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EAN : 9782408018344
576 pages
Milan (17/03/2021)
3.91/5   47 notes
Résumé :
Atlanta, 1890, Jo est une jeune Chinoise, domestique le jour et chroniqueuse pour le journal de la ville la nuit. Elle tente de bousculer les mentalités et de trouver sa place dans une société profondément sexiste et raciste.
Un roman historique et initiatique palpitant qui montre le combat de Jo pour sortir de la misère avec son père adoptif.

Une héroïne inspirante dans un roman intelligent, tout en nuances, avec des personnages très travail... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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On est en 1890 à Atlanta, et il y a des gens qui vivent une Vie vue d'en bas...
Jo est d'origine chinoise, elle habite avec son père adoptif, clandestinement , dans le sous-sol d'un immeuble Aussi , c'est vraiment, vue d'en bas qu'elle regarde le monde, qu'elle apprend le monde. Car dans ce sous sol , il y a des tuyaux et c'est ainsi qu'elle a pu s'instruire, se cultiver . en écoutant les conversations qui ont lieu à l'étage entre les trois membres de la famille Bell qui tiennent le journal local.
La vie vue d'en bas, car Jo travaille pour une chapelière, et bien que ce soit une employée extrêmement douée, elle ne pourra jamais monter en grade, elle sera juste tolérée et surexploitée...
La Vie vue d'en bas, parce que lorsqu'on est une personne de couleur et qu'on croise un Blanc, il faut descendre sur la route , afin de lui laisser la place, en signe de respect, et de soumission.
La Vie vue d'en bas, parce que Jo , rencontrant un joli succès, en écrivant anonymement et gratuitement des rubriques sous le nom de Miss Sweetie
qu'elle propose aux Bell, elle n'aura jamais son nom en bas de son article.
La loi se fait de plus en plus dure envers les Noirs et les Coolies, désormais , ils n'ont plus le droit de monter à l'avant du bus. Ne pas faire de vagues, rester à sa place, tout en bas de l'échelle sociale, telle est la vie qui attend Jo.
Mais la jeune fille a un fort caractère et saura louvoyer, et avoir plus que ce qui lui est offert - permis serait le mot juste...
Jusqu'à la moitié du roman, j'avais un coup de foudre pour cette auteure au ton si rafraîchissant, si amusant et pour tout ce que j'apprenais. Je ne savais pas du tout que les propriétaires terriens américains avaient fait venir des Chinois pour remplacer les esclaves noirs affranchis...
Hélas, son héroïne au fil des pages est un peu trop douée en tout et Stacey Lee, s'éparpille perdant de son mordant et de son efficacité. Jo est une excellente chapelière, puis elle écrira des rubriques mordantes et pleines de caractère, à dix-sept ans, puis excellera aussi comme jockey et c'est là qu'elle m'a perdue... Cette bifurcation vers un autre défi, une autre victoire ne m'a pas intéressée, je comprend où elle veut nous amener, mais je trouve qu'il y a beaucoup trop de chemins, là où aurait dû se trouver uniquement les thèmes du racisme et du féminisme, l'émancipation d'une jeune fille.
Et si vous rajoutez un secret de famille et une amourette, l'histoire gagne forcément en suspens, mais perd en impact politique, social. Mais peut-on reprocher à un auteur de vouloir dire plein de choses quand le ton est si chouette ? C'est ce que je retiendrai : une jolie plume impertinente et amusante qui vient "alléger " des faits historiques...
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Note de l'autrice en postface : « Avez-vous été surpris-es d'apprendre que les propriétaires terriens du Sud des Etats-Unis avaient fait venir des Chinois pour remplacer les esclaves dans les plantations durant la Reconstruction, après la guerre de Sécession ? »
OUI, et c'est un des points forts de ce roman : enseigner une page d'histoire méconnue. Et de manière agréable, car il s'adresse à de jeunes adultes.
Autres richesses de l'ouvrage :
• quelques personnages dont Jo, bien sûr, vive & drôle, même si son audace et sa connaissance de certaines 'choses de la vie' sont bien peu crédibles eu égard à son âge et ses conditions d'existence
• la sagesse des anciens, avec moult métaphores et dictons (chinois ?) bien sentis ; l'exercice est pourtant délicat, cela aurait pu donner un ton moralisateur pénible
• les lettres aux lecteurs de Miss Sweetie, pour jeter quelques pavés dans la mare sur la ségrégation et la place des femmes, en cette fin de 19e siècle à Atlanta (un pur régal !).
.
J'ai moins apprécié la trame romanesque, qui m'a rappelé celle de 'La vie qu'on m'a choisie'. Pas de copier-coller entre les deux (la plupart des thématiques sont différentes), si ce n'est le formatage 'best-seller', je suppose, avec manichéisme, et en prime amour des animaux pour surfer sur la vague écolo. Ici, un chien (glop-glop), mais surtout des chevaux au galop (pas glop).
.
Donc je n'ai pas aimé la fin, interminable et saturée de rebondissements attendus...
.
De ce roman, que je vais faire circuler autour de moi, je retiendrai cette idée : la difficulté pour les Chinois, dits 'coolies', de « se faire une place dans une société qui, comme les journaux, n'existe qu'en noir et blanc. » (p. 374)
Aussi méprisés et mal traités que les Noirs, mais encore moins prévus au programme. C'est dire !
Aberrant dans un pays dont le peuplement par des 'étrangers' (européens) est encore si récent à cette époque, et s'est fait en spoliant les populations indigènes de leurs terres. Déjà que la notion de 'Français de souche' me laisse perplexe, mais là...
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: Une aventure sur le racisme qui ne sera pas pour autant larmoyant.
" La vie vue d'en bas" racontera une période de l'Ouest américain plus civilisée depuis l'installation du chemin de fer.
Enfin presque.

