Brigitte LabbéMichel Puech/5
2 notes
Résumé :
Fiola n'a jamais fait la cuisine. Elle n'a jamais raté un gâteau, elle n'en a jamais réussi non plus. Elle ne connaît pas le goût du succès, ni celui de l'échec... ni le goût de ses gâteaux, d'ailleurs ! En fait, elle manque de gourmandise. Les succès et les échecs, on les rencontre quand on est gourmand, gourmand de projets, quand on croque dans la vie, quand on se lance, quand on a envie de faire des expériences
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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"Aujourd'hui, nous allons organiser un goûter-philo virtuel, covid oblige. Chacun peut quand même prévoir un bon goûter, à boire, à manger, et s'installer librement derrière son ordinateur... Nous nous sommes tous mis d'accord sur le thème du jour : le succès et l'échec. Et c'est parti pour une heure, ou un peu plus longtemps si nécessaire. Les premières questions fusent...
Est-ce que les échecs servent à quelque chose ? Quel est notre plus gros succès, et notre pire échec.... Attention les amis - pour vous, un succès commercial c'est un vrai succès ? et un échec, vous condamne à vie ? Succès et échecs sont-ils opposés ? N'y aurait-il pas de l'échec dans un succès, et du succès dans un échec ?"
Un nouveau goûter - même virtuel - vient de donner naissance à une réflexion, un débat qui permet à tous d'échanger et d'aller plus loin. le débat s'anime car chacun a son mot à dire. Et même si le terme peut paraître présomptueux à certains, c'est bien de philosophie qu'il s'agit, puisqu'il s'agit de se poser des questions, d'argumenter, de débattre, de voir ce qui se cache derrière des mots, de remettre en cause nos certitudes.
Dans ce nouvel ouvrage de la collection Milan Les goûters philo, destiné aux enfants de huit ans et plus, Brigitte Labbe et Michel Puech, à travers les expériences de Guy, Yohann et Dounia, de Basile et de Fiola, nous donnent matière à réfléchir. Et les illustrations de Jacques Azam mettent en valeur leur propos.
Un petit ouvrage, porte ouverte à une réflexion originale sur le sens du succès et de l'échec.
Est-ce que les échecs servent à quelque chose ? Quel est notre plus gros succès, et notre pire échec.... Attention les amis - pour vous, un succès commercial c'est un vrai succès ? et un échec, vous condamne à vie ? Succès et échecs sont-ils opposés ? N'y aurait-il pas de l'échec dans un succès, et du succès dans un échec ?"
Un nouveau goûter - même virtuel - vient de donner naissance à une réflexion, un débat qui permet à tous d'échanger et d'aller plus loin. le débat s'anime car chacun a son mot à dire. Et même si le terme peut paraître présomptueux à certains, c'est bien de philosophie qu'il s'agit, puisqu'il s'agit de se poser des questions, d'argumenter, de débattre, de voir ce qui se cache derrière des mots, de remettre en cause nos certitudes.
Dans ce nouvel ouvrage de la collection Milan Les goûters philo, destiné aux enfants de huit ans et plus, Brigitte Labbe et Michel Puech, à travers les expériences de Guy, Yohann et Dounia, de Basile et de Fiola, nous donnent matière à réfléchir. Et les illustrations de Jacques Azam mettent en valeur leur propos.
Un petit ouvrage, porte ouverte à une réflexion originale sur le sens du succès et de l'échec.
Citations et extraits (6)
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Jérémy vient de poser la dernière pièce de son puzzle. Il sent une grande bouffée de bonheur, c'est la première fois de sa vie qu'il réussit tout seul un puzzle de 1000 pièces. Cela fait plus d'un mois qu'il l'a commencé ! Yamina passe en sixième, elle saut de joie, elle a eu très peur parce qu'au troisième trimestre, son bulletin de notes n'était pas bon.
