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EAN : 9782366241211
352 pages
Cambourakis (11/02/2015)
4.32/5   54 notes
Résumé :
Partisane de l'action directe non violente, Starhawk a été de tous les mouvements antimilitaristes et antinucléaires aux Etats-Unis dans les années 1970-1980. On la retrouve ensuite à Seattle ou à Gênes dans les rangs altermondiatistes. Se définissant à la fois comme féministe et sorcière néopaïenne, elle publie Rêver l'obscur. Femmes, magie et politique en 1982 aux Etats-Unis. Se basant sur la narration très concrète de sa participation à ces mouvements, elle explo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Club de lectures féministes

Starhawk est une militante féministe et écologiste. C'est aussi une sorcière. Oui, dis comme ça, ça fait un drôle, voire un peu ridicule, vu les images qui arrivent lorsqu'on évoque ces personnages souvent vus comme mythiques (dans le meilleur des cas) ou néfastes (dans le pire des cas). Et pourtant.
Pourtant, la magie c'est se reconnecter à la Terre, à ses cycles, à refonder une (des) communauté(s), avec ce qu'elles portent de frustrations et de créativité. Tient, mais il semblerait que ce sont des thématiques qui reviennent beaucoup, non ? Et là, pas question de chaudron ou de formules (même si elle parle de rituels. Mais un rituel, finalement, c'est une manière d'entrer dans quelque chose, une action, un lieu : il y a des rituels d'entrée en classe. Et y a pas une once de magie, croyez moi) Ce qu'elle cherche, c'est à créer une possibilité de soigner les maux engendrés par la société moderne, contre sa violence et ses peurs réelles et ses récompenses illusoires. Pour elle, la communauté, mais aussi ce qu'elle appelle la Déesse (le principe d'immanence, d'avant les religions monothéistes et patriarcales : la divinité est partout. Il y a un principe masculin et féminin. Voir les croyances celtes par exemple) Il s'agit de tirer sa force individuelle de la terre, de la communauté et de rendre cette force par l'aide que l'on apporte par exemple. Elle met en garde contre le New Age : il ne s'agit pas de troquer une aliénation contre une autre.
On est convaincu ou non. Certaines choses me posent questions. Néanmoins, je ne crois qu'il faille tout rejeter en bloc. Elle s'appuie sur des faits historiques vérifiés, notamment pour ce qui concerne la destruction des communautés traditionnelles et des conséquences qui en découlent, notamment la destruction de la nature et la dispersion des savoirs traditionnels. Comment expliquer autrement que les Indiens possèdent une médecine naturelle efficace et que les Occidentaux la redécouvrent ? Et si au moment de la Renaissance, des femmes (et des hommes) avaient été épargné.es, quel serait notre degré de connaissances des plantes ? Pourquoi tant de maladies mentales, tant de burn out, d'impression de non-sens ? Peut-être est-il temps de revenir, un peu, à ce dont nous sommes originaires et de nous écouter davantage. Mais sans tout ces guides de développement perso, qui sont autant de manière de développer notre compétitivité (ce que Starhawk ne cherche pas) De cesser d'avoir peur de nous, des autres, de ce qui nous entoure (des insectes, des oiseaux, des mauvaises herbes)
Les sorcières ont le vent dans le balai, et je crois que ce n'est qu'un début... Demandez à Mona Chollet.
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J'ai beaucoup de difficultés pour rendre un avis.
Le 4 est pour l'expérience vécu.
J'ai l'impression d'être venu écouter une conversation de femmes sans vraiment y être convié. Et au final je trouve déplacé de donner mon opinion.
Le but était de discuter entre femme pour se comprendre et se souder les unes les autres quelque soit les conditions sociales.

