Psychohistoire en péril, tome 1

Les fans de FONDATION d'Asimov peuvent aimer ou ne pas aimer ..

Ce roman en tout cas n'est ni un plagiat ni une suite opportuniste ...

L'auteur à de remarquables qualités et son gout pour les mathématiques fondamentales le monopolisait un peu trop pour qu'il jouisse du temps nécessaire pour produire plus de quelques romans ... malheureusement ..

L'intrigue est touffue ... très ramifiée et elle se déroule dans de nombreux milieux sociaux et de nombreux mondes différents ...
Cependant on se penche plus sur la vie et les aventures d'un jeune adulte ...

Cet univers impacte remarquablement le lecteur .... :

Il est tellement futuriste que l'on y trouve de nombreuses occasions de perdre son Latin et c'est ce qui est le plus intéressant ...
Les personnages aussi ont de nombreuses occasions de s'égarer dans cet univers surtout quand il sont dé-outillés ... !!

Un roman qui demande incontestablement beaucoup d'endurance et un gout marqué pour la méthodologie historique ..

Ce texte en deux tomes très solidaires est un roman jeunesse très costaud ..

Il peut aussi parfaitement convenir à un lectorat adulte nostalgique d'Asimov et désireux de voir le concept de psycho histoire développé et finement exploité ...

Le livre est vendu par son auteur et par son titre (la psychohistoire a été inventée par Asimov) comme une suite possible de l'univers des fondations (Le cycle de fondation, Tome 1 : Fondation).

N'en croyez rien.
Vous ne retrouverez absolument pas tout ce qui fait la magie et le sel des histoires du génial professeur.
La lecture est difficile, on se perd dans certains détails sans intérêt. On s'ennuie.

Avec des passages limite "apologie de la pédophilie" j'ai malgré tout terminé les deux tomes, pour connaître la fin, (qui n'a d'ailleurs rien de très passionnante), mais en diagonale (et j'ai du probabement sauter quelques chapitres).
Deux étoiles parce que j'ai terminé le livre.

J'ai abandonné ce livre à a 80ème page environ. Car même après tout ce temps, pas le moindre sentiment d'empathie ou même de colère contre les personnages. Ce ne sont que des prénoms, à qui il arrive des choses certes très bien décrites, mais vides de sentiments. Et j'aime ressentir quelque chose pour les personnages. Ce roman de Hard SF réunit la plupart des écueils du genre : un nombre importants de sigles, de nouveaux mots pour tendre vers une création totale, la plus logique et crédible qui soit, une attention obsessionnelle au moindre détail ... Les personnages, eux, ne sont qu'un détail de l'univers, ils ne semblent pas compter (en tout cas, jusqu'à là où je me suis arrêtée). Et ce n'est pas ce que je recherche en lecture.