AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Gunnarstranda et Frank Frölich tome 4 sur 4
EAN : 9782070138814
384 pages
Gallimard (27/02/2014)
2.71/5   12 notes
Résumé :
Un matin de décembre, le corps d'un homme est repêché dans le bassin portuaire qui jouxte l'Hôtel de Ville d'Oslo. De prime abord, cela ressemble à un simple accident, suite à une fête trop arrosée. Mais l'inspecteur de police Lena Stigersand, chargée d'effectuer les premières constatations, a tôt fait d'avoir des doutes. Le noyé, Sveinung Adeler, devait rendre un rapport extrêmement sensible au fonds pétrolier norvégien (le plus riche de la planète), concernant ses... >Voir plus
Que lire après Le noyé dans la glaceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Une SDF poursuivie par un homme se rue dans un tunnel du métro. Elle finira sa course sous les roues du métro. Pour les policiers qui se rendent sur place, il y a tout lieu de croire à un suicide, ce que démentira rapidement le visionnages de l'enregistrement des caméras.

Le corps d'un homme est découvert dans le bassin portuaire. Si les premières constations font pencher à une chute accidentelle suite à une soirée trop arrosée, l'inspectrice n'adhère pas à cette possibilité. L'autopsie confirmera ses doutes : l'homme n'avait pas d'alcool dans le sang et des traces dans le cou permettent d'affirmer qu'il a été maintenue de force sous l'eau.

Les deux enquêtes vont rapidement laisser apparaître des suspects hauts placés dans la hiérarchie politique. L'homme travaillait pour le gouvernement et devait rendre un dossier sensible pour le fonds d'investissement de pension.

Au début on a un peu de mal à appréhender les noms, tant ceux des personnages que des différents lieux de la ville. On a aussi a se faire au tutoiement qui est de rigueur en Norvège mais au fur et à mesure de la lecture on finit par s'y faire et l'on parvient à suivre les personnages même si leurs apparitions sont quelque peu aléatoire. En effet ils n'apparaissent pas toujours au moment où on s'y attend.

L'enquête s'avère tout ce qu'il y a de plus classique dans son déroulement, et du fait que la construction laisse un peu à désirer on a un peu de mal a s'y faire. le point intéressant du roman réside dans la découverte des us et coutumes des Norvégiens à l'approche de Noël. On découvre également le fonctionnement du fonds de pension Norvégien et sa gestion particulière.

Si le déroulement de l'enquête n'a pas su retenir une pleine adhésion de la part du lecteur, il en est de même pour les enquêteurs car une fois de plus on n'échappe pas aux sempiternels clichés sur la police.

Si la plume de l'auteur avait été à l'unisson avec les nombreux rebondissements et les phases d'action, l'on aurait peut être pu apprécier cette lecture car la dynamique s'avère plutôt bonne.

Au final un policier classique, mal écrit, qui ne laissera pas un souvenir impérissable dans nos mémoires. Pour découvrir la Norvège ce n'est pas un bon choix.


Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          100

Oslo dans la période avant Noël, c'est sympathique, glaciale mais sympathique avec toutes les gourmandises et autres mets délicieux !

Mais....

Que l'écriture (ou la traduction ?) est maladroite !

Que l'intrigue est tirée par le cheveux et pas vraiment crédible !

Que les personnages, les enquêteurs surtout, sont niais la plupart du temps et donne l'impression d'être venus se perdre dans ce livre !

Un essai de polar pas vraiment transformé, peut mieux faire, bien mieux !

Commenter  J’apprécie          90
L'histoire commence par la découverte d'un cadavre dans le bassin portuaire qui jouxte l'Hôtel de Ville. On pense naturellement à une nuit arrosée et à une chute accidentelle dans l'eau. Mais l'autopsie va révéler que la victime n'avait pas une seule goutte d'alcool dans le sang. L'inspecteur de police Lena Stigersand décide d'approfondir ses recherches. Elle découvre rapidement que la victime, Sveinung Adeler travaillait pour le gouvernement et devait rendre un rapport sensible au fonds pétrolier norvégien (rappel : la Norvège est le pays le plus riche de la planète), et étudier les investissements d'une compagnie exploitant des phosphates au coeur du Sahara occidental. Au même moment, un de ses collègues, Gunnarstranda est appelé sur le quai du métro après qu'une femme se soit jetée sur les rails à l'arrivée du métro. SDF, toxico, l'inspecteur pourrait conclure à un suicide mais le témoignage d'une personnage puis la vidéo du quai l'oriente différemment : la victime fuyait un homme qui la poursuivit dans les tunnels du métro.

Peu à peu, les deux enquêtes prennent des voies inattendues, et rapidement les inspecteurs voient apparaitre des suspects hauts placés, comme ce membre du Parlement et bientôt ce sont les services secrets qui viennent essayer de leur mettre des bâtons dans les roues. S'il y a quelque chose de pourri au royaume de Norvège, elle-même pourrait bien se noyer sous une épaisse chape de glace.

Je l'ai lu rapidement, un page-turner, l'action est là, parfois palpitante, Lena est la cible d'un mystérieux tueur. le rythme est intense. L'histoire prend un tournant différent lorsque l'héroïne se découvre une petite boule sous le sein gauche. L'auteur apporte alors la profondeur au roman, qui en manquait beaucoup. L'ensemble est en effet plutôt décousu, voir fouillis. J'ai eu du mal à suivre au départ. Si dorénavant, les auteurs ont tendance à consacrer une grande part d'un chapitre à un personnage, lui, en change à chaque paragraphe. Les flics se succèdent et parfois on se mélange un peu les pinceaux.