C'est très particulier comme sensation.
Et c'est finalement une expérience très formatrice.
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Starhawk est une militante américaine contemporaine, féministe, écologiste, pacifiste et altermondialiste. Je l'ai découverte par un concours de circonstances et sa personnalité m'a semblé au premier abord plutôt farfelue, je dois l'admettre. Une sorcière néo-païenne nous dit Cambourakis sur la quatrième de couverture de Rêver l'obscur, quézako ? Quoiqu'il en soit, la dame fait preuve d'un engagement politique tel qu'il serait malvenu de ne pas s'attarder un petit peu sur ses écrits.

Rêver l'obscur : femmes, magie et politique rassemble les idées principales de l'autrice dans un format que j'ai trouvé pour ma part assez déstabilisant et éloigné des écrits académiques traditionnels. On y parle de divinités, de magie, de pouvoir-sur et de pouvoir-du-dedans, de rituels à réinventer, de peur à exorciser et de futur à créer. Sous ces faux airs de science-fiction ou de récits fantastiques, les propos de Starhawk sont pourtant rationnels et fondés sur une véritable expérience pratique des rassemblements de militants. Publié pour la première fois en 1982, bien avant la vague de publications sur le développement personnel que nous connaissons actuellement, Starhawk théorise la communication au sein de petits groupes d'humains. Elle observe les manières dont chacun prend la parole et apporte des conseils pour réguler ces prises de paroles de façon bienveillante dans le but de faire avancer un groupe dans son ensemble, de faire émerger de nouvelles idées politiques et d'organiser leur mise en pratique. Cette gestion du groupe passe notamment par l'organisation de rituels précisément détaillés par Starhawk.
La magie et la circulation de l'énergie sont mis au centre de la pensée et de la pratique de Starhawk. Les rituels ont notamment pour but de capter l'énergie reliée à la Terre. Pour définir cette énergie, Starhawk s'appuient sur les traditions chinoise (ch'i), indienne (prana) ou encore hawaïenne (mana). La magie, quant à elle, est décrite très rationnellement comme le pouvoir résultant de la vérité, la sincérité, le dire-vrai, le bon usage du langage. La formulation des peurs est présentée comme le meilleur moyen d'en venir à bout, et surtout la formulation des rêves est la première étape nécessaire à leurs réalisations. Qui n'ose pas rêver un monde meilleur n'obtiendra rien de meilleur. D'où l'intérêt par exemple d'une science-fiction qui mettrait à l'honneur des héroïnes puissantes et indépendantes, ou de manière générale qui proposerait d'autres modèles de société.

Je suis souvent restée perplexe en lisant les écrits de Starhawk, j'ai plus souvent encore été surprise et intriguée. Ce livre m'a rendu plus curieuse, plus militante, plus confiante aussi. Rêver l'obscur m'a surtout incitée à m'engager personnellement dans la réflexion, à me faire ma propre opinion, à engager une action après l'autre pour faire évoluer les mentalités et notre société, petit pas par petit pas, et de petit groupe en petit groupe, une idée entrainant l'autre...
Lien : https://synchroniciteetseren..
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Rêver l'obscur, c'est se familiariser avec le concept de la peur, de nos côtés sombres, de nos conditionnements, de l'histoire humaine dans ses aspects macabres, c'est apprivoiser la bête pour mieux la comprendre, la dompter, vivre avec elle en espérant, une fois l'avoir identifiée, pouvoir la transformer. Affronter ce qui nous soumet, ce qui nous fait trembler, c'est affirmer son pouvoir, le pouvoir "du-dedans" contre le pouvoir "sur" (la supériorité imposée) et se rendre compte que nous pouvons changer les choses.

Starhawk est ce qu'on appelle une sorcière païenne, qui vit en harmonie avec la nature, l'environnement, l'animal et l'humain, qui crée et met en place des rituels magiques simples, basés sur la parole, l'énergie et le corps, en vue de se reconnecter à la Déesse Mère et de faire monter le pouvoir endormi en chacun de nous. Son but est de faire avec les moyens du bord pour changer la face du monde, tout en prônant une action non violente. Ce rôle n'est pas évident quand on sait à quel point la sorcellerie est mal vue, victime de préjugés depuis la nuit des temps, à quel point le mot magie peut faire rire ou trembler. C'est pour cette raison qu'elle s'évertue à en expliquer les fondements, à en donner des exemples afin que tout le monde se rende compte que la magie habite tout un chacun, et qu'elle réside dans les gestes, le verbe, l'intention, la volonté.

