B.O.A. - Intégrale

Une histoire de vampires... mais sans vampires à proprement parler.
Ici les "vampires" ont besoin de canines artificielles pour mordre quelqu'un, ce qui n'est pas particulièrement légal excepté dans certaines circonstances particulières. On a plutôt l'habitude d'aller acheter ses bouteilles de sang au supermarché.
D'ailleurs, quand, lors d'une pandémie, un vaccin mis sur le marché un peu trop précipitamment (ça vous rappelle rien?) transforme les vaccinés en les condamnant à boire du sang humain pour vivre (et sans force surhumaine, immortalité, jeunesse éternelle pour compenser... bref, une arnaque), une coopération se met en place. Les humains sains donnent leur sang, à titre d'impôt, lequel est distribué aux BOA (pour les groupes sanguins) selon les besoins.
Sauf que...
Bah oui, c'était trop beau...
Certaines personnes ont vite vu le profit qu'il y avait à se faire dans le trafic du sang.
Et des décennies après que cette collaboration a été mise en place, il n'en reste plus de trace.
Les humains sont soit parqués dans des sortes de goulag où ils sont exploités, soit fabriqués en série pour appartenir à de riches B.O.A qui vont pouvoir les vider de leur sang en toute légalité, soit essaient de survivre dans une ville qui leur est de plus en plus hostile.
La vie n'est pas tellement meilleure pour les BOA les plus modestes qui peinent à se fournir en sang dont le prix ne cesse d'augmenter.
Alors quand un homme d'affaire propose en exclusivité, pour une grande loterie, 6 humains immortels, que leurs propriétaires vont pouvoir vider de leur sang indéfiniment, on se dit qu'il y a mauvaise limonade.
Et effectivement, la création de ces "immortels" n'est que le début de quelque chose de bien plus grand et de bien plus sombre (si si, c'est possible, promis).
A partir de là, on se retrouve embarqué dans une histoire au rythme effréné, une histoire avec de nombreux aspects qui, s'ils semblent totalement indépendants les uns des autres, finissent toujours par se rejoindre. Ainsi on vole de trahison et vengeance en passant par la course au profit, la prostitution...
Il y a du combat, de la romance, du deuil...
On se dit qu'aucun personnage n'est à l'abri d'un coup du sort (le sort étant l'auteur !) et qu'à chaque page, on peut en perdre un (comme dans Game of Throne).
Jusqu'à la dernière page, on est sur les dents, on a peur pour les personnages auxquels on s'est attaché.
Il y a des personnages dont je me mefiais et j'avais bien raison, d'autre que j'ai imaginé affreux alors qu'ils étaient juste réservés, et d'autres encore que j'avais promis à l'enfer et qui finalement n'étaient pas si pourri que ça!
Il est rare que je lise les trois tomes d'une trilogie d'une traite. En général, même quand je lis une intégrale, j'ai besoin de faire des pauses. Mais là, non, il fallait que je sache! Et j'ai lu les 1424 pages de cette trilogie en un temps record !

Entre roman de vampires et de zombies, et scénario apocalyptique, BOA nous plonge dans un univers sombre et sordide, où le monde a été ravagé par un virus mutant (tiens, ça me rappelle quelque chose). Les humains sont élevés dans des fermes comme des vaches à lait pour pourvoir une population atteinte par le virus en sang, nécessaire à leur survie. Et bien entendu, le capitalisme s'est emparé de ce marché juteux pour enrichir les plus fortunés et saigner - dans tous les sens du termes - les plus démunis (tiens, ça aussi ça me rappelle quelque chose...).

