Gilles a un pépin, nous dit-on.
L'oiseau. Il s'appelle
Gilles, vous pourriez nous rétorquer, incrédule?
Balayant l'élément de la main, nous nous permettrons d'insister,
Gilles a un pépin.
Où est le souci, diriez-vous?
S'étouffe t-il avec une pomme, ce petit?
Il est vrai qu'une grosse pomme pour un oisillon, c'est énorme.
Mais non, vous n'y êtes pas, chers lecteurs!
Gilles est tombé de son arbre, sorti de son coco cassé tout tourneboulé et il cherche à manger.
Et le pépin dans l'histoire?
Connaissez-vous la fable du corbeau et du renard
De La Fontaine?
Et bien, cela y ressemble Mais il n'y aura pas de fromage dans l'histoire( à priori). C'est un oisillon qui a échappé là au corbeau qui elle ( c'est une maman) voit la faim du renard arriver aux dépends de son tout-petit.
L'auteur est aussi adroit qu'un renard avec le rythme du texte et des pages, nous renvoyant à un jeu de va et vient entre la mère,
Gilles et le Renard (de la sieste du rouquin à son réveil), tandis que le pauvre innocent picore le sol.
Cela ne manque pas d'humour et les petits lecteurs devraient s'amuser de la situation tendue, du suspens qui graduellement monte.
Ah!
Gilles a trouvé un ver!
Mangera mangera pas le ver de terre, mangera mangera pas le
Gilles.
Mais peut-être que la maman corbeau sur son arbre perché connait-elle les fables, cette maligne, c'est fort utile