Tout en faisant un rapide compte rendu sur la chasse aux sorcières et ce que cette action a eu comme incidence tout au long de l'histoire, elle met en évidence les conditionnements qui ont eu pour but de diviser l'homme et la femme, de les enfermer dans des stéréotypes contraignants, et diviser également par le pouvoir et la terreur. Dans un contexte d'après guerre, de menace nucléaire, de libération de la sexualité étouffée, elle dresse un portrait, non seulement de l'Amérique mais du monde en général, peu élogieux mais nécessaire.

Le texte, écrit dans les années 80, n'a pas pris une ride, car il est intemporel - même si on peut dire qu'il est toujours urgent de redevenir soi, de redevenir humain, de retrouver l'adéquation avec l'environnement et la nature même des choses. La sagesse qui en émane s'applique partout, en tout temps, pour chacun, et ne se veut ni moraliste, ni discriminante, ni ésotérique. Il y a beaucoup d'amour, de bienveillance, de soutien, d'intelligence et de pistes de solutions pratiques dans ce texte, tout autant qu'il transpire la révolte, l'appel de la meute, et la revendication. Les maîtres-mots qui accompagnent ces solutions sont la solidarité, l'entraide et l'éveil des consciences. Et même si ce texte s'adresse essentiellement aux femmes de par sa nature féministe et par son historique, il n'en est pas pour autant un pamphlet excluant les hommes. Au contraire, il invite femmes et hommes à se départir des rôles imposés par la culture et la société pour redevenir avant tout des humains égaux.
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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A la fois récit autobiographique, manuel de désobéissance civile, recueil d'expériences de militante altermondialiste, traité de néo-paganisme et plaidoyer écologiste et féministe (donc écofémiste) Rêver l'obscur : femmes, magie et politique est difficile à classer et donc génial.

Partant de sa propre expérience qu'elle théorise sans jamais adopter un ton docte, Starhawk tente d'esquisser les contours d'une nouvelle société où les rapports entre les être seraient basés non plus sur la domination mais sur le respect. Elle tisse une méthodologie des rapports de groupe (animation, place de chacun, célébration par des transes ou des danses collectives) et invite le lecteur à questionner sa place dans le monde. Elle en profite aussi pour distiller son expérience d'altermondialiste dans l'Amérique de Reagan, ou comment passer du désespoir le plus profond à l'activisme non-violent.

Starhawk est aussi une wiccane et parle de son rapport à la Déesse - le divin qui est en tout - et en profite pour dérouler en annexe une analyse solide et très politique du féminicide des sorcières au XVIe et XVIIe siècles.

