Naruto, tome 14 : Hokage contre Hokage

Un tome quatorze qui bouge pas mal, avec deux intrigues en parallèles qui offrent leur petit lot d'action et de révélations. Cela casse le rythme tout en faisant pas mal avancer l'intrigue principale du moment, même si on est toujours dans une optique de duel. le gros point positif, c'est qu'ici, il y a du lourd dans les affrontements. Un niveau bien supérieur et l'arrivée de personnages avec un grand charisme pour pimenter un peu plus le tout.

Le 3ème Hokage affronte donc Orochimaru. Par le biais de flashbacks, on apprend que le vieux ninja était non seulement le disciple du 1er et du 2ème Hokage, mais qu'il a été le maître d'Orochimaru et de Jiraya. Si ce n'est pas un CV qui envoie du lourd, je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus. Sarutobi nous avait déjà prouvé qu'il était un homme d'honneur et qui avait à coeur le bonheur de son village. Il a réellement toutes les qualités d'un leader et ses vieilles années ont su le rendre sage et compréhensif. Nous n'en sommes qu'au tome quatorze, et il y a encore certaines zones d'ombre, mais on comprend bien que Sarutobi a dû reprendre le flambeau après la mort du 4ème. Sûrement pas un choix facile, surtout qu'en toute logique le vieux ninja avait dû prendre sa retraite pour de bonnes raisons. Et pourtant, il est toujours au poste. Cet affrontement nous prouve d'ailleurs que jusqu'au bout, il voulait sauver sa famille, soit les villageois de Konoha. L'émotion de ce combat monte d'ailleurs crescendo. Déjà maître contre élève... Ensuite, Orochimaru oblige Sarutobi à se battre contre le 1er et le 2nd. Dans le genre psychopathe pervers... c'est tactiquement bien joué, car il pouvait s'attendre à ce que son vieux maître ne puisse engager le combat, mais c'était mal le connaître. Les flashbacks ajoutent encore un peu plus d'émotions. On ressent la peine de Sarutobi fasse à son échec avec Orochimaru. Bref, en plus d'être visuellement grandiose, le duel en impose.

La seconde "partie" se concentre sur la course poursuite entre Sasuke qui veut arrêter Gaara, et ses camarades qui eux doivent l'arrêter. le jeu du chat et de la souris revisité. On comprend tout à fait l'ordre de Kakashi d'autant que les plans d'Orochimaru sont dévoilés. Sasuke doit être mis à l'abri. Sans compter que Gaara possède un démon et que n'étant pas stable psychologiquement... cela risque de n'être pas joli à voir. C'est plutôt bien joué encore une fois. Déjà, le mangaka joue sur pas mal de nos jeunes héros en les mettant en valeur. Il rend aussi le tout très dynamique. Entre la stratégie de Shikamaru, le combat entre Shino et le frère de Gaara (j'arrive pas à retenir son nom), et le début de l'affrontement entre Sasuke et Gaara. Il y a de quoi faire.

Un tome où l'on ne s'ennuie pas une seconde, avec une bonne dose d'émotions et surtout des révélations.

"Naruto" c'est vraiment le manga de la génération 2000 (bien plus que "One Piece" car on peut difficilement s'identifier à un homme caoutchouc à chapeau de paille), mais il est autant acclamé comme héritier de "Dragon Ball" que décrié comme manga pour kikoos. Et au final, tout le monde a raison…

