effrayantes.

L'écriture est donc fluide, agréable et prenante et puis j'y ai surtout retrouvé le petit truc qui me manquait chez Stephen ces derniers temps.

Je ne connaissais pas, mais la couverture m'a intriguée, et puis, un petit King fait toujours du bien de temps en temps. En plus, c'était l'occasion de découvrir un peu le rejeton.

J'ai adoré cette nouvelle. J'ai été replongée dans l'ambiance des gangs de motards américains, ce sentiment d'appartenance et cette fraternité exacerbée, passionnée (quand on est fan de Sons of Anarchy, on comprend…).

Une bande de motards menée par un père et son fils, Vince et Race, s'arrêtent sur le parking d'un restauroute pour faire une pause dans leur échappée. Mais cet arrêt va les amener à croiser la route d'un camion... ce même camion qu'ils retrouveront plus tard sur la route, ce même camion qui deviendra fou et se lancera à leur poursuite sans s'arrêter. La course est alors lancée. Pourquoi ? Qui sortira indemne de cette course poursuite mortelle ? Les 92 pages de Plein Gaz, entre vitesse et horreur, nous emmènent dans une histoire vertigineuse.

La premier chose qu'on remarque de Plein Gaz c'est bien entendu l'épaisseur du livre, moins d'une centaine de pages. 92 pages exactement pour s'attendre à être plongé totalement dans une histoire, pour être transporté par l'écriture de Joe Hill et Stephen King.

L'avantage d'une nouvelle (puisque c'est plus une nouvelle qu'un roman) est qu'on est rapidement dans le "feu de l'action", et l'histoire de Plein Gaz prend alors rapidement de l'ampleur. Les événements et les éléments s'enchainent à chaque page à la vitesse de ces motards lancés sur la route, le peu de dialogue accentue encore l'effet de course poursuite et la folie meurtrière de ce camion.

L'écriture de Joe Hill associée à celle de Stephen King donne un résultat de qualité, et on retrouve les détails sanguinolents et crus dont on a l'habitude avec Stephen King et qui nous font doucement frissonner. Malgré les événements qui s'enchainent parfois facilement, on finit par être surpris en lisant les dernières pages et on en redemande... Tout pour faire de Plein Gaz une véritable réussite !

En bref, bien qu'inspiré de Duel de Richard Matheson, Joe Hill et Stephen King ont réussi le pari avec Plein Gaz. Faire une nouvelle de qualité, avec des personnages simples mais marquants et un point final digne de ce nom.
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Une nouvelle avec le bruit des moteurs et l'odeur des gaz d'échappement, un texte qui rappelle comment les choses peuvent soudain nous échapper et le destin nous frapper au tournant…

Avec les pattes de King et Hill, c'est un suspense avec des personnages très américains : des vieux motards vétérans du Vietnam. Ajoutez-y un peu d'instinct paternel, de drogue et de peur et les pages se tournent sur les chapeaux de roues !

Un très court voyage sur des routes dangereuses des USA…