S'empêcher de vivre des expériences au nom de nos peurs ou de nos habitudes, c'est se couper de la vie et se maintenir dans un état de chenille, quand le papillon en nous cherche à s'éveiller.
Faisons-nous les choses par envie ou par devoir ? Et si c'est par devoir, est-ce fait avec gratitude et bienveillance, ou rancune et plaintes ? Sommes-nous capables de faire le tri entre besoins et habitudes ? Se poser ces questions essentielles permet de s'offrir l'opportunité de raviver le plaisir, là où l'on agissait en somnambules.
Ce que nous faisons, est-ce réellement ce dont nous avons envie ? Est-ce ainsi que nous souhaitons agir et réagir ? Ou bien est-ce l'habitude, des suppositions sur les attentes de l'autre et une croyance de "devoir" qui nous marionnettise dans un fonctionnement et un système de pensées ?
Par nécessité d'être aimée et au risque d'être abandonnée, elle s'est conformée à l'image de la fille parfaite. Comme l'oiseau qui quitte son nid sous les coups de bec de sa mère, chaque fille devrait être poussée dans le monde alors que ses ailes collent encore un peu…
Les cauchemars nous apprennent à prendre notre place et à mettre nos limites. Ils sont un signal d'alarme tiré par l'inconscient afin de nous dire que quelque chose n'est plus viable et doit être changé.