Ces événements s'appellent aussi des succès, et pourtant Jérémy et Yamina n'ont battu personne, ils n'étaient en compétition contre personne. Ils ont simplement réussi quelque chose d'important pour eux, quelque chose de vraiment important, et vraiment pour eux.
Ces événements s'appellent aussi des succès, et pourtant Jérémy et Yamina n'ont battu personne, ils n'étaient en compétition contre personne. Ils ont simplement réussi quelque chose d'important pour eux, quelque chose de vraiment important, et vraiment pour eux.
Que de plans, que d'idées, de rêves, d'envies, de projets ! Nos matinées, nos journées, nos semaines, nos années se construisent sans arrêt de projet en projet. Des projets tout simples, très courts, d'autres plus compliqués ou plus longs.
Les succès et les échecs de tous ces projets donnent du goût à la vie, un goût sucré, salé, doux, piquant, sucré et salé à la fois, amer, agréable, horrible ou d'autres goûts quelquefois difficiles à faire passer...
Mais pas de doute, plus on est gourmand, plus on découvre de goûts. Et plus on a de chances de découvrir les 1001 succès qui donnent goût à la vie.
Les succès et les échecs de tous ces projets donnent du goût à la vie, un goût sucré, salé, doux, piquant, sucré et salé à la fois, amer, agréable, horrible ou d'autres goûts quelquefois difficiles à faire passer...
Mais pas de doute, plus on est gourmand, plus on découvre de goûts. Et plus on a de chances de découvrir les 1001 succès qui donnent goût à la vie.
Gagner, battre les autres, c'est vrai que ça peut faire plaisir. Mais franchement, si on réfléchit à ce genre de plaisir, on se rend compte qu'il passe très vite. Les succès sur les autres, uniquement sur les autres, ce sont souvent des mini-succès, des succès au rabais....
Les vrais sportifs veulent sentir qu'ils progressent, ils ne parlent pas d'écraser les autres. Quand ils gagnent, ils disent :"on a mieux joué que d'habitude, on s'est donnés à fond", "je suis content de mon jeu, j'ai réussi des coups que je ratais souvent", "pendant cette partie, j'ai vraiment dépassé mes limites"....
Les vrais sportifs veulent sentir qu'ils progressent, ils ne parlent pas d'écraser les autres. Quand ils gagnent, ils disent :"on a mieux joué que d'habitude, on s'est donnés à fond", "je suis content de mon jeu, j'ai réussi des coups que je ratais souvent", "pendant cette partie, j'ai vraiment dépassé mes limites"....
Un échec, c'est comme un vrai ami qui ose nous parler. Même si ce qu'il doit dire est franchement désagréable. Les échecs que nous rencontrons nous donnent beaucoup d'informations sur ce qui ne va pas, ce qui doit changer, ce qu'il faut améliorer ou peut-être abandonner. Si on n'essaie pas de comprendre ses échecs, si on fait tout pour les oublier, on tournera en rond peut-être toute sa vie.
Un tunnel tout noir
Se sentir sans arrêt en échec, c'est comme marcher dans un tunnel tout noir et penser qu'on va y rester toute sa vie. On a besoin que quelqu'un pense qu'on va s'en sortir, que quelqu'un croie en nous. Alors une petite lumière s'allume au bout du tunnel. On en voit le bout. On sait vers où aller. Et on s'en sort.
Il faut fuir ceux qui n'allument pas cette lumière et chercher ceux qui savent la faire briller.
Se sentir sans arrêt en échec, c'est comme marcher dans un tunnel tout noir et penser qu'on va y rester toute sa vie. On a besoin que quelqu'un pense qu'on va s'en sortir, que quelqu'un croie en nous. Alors une petite lumière s'allume au bout du tunnel. On en voit le bout. On sait vers où aller. Et on s'en sort.
Il faut fuir ceux qui n'allument pas cette lumière et chercher ceux qui savent la faire briller.
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