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3,58

sur 206 notes
Cela démarre tambour battant, sans prologue ni présentation , t'es direct dans l'intrigue qui se déroule ensuite en couches de plus en plus terrifiantes au fur et à mesure que l'enquête borderline de l'héroïne, Jane Hawk, inspectrice du FBI, plonge dans un complot des plus sordides. Elle refuse de croire que son mari s'est suicidé, conviction profonde que vient corroborer une vague de suicides inexpliquée qui frappe les Etats-Unis.

le scénario est palpitant, mêlant chasse à la femme, suspense et scènes d'action pétaradantes autour d'une thématique scientifico-technologique ( ou comment les progrès scientifiques peuvent être détournés au profit d'un terrorisme idéologique qui se propose de soumettre l'humanité à une mystérieuse et surpuissante élite.
L'auteur fait montre d'une incroyable maîtrise pour faire vivre une intrigue qui ne laisse aucun répit au lecteur en mode palpitations au rythme de la paranoïa qui monte chez Jane Hawk.

Faut dire qu'on tient là une super héroïne, attachante, charismatique, seule contre tous, avec comme seules armes son intelligence et sa froide détermination. Un petit côté Lisbeth Salander qui m'a beaucoup plu, la rage au ventre, le désir de vengeance qui suinte et un art de la gâchette qui impressionne.

Juste dommage ce titre, Dark Web, qui au final est racoleur et pas du tout en phase avec le contenu. le titre original, The Silent corner, était bien meilleur car il évoque tous ceux qui sont hors de la grille, qui ne peuvent être suivis par aucune technologie, libre de se déplacer et d'utiliser Internet sans pouvoir être pistés. Tout à fait Jane Hawk !

Bref, un thriller classique grand public de qualité, ultra divertissant.
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Jane Hawk, inspectrice au FBI, s'est mise en disponibilité pour enquêter sur une vague de suicides sans motif apparent. Touchée de près par le phénomène, son mari s'étant donné la mort alors que rien ne le laissait prévoir, elle va découvrir et tenter d'enrayer au péril de sa vie une machination diabolique.

Pour ma première incursion dans le monde de Dean Koontz — merci Babelio et les Éditions archipoche — j'ai été agréablement surprise. Suspens, intrigue bien construite, personnages un peu fouillés (un brin caricaturaux mais sans trop) sont les ingrédients de ce polar addictif où la magnifique Jane, armée de son intelligence, de sa détermination et de ses gros flingues, fait souffrir des pervers. Des apprentis sorciers de la biotechnologie, accros au sexe extrême et au pouvoir, qui vont savoir ce qu'est la vengeance implacable d'une blonde.
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Encore un titre qui patientait de longue date dans ma PAL ! J'ai profité des vacances pour l'emporter dans mes bagages avec sa suite « La chambre des murmures ». Et oui, je ne lis pas que du léger sur la plage ! D'ailleurs, je ne l'ai pas trop fréquentée, la plage, et je n'y ai pas lu du tout. C'est le soir, sous un drap léger (il fait trop chaud pour une couette) que j'ai frissonné (de plaisir du coup) avec Jane Hawk, l'héroïne de ce thriller psycho-scientifique (je ne sais pas si le terme existe, mais il me semble adéquat, donc tant pis).
Quel plaisir de retrouver un de mes auteurs de prédilection, Dean Koontz que j'ai découvert il y a bien 40 ans avec ses romans mêlant fantastique et terreur qui me tenaient en haleine jusqu'à pas d'heure...Je n'avais rien lu de lui depuis des années, la série « Odd Thomas » devant être dans les derniers, et encore je crois que seuls les deux premiers tomes ont été publiés en français. C'est un écrivain très prolifique pourtant, et qui a testé bien des genres, sous son nom ou sous un de ses nombreux pseudos. Il a même écrit de la poésie et des essais, même si personnellement je n'en ai pas lus.
« Dark web », mais pourquoi ce titre ? Bien qu'il y ait en effet une organisation qui passe par ce biais pour communiquer avec ses adhérents, l'essentiel du roman se déroule bien dans la vraie vie, avec des personnages en chair et qui saignent quand ils sont blessés, ce qui arrivera une paire de fois à Jane au cours de sa quête. Il faut dire qu'elle s'attaque à très méchant, et surtout à des gens dépourvus de tout sens moral, au point d'inciter des « indésirables » (selon eux) à se suicider pour ne pas constituer un obstacle à leurs douteuses activités. Comme Nick, le mari de Jane, a fait partie de leurs cibles et s'est donc « suicidé », elle est partie en guerre, se mettant en congé du FBI, son employeur . Et comme elle est futée et plutôt aguerrie à la survie en milieu hostile, elle devient très vite la femme à abattre, traquée partout où elle passe en quête de la vérité.
En chemin, elle rencontrera de nombreux adversaires qui tenteront de l'empêcher de découvrir qui tire les ficelles de cette organisation, et quels sont leurs buts. Et c'est un avenir pas très réjouissant qui se dévoile petit à petit au fil des péripéties qui rythment le récit.
J'ai été séduite par le personnage de Jane, une vraie battante mais avec suffisamment de faiblesses pour ne pas paraître « surhumaine », à commencer par son inquiétude omniprésente pour son fils. Elle s'est forgée une carapace de dure-à-cuire, mais reste capable d'empathie et d'humour. Il y a beaucoup de personnages secondaires, certains récurrents dans l'histoire, d'autres qui n'y font qu'une brève apparition, mais tous ont leur utilité.
Le rythme est très soutenu, on a vraiment du mal à interrompre la lecture, d'ailleurs c'est en général le sommeil qui m'imposait sa loi. Et arrivée à la fin du volume, j'ai été bien contente d'avoir emporté sa suite « La chambre des murmures ». Hélas, je n'ai pas encore le tome 3...
C'est certain, Dean Koontz reste une de mes valeurs sûres, mes goûts en matière de lecture ont certes évolué, mais certains auteurs ont tenu le choc !
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Enfin ! 5 ans d'attente, c'est long. Autant de longues années sans voir un seul titre de Dean Koontz traduit en français, délaissé par son ancien éditeur. Alors qu'il reste classé 18ème plus gros vendeur au monde (devant Stephen King) et qu'il a fait le bonheur de tant de lecteurs depuis les années 80. Des deux K, un seul est resté incontournable par chez nous. Et pourtant… l'auteur restera à jamais comme un maître incontesté du thriller. Et il n'a rien perdu de talent.

