Anne Cécile Lecuiller
Anne Cécile Lecuiller (Autre)
Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Anne Cécile Lecuiller (Autre)
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Résumé :
À l’ouverture du roman, des herbes s'écartent sous les yeux du narrateur. Et ce qu'il aperçoit c'est… son personnage.
Mu par le désir, il se met alors à poursuivre, sur un chemin qui est celui du roman en construction, ce qui a eu l’intensité fugace d’une vision. Celui, celle, qu’il poursuit va constamment se dérober ou se donner par fragments. Un enfant ou une femme ? Une fille ou un garçon ?
Car c’est par lui-même que le narrateur est suivi. Par ses ... >Voir plus
Mu par le désir, il se met alors à poursuivre, sur un chemin qui est celui du roman en construction, ce qui a eu l’intensité fugace d’une vision. Celui, celle, qu’il poursuit va constamment se dérober ou se donner par fragments. Un enfant ou une femme ? Une fille ou un garçon ?
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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CE QU'EN DISENT LES LECTEURS
"J'ai parcouru ce champ de mines émotionnel en sautant sur chacune d'entre elles avec méthode et délectation. J'en reste un peu secoué, mais il s'est passé quelque chose d'important. (...) Un roman ? Mais aussi un poème en prose, où chaque mot est serti à sa place,"celui-là et aucun autre", avec une impitoyable nécessité (...) Merci pour le voyage, pour l'intranquillité."
"Sorcière, tu nous a volé à tous les herbes qui s'inclinent et s'écartent au vent, et jusqu'à notre dernier jour nous y verrons ton visage et nul autre."
---
"l'ayant achevé ce texte il ne m'en restera rien" écrivez-vous dans LES HERBES. Au lecteur de convoquer ses propres fantômes, sa propre enfance, sa propre solitude, son propre questionnement. "
"Vous écrivez votre prose comme une poésie et les mots sont placés comme de petites pierres précieuses sur un fil doré en équilibre, en légèreté, en grâce...un travail de haute joaillerie... Et je ne parle pas de l'émotion qu'elles suscitent, c'est remarquable de sensibilité... Merci pour ces beaux moments de lecture."
"Je viens de finir “Les Herbes" ; je l'ai lu d'un trait (...) J'ai beaucoup aimé, très belle écriture, fluide, poétique, envoûtante et lancinante. C'est un vrai plaisir de lecture.
Merci pour ce beau texte."
---
"Votre style d'écriture est unique, vous savez captiver le lecteur par le ressenti qui vibre en vous."
"J'ai parcouru ce champ de mines émotionnel en sautant sur chacune d'entre elles avec méthode et délectation. J'en reste un peu secoué, mais il s'est passé quelque chose d'important. (...) Un roman ? Mais aussi un poème en prose, où chaque mot est serti à sa place,"celui-là et aucun autre", avec une impitoyable nécessité (...) Merci pour le voyage, pour l'intranquillité."
"Sorcière, tu nous a volé à tous les herbes qui s'inclinent et s'écartent au vent, et jusqu'à notre dernier jour nous y verrons ton visage et nul autre."
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"l'ayant achevé ce texte il ne m'en restera rien" écrivez-vous dans LES HERBES. Au lecteur de convoquer ses propres fantômes, sa propre enfance, sa propre solitude, son propre questionnement. "
"Vous écrivez votre prose comme une poésie et les mots sont placés comme de petites pierres précieuses sur un fil doré en équilibre, en légèreté, en grâce...un travail de haute joaillerie... Et je ne parle pas de l'émotion qu'elles suscitent, c'est remarquable de sensibilité... Merci pour ces beaux moments de lecture."
"Je viens de finir “Les Herbes" ; je l'ai lu d'un trait (...) J'ai beaucoup aimé, très belle écriture, fluide, poétique, envoûtante et lancinante. C'est un vrai plaisir de lecture.
Merci pour ce beau texte."