1890. Bien avant les italiens, les irlandais, l'Amérique tendit ses bras et son rêve américain aux chinois et aux noirs, bien entendu.
Les grands lecteurs des aventures de la bande-dessinée Lucky Luke de l'auteur-illustrateur Morris s'en rappelleront, avec ses noirs logés aux basses besognes et ses chinois à la blanchisserie. Il était difficile de se trouver un talent quand tous les autres en étaient capables. L'instruction et le savoir-faire pouvaient pencher dans la balance mais cela suffisait-il pour être traité en citoyen égal?
Sans travail, pas de logement, sans logement, pas de travail.
Comment se dégoter une adresse lorsque l'on est illégaux sur le territoire?
Imaginez des familles vivant dans la cave de votre immeuble, jeunes lecteurs?
C'est un peu l'histoire de la jeune Jo, chinoise arrivée toute bébé dans un coin d'Atlanta à peine sorti de ses lois ségrégationnistes.

Elle a grandi là, dans les sous-sols d'un immeuble, au nez et à la barbe des étages du dessus.
Confiée par ses parents au vieux Old Gin, un ancien instituteur chinois, Jo fera ce que font les gens, vivre ou survivre. Mais pas en volant.
La jeune demoiselle tentera de tordre le cou aux idées racistes tenaces en cherchant des places qui paient pas trop mal. Toutefois, il est souvent difficile d'y rester longtemps si cela met en péril le commerce et incommode la clientèle, même si Jo est une bonne travailleuse respectueuse.

Le point de départ sera vraiment accrocheur, les lecteurs s'attacheront rapidement aux personnages et se demanderont comment il sera possible de s'élever dans une société qui fait des coudes pointues quoi que ces nouveaux arrivants fassent.
À peine congédiée d'un emploi d'employée dans une chapellerie appréciée, Jo désespèrera de trouver mieux et plus intéressant en terme de pénibilité du travail.
" La vie d'en bas" sera t'elle un passeport pour l'enfer?

Rassurez-vous, le récit est très loin d'être déprimant, bien au contraire.
Mais comment pourrait-on s'attendre à pouvoir rebondir vers un sujet plus léger avec un contexte aussi toxique?
L'auteure Stacey Lee se montrera habile.
Car ceci sera tout de même possible et cela fera les bonnes affaires d'un Journal local de la fiction siégeant dans l'étage.

Grâce à un conduit qui mènera jusqu'au sous-sol, Jo ne perdra pas une miette des déboires que connaîtra le Journal de la famille Bells. Difficile de survivre face aux concurrents lorsqu'on se refuse au scandales et aux commérages pour vendre, comme avec les fameuses confidences avec la colonne de Tante Edna . Les rubriques du courrier des lectrices a vraiment le vent en poupe avec le lectorat féminin.
Mais que veulent les femmes de l'Ouest?
Donner des conseils ménagers n'aura rien d'excitant. Quoi d'autres? Que voudraient-elles lire dans leur journal?