Mille mercis aux éditions de l'Archipel d'avoir brisé la malédiction. Dark Web sonne donc le retour de Koontz, avec le premier des romans mettant en scène un nouveau personnage récurrent : l'inspectrice du FBI Jane Hawk (en congé sans solde).

Dark web est un thriller à l'américaine, typique, formaté. 400 pages qui ne laissent pas une minute de repos et dans lesquelles on entre pied au plancher. Adrénaline certes, mais sans oublier de construire une vraie et intrigante histoire. Et un personnage fort.

Dean Koontz a en commun avec Stephen King cette capacité exceptionnelle à créer un personnage de papier en seulement quelques paragraphes. Trois (courts) chapitres suffisent. Vous êtes dans l'histoire, vous n'en sortez plus jusqu'à la fin.

Une hausse alarmante de suicides dans tous les États-Unis, auprès de personnes pourtant bien dans leurs baskets. Un sombre complot que seul Jane Hawk veut voir (étant donné qu'elle a été touchée personnellement dans sa chair). Voilà un pitch qui a de quoi titiller la curiosité du lecteur avide de ce genre littéraire.

Pas une seconde de répit, des surprises constantes, des cliffhanger en cascade, des changements de rythme, une intrigue paranoïaque. L'exemple typique du roman qu'on ne peut lâcher, tout est fait pour. Et bien fait.

Alors oui, l'auteur use de tous les trucs du genre, au point que s'en est presque un exercice de style. Mais ça fonctionne diablement bien ! Les rouages sont suffisamment bien masqués par l'impression d'urgence ressentie à la lecture et par l'empathie générée par le personnage principal. Et l'auteur y retrouve des thématiques qu'il a utilisé avec bonheur par le passé (manipulation scientifique…).

Dark Web est une vraie réussite, du pur divertissement à rendre complètement parano et un personnage qui fait une entrée fracassante dans le monde du thriller. On a juste hâte de la retrouver.

Jeunes loups du thriller, vous qui pensez maîtriser l'art de construire un récit dynamique, prenant et surprenant, venez prendre une leçon chez papy Koontz. L'expérience des anciens n'a pas de prix.

