Alors là je dis non, non, non et non, ce n'est pas possible d'écrire un livre pareil!
- Rien que le titre et sa couverture font offense aux femmes: "La femme est-elle soluble dans l'eau de vaisselle?", j'ai envie de dire "Et la connerie, elle est soluble aussi?".
Faire un petit livre à destination des mères au foyer, l'idée par d'un bon sentiment, mais si c'est pour la renvoyer tel un boomerang je ne vois pas l'utilité.
- Allier le mot féministe et au foyer, c'est oublier complètement le patriarcat, une essence de base pour laquelle lutte toute féministe.
- Faire le constant que chaque femme au foyer est de base sur le schéma du sois belle, tais-toi, élève nos enfants et si tu peux faire tous le ménage ça serait sympa!
- S'étonner que chaque femme n'ait pas lu Simone de Beauvoir.
Alors oui la solution est de se sortir de ce cercle vicieux et de ne pas oublier que l'on est une femme avant tout , que l'on n'est pas qu'une mère et surtout pas conne . Se relever les manches et être fière d'être une superwoman temporairement à la maison mais qui vit sa vie à 1000%. Choisir mais pas subir, là est le combat des femmes d'aujourd'hui!
Si je peux conseiller une lecture sur le féminisme et la maternité, je n'ai qu'un titre à vous donner le conflit d'Elisabeth Badinter qui sera plus instructif et qui vous grandira davantage que ce torchon.
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"La féministe au foyer devient collante, pénible ou dévorante parce que l'horizon de sa vie est trop borné. Ce qu'elle traduit n'est pas le "manque affectif", mais le manque d'espace, de liberté, de projet et de considération socio-économique. Elle ne recueille aucun fruit de son labeur domestique. En tant que mère, elle est voué à construire l'indépendance d'un enfant: la réussite de la "maternité" est donc avant tout de s'annuler soit même! Cette femme manque furieusement, non d'amour, mais bien de valorisation symbolique. "
"Ce livre n'est pas un manuel de dressage pour enfants, ni un guide de reconquête d'un mari lassé de vos charmes mais bien content quand même que vous fassiez "tout" - vous qui ne "faites rien". C'est simplement une petite méthode pour retrouver une bonne image de soi quand on a glissé sur une pente savonneuse et qu'on est devenue, on ne sait même pas comment, une sorte de "Nouvelle Bobonne", comme aux temps anciens, quand Moulinex ne libérait pas encore la femme. "
"N'est-ce pas merveilleux ? Est-ce que ça ne mérite pas une science, la "maternologie" ? Belle science, ma foi, que celle qu'invente le psychiatre Jean-Marie Delassus: La femme "donne la vie": "donner" est indispensable aux femmes!
Si une femme n'a pas d'enfant ? On lui pardonne, dit le psychiatre, car elle est certainement en train de "donner" ailleurs. Tout va bien! Du moment qu'elle donne! Ce serait très inquiétant pour la société si la femme cessait de "donner": son amour à son mari, le sein au bébé, un coup de balai dans le salon..."