Un livre très intéressant sur une personnalité oubliée qui avait pourtant des idéaux forts qui pouvaient choquer à son époque: végétarien, féministe et homosexuel, il s'intéressait déjà au XIXe siècle à l'écologie et rêvait d'une vie en communauté dans la nature.
J'ai apprécié ma lecture, mais je n'y ai pas trouvé toutes les réponses à mes questions. J'avais l'impression que l'on restait à la surface des choses, et excepté en ce qui concerne ses opinions politiques je n'en sais pas beaucoup plus sur les autres sujets que ce qui était donné dans le résumé. J'étais particulièrement curieuse de connaître le fonctionnement de sa communauté, la façon dont elle était régie etc; mais le sujet n'est abordé qu'en détail dans des extraits donnés des textes de Carpenter (qui ne rentrent pas non plus dans les détails).
Pour conclure je vous le recommande si vous vous intéressez à ses idées politiques, mais je trouve que l'on en sait trop peu sur son rapport à la nature et à la vie qu'il menait en communauté.
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Quant à moi, j'admets éprouver un grand plaisir à être témoin des Economies de la vie - et comment rien ne semble devoir être gaspillé, comme les mêmes pierres qui heurtent la pelle dans le jardin deviennent précieuses lorsqu'il faut aménager des chemins ou réaliser des drainages. Les chapeaux trop usés sont découpés en lanières pour fixer des plantes grimpantes aux murs, le cuir des vieilles chaussures peut être également utilisé à cet effet.
Présentation de l'essai "Écologies déviantes" par son auteur Cy Lecerf Maulpoix