PS : le choix du titre français est assez incompréhensible et plutôt trompeur. N'imaginez pas une intrigue qui se déroule complètement sur le web, c'est presque annexe (le titre original est The silent corner).
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Nous en aurons fait du chemin ensemble, moi et l'ami Dean, même si nous nous sommes jamais rencontré. Avec lui, je suis passé par tous les états. J'ai adoré ses romans Fantastiques, qui furent ses meilleurs écrits : « La maison interdite », « Spectres », « Les yeux foudroyés », « La cache du diable »… J'ai apprécié ses textes de Science-Fiction : « Le temps paralysé », »Le monstre et l'enfant », « La dernière porte ». Seulement, le californien a une préférence pour les thrillers… et là, ce n'est plus la même chose.
Le californien continue sa carrière de businessman et d'écrivain, et publie toujours autant aux États-Unis. Ignoré pendant plusieurs années en France, c'est avec une énorme surprise que j'ai aperçu son dernier roman « Dark web » dans la liste Masse critique “mauvais genre”. Alors, j'ai tenté ma chance pour être l'heureux élu pour recevoir ce livre.
Je remercie Babelio, mais également les Éditions l'Archipel pour son envoie très rapide, ses quelques mots de gentillesse et son marque-page.

Même si au début des années 2000, l'auteur était revenu au surnaturel, j'avais très peu d'espoir qu'il continue dans cette direction. Je n'étais donc pas étonné de m'apercevoir que « Dark web » est un thriller.

Suite au décès de son mari, Jane Hawk décide de quitter son emploi au FBI pour se consacrer à une traque sur la vérité. Tel le personnage de Jack Repairman de Francis Paul Wilson, elle souhaite devenir anonyme dans ce monde où chaque fait est fiché. Tous les appareils connectés sont désormais bannis de son quotidien. Ses seules sources d'information viennent des ordinateurs des bibliothèques.

Même si le roman se nomme « Dark web », l'ensemble du récit se déroule dans le monde réel et celui de la réalité n'est juste qu'une toile de fond. J'ai trouvé dommage que l'auteur n'ait pas développé davantage la perversité de l'informatique et des nouvelles technologies. Cela dit, le texte est très sympa à lire et est très dynamique. À vrai dire, je ne me suis pas ennuyé. Par les thématiques, il m'a fait penser à « Au clair de lune » et « La peste grise », mais est bien inférieur à ces deux livres cités.
Du côté des personnages, ils sont bien développés, même s'ils ne resteront pas inoubliables comme Franck Pollard de « La maison interdite » ou bien encore le Docteur Cain et Thomas Vanadium de « Regard oblique ». On notera par ailleurs que Dean Koontz ne nous a pas développé une histoire d'amour entre trentenaire, comme il a la fâcheuse tendance à le faire régulièrement, ce qui est appréciable.

À l'instar de « La clé interdite », Dean Koontz nous parle ouvertement de son inspiration, dans cet ouvrage c'est « Un crime dans la tête » de Richard Condon qui est cité. Je dois dire que ça m'intrigue et je pense que je pourrai le lire dans l'avenir.
Les Golden retriever ont souvent été une source d'inspiration pour l'auteur, puisqu'il possédait une chienne de cette race avec qui il était très attaché. Il a par ailleurs écrit deux livres (il me semble) en sa mémoire. Ici, encore, le chagrin est bien vivace et Dean Koontz n'a pu s'empêcher d'y glisser un clin d'oeil.
Sous un air de nostalgie, l'écrivain nous parle de la musique qu'il écoutait. Ainsi quelques titres viennent s'intercaler dans le récit.

J'ai bien apprécié « Dark web » dans son ensemble, mais si j'ai une très grosse préférence pour le Dean Koontz du surnaturel. Ça reste livre divertissant qui se lit très facilement et l'histoire reste sympathique. Ça m'a fait plaisir de retrouver le californien. Merci encore les Éditions l'Archipel.

Pour en connaître davantage sur l'auteur, je vous laisse le lien vers un article que j'ai rédigé : https://songesecarlates.wordpress.com/dean-koontz/
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Il y a quelques semaines, Je me suis lancé dans la lecture de ce livre un peu par nostalgie. En effet, durant mes années d'université, j'ai beaucoup lu de livres de trois auteurs en particulier, Stephen King, Dan Koontz et Graham Masterton, pour ne pas les citer. Depuis lors, je dois dire que seul Stephen King a réussi sur la durée, les deux autres ayant progressivement disparu des étalages des librairies. Dès lors, quand j'ai vu Dark Web sur les étals, en faisant les librairies avec ma fille, je n'ai fait ni une ni deux (ni trois d'ailleurs), je me le suis procuré et me suis plongé dedans.