Sur le papier, les ingrédients sont posés pour obtenir un récit plutôt intéressant et prometteur. Dans la pratique, j'ai été globalement déçue par cette trilogie. Bien que ces romans se lisent rapidement et aisément, il y avait beaucoup trop d'incohérences et de facilités à mon goût pour que je l'apprécie vraiment. A commencer par les personnages : je suis de celles et ceux qui accordent de l'importance au développement d'un personnage et des relations entre personnages dans un roman. Ceux de BOA sont pour beaucoup très stéréotypés : les 6 protagonistes sortent tous d'une bulle où ils ont été préformatés pour répondre à une demande précise. Malgré cela, ils ont, semble-t-il, un sens inné du combat pour parvenir à venir à bout de plusieurs adversaires à eux tous seuls, ou encore une capacité d'apprentissage hors du commun *spoilers Mention spéciale à Oxana qui apprend à conduire une voiture en seulement quelques minutes.... Les oies blanches du premier tome deviennent ainsi bien vite d'impitoyables vengeurs prêts au pire, même faire pleurer le grand méchant BOA ! D'ailleurs, on en parle de ce grand méchant dont la seule justification de ses actes se résume par cette phrase : "Parce que les humains ne servent à rien" ? Best motivation ever ! Mais au regard de la tournure du roman et à la torture des 100 dernières pages, je me suis prise à penser qu'il n'avait pas complétement tort...

Bon, et les relations entre personnages dans tout ça ? Certaines relations amoureuses sont soit hautement prévisibles (coucou les gros sabots) ou passent complètement de manière anecdotique. Les personnalités des personnages n'ont aucune nuance ni profondeur. Par contre, nous savons tout de leur garde-robe ! Il est bien dommage que le récit alterne principalement au travers des points de vue d'Oxana et Cléo, dont les états d'âme les poussent parfois (souvent) à prendre des décisions incompréhensibles.

Concernant l'intrigue, même si l'idée de départ n'est pas totalement novatrice, le coup de la loterie ajoutait une ficelle intéressante. Mais cela ne dure que le temps du premier tome. Dans le second tome, les protagonistes se retrouvent confrontés à des personnes plus tordus les uns que les autres. le dernier tome est celui qui aura eu raison de ma patience et de mon intérêt, avec un arrière goût de fin hâtée et peu crédible... Car oui, après 1380 pages à nous raconter que les BOA sont tous des sadiques assoiffés de sang, ils deviennent soudain les meilleurs amis des humains après une attaque de Charognards qui a soulevé un élan de solidarité sans précédent ! .... Et coucou l'antidote miracle qui me fait me demander pourquoi je viens de me farcir 1400 pages !!

Bref : tout cela manque grandement de subtilité à mon goût. Dommage...

Voici mon neuvième coup de coeur de l'année (je vous rassure, je ne spoile pas, je ne fais que reprendre le prologue) :

Il était une fois un monde post-apocalyptique où une forme mutante du virus Ebola et son premier vaccin ont fait des ravages chez les êtres humains et dont les conséquences ont provoqué une nouvelle guerre mondiale. Aujourd'hui, les hommes ont trouvé une sorte de terrain d'entente : les humains non infectés, appelés les Sacs à Sang, doivent laisser les "autres", appelés les B.O.A, se nourrir de leur sang, afin de préserver les deux espèces... Mais que se passe-t-il si on se rebelle ? Et bien, l'on rejoint la troisième catégorie d'humains, les Charognards, des êtres ne se nourrissant que de sang et qui ont tout perdu à part leur instinct de survie... Au fil du temps, les Sacs à sang sont devenus les esclaves des BOA. Et cette année, pour fêter les 25 ans de la loterie, six Sacs à sang bien particuliers sont en jeu... L'histoire commence ici, c'est dire si dès le départ le contexte est déjà bien planté.

Pour les fans de dystopie, je ne peux que vous conseiller cette saga.

J'ai été embarquée dès les premières lignes du premier tome, où l'on est mis dans le bain dès le début. C'est plein d'action, on n'a pas le temps de s'ennuyer. On suit les différents personnages avec plaisir, on vit les événements avec eux, on s'attache beaucoup à eux.

L'écriture est fluide, les chapitres courts, et la lecture dynamique.

Je repousse cette lecture depuis le début de l'année, à cause de son poids (il est très lourd !) et de ses 1424 pages. Mais j'aurais dû la lire bien plus tôt : j'ai adoré !

Vous avez aimé les Hunger Games ? Alors n'hésitez pas : foncez !

[Lecture octobre 2020]

Je vais avoir un peu de mal à vous parler de ce livre, mais je vais essayer de le faire au mieux.