C'est une lecture très dense mais vraiment passionnante. Cette édition de Cambourakis est en plus agrémentée d'une préface et d'une bibliographie formidable d'Emilie Hache, de deux des précédentes préfaces de Starhawk et d'une postface qui tente de replacer la pensée de Starhawk dans la société française du XXIe siècle.
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
dans la prison des femmes, durant le troisième ou le quatrième jour du blocus de Diablo, quand trois cents d ' entre nous étions entassées dans un gymnase froid et dormions sur des tapis, les unes contre les autres, d ' un mur à l ' autre, les gardes nous ont donné le choix suivant : quarante femmes de plus sont en train d ' arriver, vous pouvez les prendre dans votre pièce et augmenter l ' entassement, ou bien elles peuvent être mises dans une pièce séparée, encore plus froide.
Au lieu de nous organiser par groupes d ' affinités, nous avons commencé à discuter de la question toutes ensemble - ce qui est toujours une erreur. Le consensus marche mal dans les grands groupes, même aux meilleurs moments. Nous avions quinze minutes pour prendre une décision. La pression du temps est un autre facteur qui rend le consensus plus difficile.
Les sentiments s ' exprimèrent fortement. Beaucoup de femmes sentaient qu ' elles ne pouvaient pas supporter d ' être entassées davantage. D ' autres sentaient que les nouvelles femmes ne devraient pas être isolées. La tension causée par plusieurs jours de mauvaise nourriture et d ' inconfort physique commença à se manifester.
Même dans ces conditions, le processus de consensus marcha comme marchentles cconsensus : nous en sommes arrivées à deux solutions créatives. La première était que les nouvelles femmes aillent dans une autre pièce mais qu ' un passage libre soit autorisé d ' une pièce à l ' autre. Cette solution fut refusée par les gardiens. La seconde solution était que des femmes de notre groupe aillent dans l ' autre pièce, et que les nouvelles femmes viennent dans la nôtre. Les gardiens n ' ont pas voulu autoriser cela non plus. Les quinze minutes étaient passées et nous n ' étions pas parvenues à un consensus. Les gardiens prirent leur propre décision, tandis que nous avions toutes le sentiment d ' avoir été flouées par nous - même.
En réalité, nous n ' étions pas flouées, nous étions manipulées. Même si nous pouvions très bien voir, au moment même, qu ' on nous mettait dans une situationoù nous sserions amenées à nous diviser, nous ne voyons pas comment arrêter le processus. Rétrospectivement, nous aurions cependant pu comprendre, quand nos solutions ont été refusées, qu ' en fait on ne nous donnait aucune chance de prendre une décision qui nous convienne. Nous aurions pu alors refuser de coopérer à ce manège illusoire. Notre retrait aurait rendu la situation plus claire, montré que les gardiens, et pas nous, étaient responsables des conditions que nous étions forcées de subir.
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Retrouver notre pouvoir personnel est un voyage qui guérit, mais il n’est pas facile. Car la psyché humaine se forme à partir des relations qu’on a avec les autres gens, les choses et les institutions. C’est un miroir de la culture. Les relations qui nous sont familières et les institutions de notre culture sont liées au pouvoir-sur. Aussi nos paysages intimes sont-ils ceux des récits de la mise à distance et sont-ils peuplés de créatures qui dominent ou doivent être dominées. Pour nous libérer, pour retrouver le pouvoir du-dedans, le pouvoir de sentir, de guérir, d’aimer, de créer, de donner forme à notre avenir, de changer nos structures sociales, nous pouvons avoir à nous battre contre nos propres formes de pensée. Nous pouvons avoir à changer notre territoire intime autant que l’extérieur, et à nous confronter aux formes d’autorité que nous véhiculons en nous. Car nous faisons la culture à notre image, comme elle nous fait à la sienne. Si nous n’acceptons pas de nous confronter à nous-mêmes, nous risquons de reproduire le paysage de la domination dans les structures mêmes que nous créons pour combattre l’autorité. Le changement est effrayant, les sorcières ont un dicton : « Où il y a de la peur, il y a du pouvoir. » La culture de la mise à distance enseigne aux hommes à nier la peur, aux femmes à se laisser contrôler par elle. Mais si nous apprenons à ressentir notre peur sans la laisser nous arrêter, la peur peut devenir une alliée, un signe qui nous dit que quelque chose que nous avons rencontré peut être transformé. (p. 97)
