Attention pépite ! J'ai eu le sentiment de lire, voire de vivre une ruée vers l'or.
Bon, je précise que j'ai connu cette époque, l'émerveillement devant Wolfenstein 3D, et le manque de mots, le ramassage de mâchoire sur le clavier quand j'ai lancé
Doom pour la première fois. Alors forcément, ça me parle et ce qui est raconté rejoint mes plaisirs émotionnels.
Pour autant, c'est aussi une histoire riche, des personnages tonitruants, entiers, particuliers, des supers héros avec des pouvoir étonnants, et avec des incapacités intrinsèques. Tout ça, au gré des rencontres et partages, forme une découverte, la création d'un monde, la modification de ce que nous connaissions, une voie inexplorée qu'ils ont façonnée et qui a transformé le monde que nous connaissons, encore aujourd'hui.
Une histoire de démarrage dans un garage comme les années 80 savaient si bien les faire, avec un résultat inimaginable et pourtant réel. L'histoire aussi d'une déchéance, le monde a ensuite pris ce qu'ils ont fait, l'a fait avancer, l'a structuré, commercialisé, et ils ont fini par se perdre, abandonner cette voie qu'ils avaient ouverte, j'aurais dit que si c'était un "stop ou encore", le stop aurait pu être plus profitable pour eux, moins destructeur de talents.
Encore une fois, je conseille vivement cette lecture à ceux qui ont connu ce phénomène. Aux autres aussi, mais s'ils n'ont pas eu cet émerveillement de la découverte en live de ce que le livre retrace, sa saveur sera bien différente.