Les vacances sont souvent des moments où Fouzia peut quitter sa cité et aller voir ses cousins en Tunisie. Mais, cette année, ce n'est pas le cas. La famille n'a pas fait le voyage. Elle reste dans la cité presque vide. Alors, Fouzia s'ennuie. Que peut-elle faire au lieu de tourner dans le petit appartement où elle habite? Sa vie est si routinière qu'elle est prête à tout pour s'évader de son environnement. Son père travaille à l'usine. Sa mère s'isole dans la cuisine et ses frères sont trop jeunes pour s'amuser avec elle. Son environnement est si étriqué! Les vacances sont plus géniales en Tunisie, au bord de la mer. Alors, elle rêve d'un ailleurs, hors de sa cité en béton.
Et si elle repensait ses vacances? Si elle sortait, juste un petit peu, de son appartement, de sa cité au si beau nom? Il suffit d'un peu de courage et d'une bonne idée. L'auteur démontre à ses jeunes lecteurs que la lecture fait éclore l'imagination. Que cette dernière est le moteur de la liberté. Tant que nous lisons, nous sommes des êtres libres car l'esprit s'évade à travers l'imaginaire. Pour Fouzia, c'est peut-être ce qui ouvrira son horizon et pourra changer sa vie. Elle n'imagine pas à quel point. le fait de vivre dans une cité n'est pas un handicap si elle a un moyen de s'en évader sainement. le lecteur s'attache beaucoup à Fouzia, voire, peut s'identifier à elle. Il se laisse emporter par les surprises qui parsèment l'histoire. Qu'adviendra-t-il de Fouzia et de ses vacances?
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