Qu'en est-il donc de mon "amour" pour cet auteur après vingt ans sans avoir lu une ligne de lui. Et bien, je suis un peu déçu, je me souvenais de Dan Koontz comme d'un auteur un peu plus "gore", ici j'ai trouvé l'histoire sympathique mais sans plus. le récit est assez linéaire avec très peu voire par de rebondissement. le sujet traité dans le livre y est bien traité mais sans plus, sans ce petit quelque chose qui fait qu'on peu au final se dire...wouaw ! C'est comme un dessert sucré, c'est bon en bouche, c'est rond mais ça manque de ce petit côté acidulé qui apporte du peps (Philippe Etchebest sort de ce corps !).

Au final, j'ai passé un moment agréable mais pas impérissable en retrouvant un auteur de ma jeunesse !

Monsieur Koontz, je vous remercie pour toutes ces soirées de lecture durant les longues très longues études ;-)
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Quel livre !
Le postulat de départ est assez simple. Une femme flic ne croit pas au suicide de son mari et décide de mener l'enquête. Mais rapidement, l'enquête qu'elle mène prend une ampleur et un tournant inattendu.
L'intrigue, qui frôle la science fiction, reste pourtant ultra réaliste. On suit les aventures de Jane avec beaucoup d'intérêt. le rythme est haletant, aidé par un découpage des chapitres, très courts, permettant d'avaler les pages les unes après les autres. Pour les personnages, on croise toute une galerie de méchants tous plus ambigus les uns que les autres. Quant aux gentils, difficiles de ne pas s'attacher à eux.
Un vrai page-turner, impossible à lâcher !
Merci à Archipoche pour ce partenariat.
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Jane Hawk est belle et talentueuse et fait partie du FBI. Son mari Nick est un marine et ils sont très heureux avec leur garçon de 5 ans, Travis. Mais voilà que Nick s'est suicidé, sans causes apparentes, et en laissant une lettre plutôt ambiguë. Puis elle s'aperçoit que, non seulement d'autres personnes, sans problèmes, se sont suicidés, mais, qu'en plus, le nombre de suicides est en hausse depuis quelques années. Elle se met donc à fouiller et à faire des recherches, mais elle reçoit des menaces la visant, elle et son garçon. Elle ne fait ni une, ni deux, et passe sous le radar. Pas de GPS, des téléphones cellulaires jetés après utilisation et rester continuellement en déplacement. Ses recherches lui font remonter une piste qui fait croire que quelqu'un aurait trouvé le moyen de contrôler des individus. C'est une course, car des personnes puissantes et riches vont chercher à l'éliminer.

Une tension qui monte, des informations qui s'ajoutent et un rythme qui s'accélère vers une fin satisfaisante, mais avec une ouverture pour une suite.

J'ai beaucoup aimé. Koontz est un auteur qui livre habituellement la marchandise.
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Je referme Dark Web non sans une certaine perplexité: le final est tellement abrupt que je me demande si mon édition numérique * (achetée en toute légalité) est bien complète... A moins qu'il ne s'agisse que d'une manoeuvre (grossière) permettant d'installer une héroïne récurrente. Sur ce coup là, je pense plutôt aller rechercher les anciens livres de Dean Koontz dont je dispose plutôt que d'en racheter de nouveaux.
Sinon, que dire de ce livre ? Cela fait bien longtemps que je n'avais ouvert de romans de cet auteur, j'avais oublié ce style si entraînant. Si la crédibilité n'est pas la première qualité de Dark Web, tant l'héroïne résiste seule face à une organisation extrêmement puissante, manipulatrice et malfaisante, il n'y a pas le moindre temps mort, le suspens est bien dosé, les personnages sont bien croqués. Presque un sans faute, même si, comme souvent, je suis gênée par ce côté 'cow-boy' qui ressort dans beaucoup de romans de suspens américains, où la violence par les armes est légitimée par une défiance totale envers le système.

*Drôle de sensation que ces livres numériques qui ne permettent pas de "sentir" où l'on est dans le livre. Mais quel avantage quand il s'agit de lire en transport.
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Alors que sort le second épisode des aventures de Jane Hawk: La chambre des murmures, vous pouvez retrouvez en version . Il était donc temps que je me mette à vous parler de ce premier tome Dark Web qui démarre fort, très fort.
Dean Koontz n'est plus à présenter, il est dans chaque bibliothèque de fan de fantastique, suspense. Il nous propose ici un roman fort car Jane a perdu son époux, il s'est suicidé, du moins c'est ce que certains puissants tentent de lui faire croire. Mais Jane n'est pas dupe, elle va le faire savoir, les menaces contre son fils et elle ne vont pas tarder. Il lui reste deux possibilités: accepter ou se battre, quitte à tout perdre...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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