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Je me sens aussi dans une curieuse relation avec ce qui, dans ce livre, concerne la sexualité, peut être parce que je suis maintenant d ' âge mûre. L ' énergie sexuelle ne diminue pas nécessairement avec le temps. En fait, je trouve que l ' âge et peut être la pratique ont plutôt approfondi le plaisir et l ' intimité que je trouve dans la sexualité. ( J ' admets que cela peut venir de mon partenaire actuel. ) Ce qui a diminué, c'est ma tendance à parler du sexe,à théoriser à ce sujet, et à attribuer la plupart des malheurs du monde à la répression de la sexualité. D ' un autre côté, si nous examinons l ' ensemble des problèmes auxquels nous sommes confrontés actuellement, la virulence et la violence du mouvement contre l ' avortement, la forte haine envers les lesbiennes, les bisexuels et les homosexuels, nous devons conclure que la peur et la méfiance que suscite la sexualité sont à la racine de beaucoup de conflits en cours.
Je suis toujours d ' accord avec ce que j'ai écrit en 1988 à propos du sida :
À cause du sida, nous devons exprimer notre sexualité avec une prudence nouvelle. Dans une culture qui craint et déteste l ' érotisme, l ' émergence du sida devient le prétexte de préjugés et d ' une persécution accrus contre ceux dont les désirs et les pratiques érotiques diffèrent de ce qui est prescrit. Le sida a révélé à quel point effrayant la culture dominante à tendance à dénier les vies et les intérêts des groupes de gens qu ' elle considère de faible valeur - homosexuels, personne de couleur et toxicomanes utilisant des seringues. La maladie a révélé un malaise plus profond au coeur de notre société, et découvert notre défaut d ' amour.
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Partie prenante de ce changement, la persécution des sorcières était liée à trois processus enchevêtrés : l ' expropriation de la terre et des ressources naturelles, l ' expropriation du savoir, et la guerre contre la conscience de l ' immanence, inhérente aux femmes, à la sexualité et à la magie.
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Par exemple, pendant les premiers jours du blocus de la centrale nucléaire de Diablo Canyon, une autre femme et moi avons ressenti la nécessité d'un rassemblement général le soir, pour chanter, faire des annonces, et créer un sens du groupe formé par le camp. Le blocus était clairement une structure ouverte et anarchique ; cependant, notre premier mouvement fut de chercher un responsable, quelqu'un qui semblerait avoir une position de leadership, pour lui demander : " Qui a le droit de convoquer une réunion? " Tout le monde nous répondit : "Faites-le vous-mêmes." C'est ce que nous avons fait, tout simplement en marchant partout dans le camp et en disant à la cantonade : " Nous organisons un rassemblement. "
Nous aurions très bien pu assumer une position d ' impuissance et passer la soirée à ronchonner sur le manque de sensibilité de nos leaders, incapables de comprendre que nous avions besoin d ' une réunion d ' ensemble.
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Videos de Starhawk (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Starhawk
Herstory Starhawk VOSTFR 31 mars 2017 https://archivesherstory.com/ Starhawk, née en Californie, en 1951, est une théoricienne du néo-paganisme. Elle est une des voix les plus écoutées de l’éco-féminisme. Starhawk vit à San Francisco où elle travaille sur la tradition de la WICCA, tradition qu’elle a contribué à fonder au travers de cours, ateliers, camps et rituels publics avec pour objectif d’unir spiritualité et politique. Son livre Rêver l’obscur - Femmes, magie et politique est un best-seller, il est à la base de la création de mil- liers de groupes de sorcières dans le monde.
HERstory – des archives à l’heure des postféminismes La maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff a présenté du 21 janvier au 19 mars 2017, l’exposition HERstory – des archives à l’heure des postféministes, proposée par l’historienne d’art et commissaire d’exposition, Julie Crenn et l’artiste, Pascal Lièvre.
Grâce à Internet, les paroles et les écrits issus des différentes aires géographiques et culturelles sont accessibles, pourtant un problème de langage freine le développement théorique. HERstory se saisit de ce problème par un travail de traduction. Traduction: Emilie Notéris
Starhawk
Women and Spirituality Discusses the Witch 1989 42 s
Pagan Witch Ritual extrait de the Women and Spirituality trilogy from Alive Mind Media 1min 38 s 1989
Permaculture and the Sacred extrait d’une conférence de 1 h 24 mn Harvard Divinity School 2013 9 min
Spiral Dance with Starhawk Glastonbury (Crone) Goddess Confe- rence 4 min 48 s, 2014
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