L'histoire commence parfaitement bien et je me laissais emporter par le destin de ces ados. Ils sont été choisi pour être le lot à une grande loterie, il y a de quoi d'être révolté, surtout qu'ils ne sont au courant qu'au dernier moment. Si au début, j'ai aimé la détermination et la combativité d'Oxanna, je trouve que ça ne dure pas. C'est dommage, car c'est elle qui insuffle le courage, la force de se battre et surtout l'espoir. L'histoire pers son souffle et mon intérêt avec. J'ai poursuivis ma lecture, car je m'attendais à un sursaut et à cet élément qui nous fait frissonner, émouvoir ou même se battre à côté des personnages. A chaque fois, je me disais à oui, tout ça pour ça. Je m'attendais à quelque chose d'explosif que ça bouge et que je sois secouée, malgré toutes les péripéties, j'ai trouvé qu'il manquait d'entrain et de rythme à tout ça.

Ensuite, il y a des bonnes idées, les faits que les humaines soient dans des celliers à travailler toute la journée, j'ai trouvé ça vraiment bien. Cela nous embarque dans quelque chose de vraiment triste, injuste et noir qui nous fait forcément relativiser nos soucis. Ils sont asservis par des diadèmes qui leur déversent un poison qui les transforme en charognard assoiffé de sang. Les B.O.A qui doivent se nourrie de sang à cause d'une contamination suite à un vaccin, c'est innovant, car ce ne sont pas des vampires à proprement parler avec des crocs. le point que j'ai beaucoup aimé c'est la résistance, B.O.A et humain se battent pour que les sacs à sang soient bien traités. J'aurais aimé qu'ils agissent plus, qu'ils mènent des actions coup de poings et que je voit leur utilité. C'est dommage, car j'avais l'impression qu'ils restaient caché à attendre qu'il se passe quelque chose pour intervenir.

Au tout début, j'ai beaucoup aimé Oxanna, car elle me faisait penser à Katniss dans " Hunger Games ". Je pensais que ce sera elle qui mettrait des bâtons dans les roues à l'adversaire et qu'elle prendrait les choses en main. J'ai aimé son tempérament et les liens qu'elles tissent avec les autres. Son côté un peu farouche et courageuse m'ont séduite, même si je trouve qu'elle le perds au fil des pages. Elle devient plus téméraire et inconsciente du danger et ce côté là par contre m'a bien agacée. Kael est le personnage masculin que j'ai le plus aimé, car il est loyale avec les personnes qu'il aime et très intelligent. Il réfléchis et agis en ce souciant des conséquences. Il est un peu la conscience d'Oxanna, je trouve, même si celle-ci ne l'écoute jamais.

L'auteur n'a pas spécialement su m'embarquer avec lui dans cette dystopie ou alors j'en attendais trop. Son écriture est vraiment facile à lire, très légère et agréable.

En bref: Je pense qu'il est inutile de trop en dire sur ce livre, je pense qu'il n'était pas fait pour moi, malgré les choses positives que j'ai soulevé.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..

J'ai acheté ce livre car très attirée par la couverture et le résumé… Et bien je ne suis pas déçue !!
L'intégrale regroupe donc 3 livres, autour de 6 personnages principaux qui sont : Alex, Oxana, Cléo, Denys, Sam et Kim. Mais nous avons aussi des personnages secondaires très important : Kael, Jarel, Babette, Wolf, Steel…
Nous sommes dans un monde post apocalyptique, des années plus tard…
L'histoire est vraiment palpitante, addictive, le context premier reflète l'oppression, la désillusion, le mystère autour d'une loterie malsaine… on découvre un système immoral et sombre.
Nous découvrons "Liberté" la ville "lumière" qui finalement n'est pas aussi belle et prometteuse qu'il semble. On suit des personnages pleins de hargnes, avec des vrais sentiments fort .: amour, amitié, volonté d'agir... On a peur pour eux, on espère… L'adrénaline coule dans nos veines comme dans celles des personnages.
La fin est pleine d'action, de rebondissement, on a le coeur serré d'angoisse jusqu'aux dernières actions.
Un livre addictif.

P.S : en plus j'ai réalisé en faisant ma critique sur booknode sur Magali Laurent à écrit dans le recueil : "Il était une fois…" au profit de l'orphelinat BETHANIE, pour lequel j'ai aussi participé ! du coup ça me rends toute joyeuse !