Bankroll

Je remercie vivement Babelio et les éditeurs Storia Editions (et merci aussi pour le petit mot que vous avez pris le temps d'écrire !) qui m'ont permis de découvrir un nouvel auteur grâce à la Masse Critique Septembre 2022.

Bankroll, c'est l'histoire d'un homme, James (qui est le seul narrateur), ayant la quarantaine, déprimé, visiblement fan de musique - surtout la variété française qui nous fait chantonner tout du long, qui a tout perdu : sa famille tragiquement, son boulot par démission, sa passion par dépression.
Il décide alors de se lancer dans les jeux de Casino « grâce » à un ami qui disparaît bien vite en commençant par un séminaire hors de prix pour apprendre.
Il gagne beaucoup, énormément, il perd aussi, mais très peu, il rencontre l'amour du jeu et l'amour féminine.
C'est un homme ayant déjà les moyens de base, dans ce livre, on a l'impression que l'argent vient comme une oiselle qui sort de son nid, il revient très vite, c'est parfois rageant car malheureusement dans la vie ce n'est pas si simple.

Ce n'est pas un si mauvais roman puisqu'il se lit rapidement, mais ce n'est clairement pas le meilleur non plus.
Des phrases très courtes, trop courtes : J'ai envie de nager. Je me déshabille. Je plonge dans l'eau. Etc... Où sont les adjectifs pour nous donner envie ou en ressentir de la négativité ?
C'est tout d'un bloc, il n'y aucunes émotions, vraiment vraiment aucunes.
Tout ce qu'il vit, on a l'impression qu'en fin de compte, il ne les vit pas vraiment tellement c'est superflu : « vite on passe à autre chose » ! Quelqu'un meurt ? En quoi ça me concerne ! Des pickpockets aux couteaux ? Ce n'est pas grave. Un cambriolage chez soi ? Et alors, peu importe !
Enfin bref, on nous donne l'impression que rien n'a d'importance, on ne ressent rien de sa détresse ou de son mal-être, tout est monotone, c'est vraiment dommage, parfois s'en est risible, il y avait pourtant pas mal de potentiel. Comme son passé par exemple... il y avait de quoi en tirer quelque chose... mais non, aucunes infos précises, quel dommage.
Plus on se rapproche de la fin, moins le roman est crédible, c'est trop !

Yvan Landis n'est malheureusement pas un auteur que je retiendrai, je ne rentre pas dans son histoire en lisant son roman, il passe tellement à autre chose si rapidement, l'écriture n'est pas assez travaillée à mon goût, un manque incroyable d'émotions.
Avec toutes mes excuses pour cette critique qui n'est pas vraiment favorable...

J'ai été agréablement surpris par la lecture de ce roman de Yvan Landis que je ne connaissais pas. Merci à "Masse critique" de Babélio et les éditions Storia que je remercie beaucoup pour l'envoi.
James Dunegan m'a fait découvrir les coulisses des casinos et son histoire m'a beaucoup plus. N'ayant pas les moyens de jouer, j'ai donc eu tout au long de ma vie la chance de ne pas tomber dans cette addiction aux jeux.
Lui, fait un stage qui lui explique comment gagner, bon, je doute que tous les stagiaires réussissent aussi bien que lui, mais pourquoi pas.
La part de vie que nous suivons avec lui, est très idyllique, beaucoup plus de hauts que de bas jalonnent cette vie de jeux, de sport, de sexe, et de chance.
L'auteur, Yvan, Landis insère dans ce récit beaucoup de réflexions sur la vie, les gens, les comportements, ce qui n'est pas superflu, puisque le jeu est très souvent mal interprété, ou surexploité au profit d'organismes proches de l'état, qui exploitent les joueurs en prélèvements honteux.
J'ai bien aimé également le coté sportif du personnage, puisqu'il a exercé la natation à haut niveau et qu'ensuite, il a ce besoin de nager en piscine, mais aussi dans la mer. La rencontre fortuite avec une jeune femme l'amène aussi dans le monde de l'athlétisme, il découvre aussi le vélo, puisque cette rencontre se passe aux Pays-Bas ou le cyclisme est roi.
Ce roman se lit très bien, et on aime découvrir s'il va gagner ou perdre, aussi bien au jeu qu'en amour. Parfois on aimerai d avantage de détails, mais l'essentiel est bien compris. le roman est bien ficelé, les chapitres sont un peu longs, (seulement 6 pour 352 pages), mais il est possible de faire une une pause, à la fin d'un paragraphe.
J'ai donc, bbeaucoup aimé cette histoire au coeur de la vie d'un joueur.

Je tiens tout d'abord à m'excuser pour mon retard sur cette critique dans le cadre d'une masse critique. Des problèmes de santé (une hospitalisation) m'ont obligé pour la première depuis maintenant 6 ans de ne pas pouvoir rendre ma copie dans les temps.
Je remercie donc BABELIO pour sa compréhension ainsi que les éditeurs de STORIA EDITIONS.

"Bankroll" c'est l'histoire de James, un homme qui a du mal à trouver un sens à sa vie. Il va nous faire découvrir l'attrait que l'on peut avoir pour les jeux de casino.

Je n'ai malheureusement pas adhéré à l'écriture de cet auteur que je ne connaissais pas. Les phrases s'enchainent avec une simplicité déconcertante. Il y a seulement six chapitres et j'ai ressenti de nombreuses lassitudes au cours de ma lecture.

L'univers des casinos ne m'a pas passionné. J'ai juste aimé chantonner sur les nombreux extraits de variété française.

Je me suis souvent essoufflée sur les nombreuses invraisemblances sur la vie de cet homme. Non décidément "bankroll" ne restera pas dans ma mémoire.