Une très belle réédition qui contient les chapitres 52 (Amour maternel) à 62 (Les trois palanquins). Avec une galerie d'illustrations (3 pages), et deux textes de
Julien Bernard (Chaîne La Capsule Manga sur Youtube) qui traitent des "duels de samouraïs aux 16e et 17e siècles" (3 pages) et de la "Structuration de la figure du samouraï de 1920 à 1970" (4 pages). Avec une bibliographie.
Le tome comprend également un glossaire (comme l'édition précédente).
La taille de cette nouvelle édition permet d'apprécier en détail les illustrations de
Gôseki Kojima : ses traits de pinceaux, ses hachures, son sens du mouvement, du rythme et des interactions entre les cases,...
Pour cette partie de l'histoire, là encore, je suis surprise de ne pas ressentir une impression de répétition ou d'ennui.
Chaque histoire semble différente, prise dans une narration propre (pas toujours chronologique, par exemple, ou partant d'un détail qui aura son importance plus tard,...), attachée à la complexité de ses personnages, à leur vécu, à leurs motivations. Chaque histoire, ou presque, est une rencontre.
Pour ce tome, Daigoro et son père sont séparés, vivant chacun ses propres événements et le lecteur ne peut que retenir son souffle...
Au fil des chapitres, on se sent émus, surpris, intrigués, inquiets, tristes, en colère,... On peut aussi, comme pour le chapitre 61 (La promesse), partir d'un grand éclat de rire. Et tout cela, en parcourant le Japon de l'ère Shogun.
Un très bon manga !