Masashi Kishimoto rafraîchit, modernise et améliore le mythe du ninja en piochant dans la boîte à outil léguée aux mangakas shonens par Akira Toriyama, mais avec un style graphique propre plutôt plaisant pas très éloigné de celui de Yoshihiro Togashi. Et je crois même que plus on connaît sa culture ninja, et plus on apprécie le côté rafraichissant de Naruto qui puise plus dans les grands romans de Fūtarō Yamada et les grands gekida des années 60/70 que dans "Le Collège des ninjas" (remember Nicolas, le ninja adolescent ayant des problèmes de surpoids)… Mieux, Naruto ce héros auquel personne ne croit, marche dans les pas de Kamui, le ninja aïnou d'Hokkaido qui bien que haï par les siens s'était fait le défenseur de le veuve et de l'orphelin (et des oubliés du Japon du boom Izanagi, le miracle économique japonais, mais ceci est une autre histoire).
Je n'ai jamais eu de problème avec les furyos et les bozokus des années 80, les voyous et les racailles des années 90, mais les branlous je-m'en-foutistes des années 2000, appelés yankees au Japon, m'ont toujours prodigieusement gonflé… Et là aucun souci avec Naruto le cancre de la classe qui cherche à attirer l'attention sur lui avec ses pitreries : il est parfait pour le public ciblé, car le héros grandit en même temps que ses lecteurs ce qui fait de Naruto un chouette émule d'Harry Potter (sauf que la saga "Harry Potter" s'étend sur 10 ans et que la saga "Naruto" s'étend sur 15 ans… 5 ans de différence c'est beaucoup quand on a 18 ans). D'autant plus qu'on nous refait le coup du Héros aux mille et un visages avec un adolescent orphelin qui se bat pour les forces du Bien ! Et puis on prend plaisir à faire connaissances avec les personnages et leurs pouvoirs, et à les voir évoluer. Pour ne rien gâcher, l'apparition de chaque méchant est un petit événement…

Les tomes sont initialement bien remplis, bien rythmés et bien dosés. Là je redécouvre les premiers tomes et j'ai vraiment envie de me sentir narutard, mais je sais comment se termine la saga : en eau de boudin avec des ninjas zombies, un grande guerre ninjas qui se résume à 3 personnages, et un combat final de 14 tomes avec le méchant le plus débilement compliqué de l'histoire du manga et le pire boss à tiroir de l'histoire du manga… VDM
Du coup je ne pas m'empêcher qu'avec un tel désastre le ver était dans le fruit dès le départ, et effectivement dès le tome 1, Masashi Kishimoto vend la mèche : il est influençable donc se laisse dicter son histoire par ses éditeurs... Donc dès le tome 1 on adjoint au héros Naruto deux compagnons d'armes qui comme ils ne viennent pas de son imaginaire peut difficilement échapper aux stéréotypes :
- Sasuke… le beau gosse ténébreux et mystérieux au lourd passé, OK c'est un cliché. Il n'est pas raté mais on ne peut pas aller bien loin avec ça. Pour rattraper le coup, Masashi Kishimoto a voulu en faire un Végéta inversé et l'idée était bonne (allié puis ennemi au lieu d'ennemi puis allié), mais force est de constater que c'est complètement raté, Sasuke geignant comme un ado en crise et changeant d'avis comme de chemise aux moments critiques.
- Sakura… J'ai pitié pour elle parce que malgré tout elle est sympathique, et puis elle rencontre son petit moment de gloire dans la forêt de la mort. Son rêve : emballer le BG de la promo, juste parce qu'il est BG… (soupirs) Elle suit un régime parce qu'elle se trouve trop grosse, mais déplore de ne pas avoir ce qu'il faut là où il faut et fait de la dysmorphophobie au sujet de son front. (soupirs) Elle passe son temps en retrait à encourager ses compagnons, et marche à fond dedans à chaque fois qu'ils lui disent qu'elle douée et indispensable. C'est festival de clichés shonens sur les filles présentées comme fragiles et puériles : il y a du boulot pour en faire un personnage intéressant, et la comparaison avec ses paires dans les autres séries mangas fait vraiment très mal !
Après je ne suis pas fan des univers achroniques, ici des ninjas en survêtement Adidas qui écoutent de la musique sur leur lecteur mp3 avant de prendre une bière au frigo ou de réchauffer un ramen au four micro-onde… Pour être efficace ou tu fais du ninja classique ou tu fais du ninja moderne (comme les action movies des années 80/90, mais en mieux s'il vous plait). le mangaka essaie de faire un parallèle entre le monde des ninjas et celui du terrorisme / contre-terrorisme en faisant de ses personnages les membres de commandos d'élite au service des grandes puissances. Mais tout cela est hors-sol tellement l'univers développé tient sur un post-it. Ce n'est pas gênant en soi mais cela limite grandement le potentiel d'évolution d'un manga de 72 tomes !