Autre chose troublante : tout le monde se tutoie. Malheureusement aucune note de bas de page ne l'explique, aussi on départ on est tenté de croire que les personnages se sont déjà croisés, mais lorsqu'il s'agit des membres du Parlement, j'ai compris que ce n'était pas le cas. En faisant quelques recherches, j'ai découvert que le vouvoiement était rare mais que les Norvégiens s'exprimaient avec déférence : à l'écrit les pronoms sont écrits avec une majuscule, et en bokmål, ils ont bien la possibilité d'utiliser la deuxième personne du pluriel. Car il existe deux langues officielles, le nynorsk et le bokmål. Je vous laisse aller découvrir ces subtilités sur un site approprié. J'aurais aimé que la traduction soit donc plus travaillée dans ce sens, en étant prévenue par exemple.

J'ai aimé l'atmosphère particulière d'Oslo, une ville portuaire, la neige, et le froid. Les sous-vêtements en laine, les traditions culinaires à l'approche de Noël et en apprendre plus sur la commission d'éthique qui doit décider où investir les fonds liés à la richesse pétrolière de ce petit pays. J'ai trouvé cependant l'enquête trop embrouillée et les motivations des coupables assez confuses.

Mais le style de l'auteur ne m'a pas emporté, je l'ai trouvé très scolaire, très loin d'autres auteurs scandinaves… jusqu'au dernier chapitre ! Et là, surprise, le style est magnifique. Ce court chapitre m'a presque fait douter qu'il s'agit du même auteur ! Il est magnifique et j'aurais vraiment aimé que tout le roman possède la même qualité et profondeur.
Lien : http://www.tombeeduciel.com/..
Commenter  J’apprécie          10
Un bon roman policier ... où on découvre aussi une recette qui me semble excellente de la soupe de poissons à la sauce norvégienne ... j'ai tout noté, j'ai préparé ma liste de courses et nous avons même droit au secret de la bonne réalisation ... je vais juste attendre un peu que les fêtes soient passées pour la déguster ... promis je vous ferais un compte rendu.
Revenons à notre livre ... où il est avant tout question d'un et même de plusieurs crimes .... le fil de l'enquête nous ballade dans le centre d'Oslo, a la découverte du milieu favorisé et des paumés qui squattent où ils peuvent.
C'est efficace, on se prend de sympathie pour l'équipe d'enquêteurs, et on accompagne Lena même si on a beaucoup de mal à la suivre dans ses ballades à ski, ou dans ses courses poursuites et pour finir on découvre le miracle du bain dans un trou dans la glace ... une expérience unique .... un ressenti unique ... la peau se recouvrant d'une pellicule isolante pour quelques minutes permettant de faire ce qu'on ne se croyait pas capable de faire .... ce n'est pas une bonne chose d'y rester car on peut s'y noyer !
Commenter  J’apprécie          40
Kjell Ola Dahl est né en 1958 en Norvège. Entré en littérature en 1993, il a une dizaine de romans à son actif dont la moitié traduite en français.
Un matin de décembre, le corps d'un homme est repêché dans le bassin portuaire d'Oslo. Si ses supérieurs penchent pour l'accident, l'inspecteur Lena Stigersand a vite des doutes. le noyé devait rendre prochainement un rapport très sensible au Fond pétrolier norvégien, concernant ses investissements dans une compagnie exploitant des phosphates au coeur du Sahara Occidental. Un indicateur apprend à Lena que le mort aurait dîné la veille au soir avec une députée très en vue, chargée du contrôle de la commission des finances au parlement. D'autres morts vont s'ajouter à la liste, puis les services secrets…
Un polar qui m'a laissé de glace comme le macchabée noyé. le polar n'est pas mauvais, il est quelconque ! C'est-à-dire qu'il n'a rien d'original dans son intrigue et que les personnages n'ont rien de particulièrement attachant tant ils font clichés. L'écriture et la manière dont est déroulée l'intrigue ne m'inspirent aucuns commentaires mais soyons juste, l'écrivain n'a certainement pas de prétentions littéraires non plus.
Je ne m'attarderai donc pas plus longtemps sur ce K.O.D. trop simple à mon goût. Un roman qui se lit mais il y en a tellement de meilleurs… Mon seul et unique étonnement à propos de cet ouvrage, c'est qu'il ait été écrit par un homme car – c'est politiquement incorrect, je sais – j'aurais juré qu'une plume féminine se cachait derrière tout cela.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il est resté immobile à écouter les hommes fouiller le tunnel, il a vu leurs lampes torches balayer les murs. Il a écouté leurs conversations et attendu qu’ils s’éloignent. C’est alors qu’il a compris comment s’en sortir à moindres frais : en poussant le cadavre devant la rame. Le crime parfait – ou presque. Il ne savait pas, ou il n’a pas pensé, que la porte de l’issue de secours déclencherait un signal d’alarme qui trahirait sa présence. Quoi qu’il en soit, le meurtrier était une personne sûre d’elle, sans aucune compassion pour sa victime, une personne que rien – ni doute ni conscience – ne faisait dévier du but qu’elle s’était fixé. Un psychopathe.
Commenter  J’apprécie          10
La vie n'est pas comme une autoroute dans la plaine du Pô. La vie est une route sinueuse qui, de temps à autre, comporte des pentes à gravir. Des fois, on résout les problèmes en un clin d'œil. D'autres fois, il faut se munir de patience.
Commenter  J’apprécie          30
Faire un pas sur le côté, trouver un nouvel angle. Il faut que tu redeviennes la personne la plus importante de ta vie au lieu de te réduire à être une figurante dans la vie des autres.
Commenter  J’apprécie          40

autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (33) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2878 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..