Avec ce tome 12 la saga des catcheurs en armure continue, et avec la Bataille du Sanctuaire et les Chevaliers d'Or nous sommes même dans son Âge d'Or...
Dans la Maison des Poissons, Seiya et Shun affrontent Aphrodite dont la beauté rayonne entre le ciel et la terre, le dernier donc le plus puissant des Chevaliers d'Or... Il faut quand même en prendre le parti d'en rire, car avec ses stéréotypes et ses gimmicks, la saga a toujours été du pain béni pour les humoristes et les amateurs de séries abrégées, mais là avec les gay jokes, les détournements de shojos et les flashbacks larmoyants c'est plus vrai que jamais ! Il n'empêche que cela marche quand même car les atermoiements de Shun sont largement compensés par les hommages à
Shotaro Ishinomori qui savait si bien mélanger épique et tragique...
Après le sauvetage de Seiya par Marine (et donc le nouvel épisode du whodunit Seika pas Seika ^^), le Chevalier Pégase affronte enfin le boss de fin avec mention spéciale pour le Pegasus Rolling Crash magnifiquement dessiné ! le véritable twist ne vient pas de la révélation de son identité, que la mangaka a spoilé avant même le début de la Bataille du Sanctuaire, mais de ses troubles d'identité : Masami Kurama reprend intégralement les thématiques développées par son sensei
Go Nagai dans "Devilman" ou "Mazinger Z", à savoir celle du Bien et la Mal sommeillant en chacun... Car le pouvoir peut transformer tout homme en Dieu ou en Diable, et son obtention est le test moral ultime !
PS : Notez que l'observatoire astronomique de Star Hill destiné au seul Grand Pope est ne répliquer du monastère d'Aghia Triada, appartenant au groupe des spectaculaires monastères des météores, qu'on peut admirer dans le film "Rien que pour vos yeux"…