Univers de Potemkine, héros archétypal, personnages stéréotypés puis clonés… On n'aurait pas dû aller très loin avec cette formule, pourtant le miracle eut lieu puisque le manga est cool est fun pendant une tripotée de tomes, mais il aurait vraiment dû s'arrêter sur la confrontation finale entre Naruto et Nagato (comme "Dragon Ball" aurait dû s'arrêter sur la confrontation finale entre Gohan et Cell).


Avec ce tome 14, je suis plus narutard que jamais...

Pour la sauvegarde du village caché de Konoha, l'Hokage Hiruzen Saruto doit combattre Orochimaru le ninja nécromancien, et ce dernier lui réserve une surprise en invoquant les spectres de ses prédécesseurs pour l'affronter… Ce duel est un festival de technique et un déluge d'attaques grosbills, le vieux maître n'hésitant pas à recourir à un savoir interdit qui ne peut que lui coûter la vie !

La team Naruto est à la poursuite de Sasuke et de Gaara, en train de laisser le démon des sables le posséder corps et âme : Shikamaru se sacrifie pour couvrir leurs arrières et Shino Aburame affronte Kankurô pour l'empêcher de rejoindre son démoniaque leader… Et à Konoha où la guerre fait rage et Jiraya l'ermite ninja arrive à la rescousse : c'est kaijus ophidiens contre kaijus batraciens, oh yeah !

Un excellent tome pour un bon shonen nekkestsu, mais tout cela me rappelle d'autant plus quelque chose qu'on recourt au traditionnel droit de quota de flashbacks… Mais oui, "Saint Seiya" !!! ^^
On reprend la première partie du Chapitre Hadès, où le vieux maître des Cinq Pics affrontait Shion redevenu jeune et ses spectres, tandis que la team Seiya partait à la poursuite des chevaliers assassins… Masashi Kishimoto est un fanboy des shonens d'antan, mais leur rendre hommage à ce point sans tomber dans le remake ou le plagiat c'est du grand art ! Vite la suite !!!

Orochimaru a fait tomber le masque et pris en otage l'Hokage.
Pas le choix, ce dernier doit se battre.

On s'attendrai à un combat colossal entre un Hokage et un homme qui a appris de nombreuses techniques.
Mais des techniques, finalement, on n'en voit pas beaucoup.
Je m'attendais sûrement a quelque chose de plus spectaculaire entre deux personnages aussi importants et je dois avouer que je reste un peu sur ma faim.
Maintenant, nous assistons malgré tout à quelques techniques "sympatoches" des deux camps.

En même temps, Naruto et Sakura sont à la poursuite de Sasuke qui est lui même à la recherche de Gaara...
Sasuke arrivera finalement à retrouver le jeune homme du désert qui n'a pas encore montré l'ensemble de ses capacités.
Un combat "monstrueux" s'annonce.

Dans ce tome, nous allons suivre d'un côté la poursuite de Sasuke par Naruto, Shikamaru et Sakura et de l'autre le combat entre le 3éme Hokage et Orochimaru.

Pour ceux qui est du combat entre le Hokage et Orochimaru, c'est tout simplement épique, on assiste à un défilé de techniques, du Katon, du Suiton, du Doton... il y en a pour tous les goûts.
De plus, la résurrection des précédents Hokage par Orochimaru rajoute un plus non négligeable à l'intérêt du combat.

Du côté de la poursuite, l'intérêt est plus dans la stratégie. En effet, Shikamaru déjà qualifié de brillant stratège par ses supérieur va nous montrer une fois de plus son esprit brillant et il va prendre ses responsabilités de chef d'équipe.

De plus, Shino Aburame que nous avions vu résister à l'hypnose globale lancée dans le tome précédant, viendra réclamer le match qu'il n'a pas eu contre Kankuro.

Un tome excellent, riche en action et en stratégie.

Ce tome est un concentré d'action, de suspense, de combats et de techniques variées toutes plus fortes les unes que les autres. 



Ce volume se repose aux trois quarts sur le combat d'Orochimaru contre Hokage le troisième, et c'est un des meilleur combat pour l'instant; comme je l'ai dit précédemment, ce combat regorge de techniques,notamment celles d'Orochimaru qui sont très intéressantes.


L'autre partie se repose sur la poursuite de Gaara par Sasuke, le combat va bientôt commencer, le mystère s'épaissit encore plus sur Gaara, bref on ne s'ennuie pas une minute.