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"Votre style d'écriture est unique, vous savez captiver le lecteur par le ressenti qui vibre en vous."
Citations et extraits (2)
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Le monde du narrateur dans LES HERBES, ce sont aussi ce qu'il appelle ses "petits papiers" où le texte vient, ne vient pas, s'enfuit sitôt écrit - et publié ?! - et le laisse finalement toujours sur la rive de l'écriture...
"Petits papiers (Carnet 2 - 20/07/2011)
Se « mettre » à écrire c’est comme une machine qui est lancée et se « mettrait » progressivement en route. Un jour, mystérieusement, elle s’emballe.
Impression d’une folie de l’espace sur la feuille blanche, qui court, s’échappe, m’échappe – l’ayant achevé ce texte (peut-être ?), il ne m’en restera rien, l’Écriture, le fait d’écrire, le texte écrit, s’enfuient comme si s’écoulait du sable, sans laisser de trace. Lorsque le texte s’achèvera (peut-être ?) rien n’en aura été transformé, je me retrouverai nu –, quelque chose que je ne peux saisir, comprendre, qui va m’entraîner au bout des terres. Au-delà de tout. Plus loin que je ne voudrais. M’entraîner peut-être au fond des eaux dormantes, des eaux profondes, des eaux d’ici. De leur mémoire secrète toute de transparences et d’opacités, enlacements d’algues et de joncs pliés, ployés, entortillés, verdâtres, filigranes d’ors et d’argent, ombres furtives passant, monde de cristaux lucides et de silences superposés."
(extrait du roman LES HERBES - récemment paru aux éditions du Lys bleu)
"Petits papiers (Carnet 2 - 20/07/2011)
Se « mettre » à écrire c’est comme une machine qui est lancée et se « mettrait » progressivement en route. Un jour, mystérieusement, elle s’emballe.
Impression d’une folie de l’espace sur la feuille blanche, qui court, s’échappe, m’échappe – l’ayant achevé ce texte (peut-être ?), il ne m’en restera rien, l’Écriture, le fait d’écrire, le texte écrit, s’enfuient comme si s’écoulait du sable, sans laisser de trace. Lorsque le texte s’achèvera (peut-être ?) rien n’en aura été transformé, je me retrouverai nu –, quelque chose que je ne peux saisir, comprendre, qui va m’entraîner au bout des terres. Au-delà de tout. Plus loin que je ne voudrais. M’entraîner peut-être au fond des eaux dormantes, des eaux profondes, des eaux d’ici. De leur mémoire secrète toute de transparences et d’opacités, enlacements d’algues et de joncs pliés, ployés, entortillés, verdâtres, filigranes d’ors et d’argent, ombres furtives passant, monde de cristaux lucides et de silences superposés."
(extrait du roman LES HERBES - récemment paru aux éditions du Lys bleu)
"Et les herbes de la rive s’ouvrirent. Lentement. Comme si une main soigneuse les avait écartées.
Mais ce n’était pas une main, c’était un visage aigu de jeune fille, avec de grands yeux (bruns ? Verts ?) écarquillés, presque un visage d’enfant, qui venait de se glisser dans l’ouverture, l’agrandissant du menton, posant sur ce qu’il avait devant lui le regard à la fois étonné et avide de celui qui a fait un long voyage et découvre le Nouveau Monde.
Le Nouveau Monde l’effraya, elle s’enfuit.
La jeune fille."
LES HERBES ou La déchirée - Ouverture du roman
Mais ce n’était pas une main, c’était un visage aigu de jeune fille, avec de grands yeux (bruns ? Verts ?) écarquillés, presque un visage d’enfant, qui venait de se glisser dans l’ouverture, l’agrandissant du menton, posant sur ce qu’il avait devant lui le regard à la fois étonné et avide de celui qui a fait un long voyage et découvre le Nouveau Monde.
Le Nouveau Monde l’effraya, elle s’enfuit.
La jeune fille."
LES HERBES ou La déchirée - Ouverture du roman
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