Jo semblera prête à tout avec des gens qui penseront différemment.
"... personne ne dit jamais ce qu'il pense vraiment, préférant une parade compliquée à une simple marche. Mais les Bells n'ont pas besoin d'une seconde Tante Edna. Il leur faut quelque chose de différent, de radical, pour atteindre deux mille abonnés d'ici avril. À quoi bon miser sur un deuxième cheval quand on peut avoir un dragon qui ne fait qu'une bouchée d'un canasson?...quelqu'un comme...moi. Avec ma langue bien pendue, je serais sûrement idéale pour répondre au courtier des lecteurs. J'aime le progrès et j'ai mes opinions..."

Stacy Lee nous fera découvrir ce monde encore redoutable et perfectible vu de plus bas, avec le front respectueusement baissé et les yeux humblement relevés, faisant raconter à la première personne son héroïne, toujours pleine d'espoir et, malgré le contexte social défavorable, bien consciente de sa valeur.
Jo sait-elle néanmoins lire, écrire, compter? On se posera forcément la question. L'instruction fera la différence entre tous ces gens.
Ça sera à voir.
L'auteure adoucira la situation en profilant aussi à l'horizon une romance possible avec Nathan, le fils des Bells, bien investi dans le journal et nourrissant des idées progressistes.
Le jeune homme s'adressera à Jo avec une indifférence de catégorie sociale qui nous le rendra rapidement sympathique. Jo est une demoiselle et lui un jeune bien élevé et prévenant, et c'est tout.

Au bout de 50 pages, vous serez embarqué dans l'opération très risquée de Jo pour avoir exceptionnellement voix au chapitre sur le monde dans lequel on lui a fait qu'une si petite place et nous raffolerons de sa politesse, de sa patience et de son regard aiguisé sous cape.
Ca sera très agréable de se plonger dans ce roman et l'idée est du départ captivante.
Nous espérerons avoir donné envie de le lire et , comme Jo, de ne rien lâcher.
Bonne lecture.
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Stacey Lee est une autrice américaine dont les oeuvres mêlent fiction contemporaine et historique. Deuxième roman de l'autrice traduit en français, La vie vue d'en bas nous entraine dans l'histoire des migrants chinois au lendemain de la guerre de Sécession.

Dans ce roman, nous découvrons Jo Kuan, une jeune femme de 17 ans, descendante des premiers migrants chinois aux Etats-Unis, dans la ville d'Atlanta à la fin du 19ème siècle. Jo, modiste aux doigts de fée, est pourtant renvoyée malgré son talent, parce qu'elle est une femme chinoise à la langue intelligente un peu trop déliée : il n'est pas bien vu par la bonne société d'Atlanta qu'une femme, qui plus est de couleur, puisse se permettre d'avoir un peu trop de sens de la répartie... Jo se retrouve contrainte de redevenir domestique dans l'une des maisons bourgeoises, sous la coupe de la jeune Caroline Payne, qui ne la porte pas dans son coeur.
Mais le soir, cachée dans le petit sous-sol où elle habite avec son père adoptif, Jo décide de lutter contre les nombreuses injustices qu'elle observe, en envoyant des articles à un journal local, signée du doux nom de Miss Sweetie, articles dans lesquels elle égratigne avec humour et subversivité les travers de la bonne société. Chroniques qui ne tardent pas à avoir leur petit succès, auréolé d'un parfum de scandale.

Cette histoire prend place à un tournant de l'histoire américaine, quelques années après la fin de l'esclavagisme et l'obtention des maigres droits par les personnes noires, et juste avant l'arrivée des lois ségrégationnistes. Au milieu de tout cela, on découvre l'histoire de ces migrants chinois qui ont peu ou prou remplacé les esclaves noirs, avec des conditions de vie inhumaines. Cantonnés aux métiers les plus difficiles, sous payés en raison de leur couleur de peau, et interdits de faire venir leur famille auprès d'eux.

Entre ces grands faits, on entrevoit les mouvements des suffragettes, ces mouvements féminins qui ont oeuvré notamment pour le droit de vote des femmes. On en découvre également les tristes dessous, avec ces femmes blanches qui refusaient de s'allier à des femmes de couleur, quand bien même elles cherchaient à obtenir les mêmes droits.

Jo est une héroïne à laquelle on s'attache immédiatement : elle est intelligente, déterminée, et entend bien se battre pour ses proches et amis. Sa plume est doucement caustique et il est intéressant de voir comment elle utilise ce qu'elle vit pour alimenter ses chroniques avec un style incisif masqué derrière d'intelligentes métaphores.
Elle utilise avec intelligence les colonnes du journal pour pointer avec humour et sarcasme les problèmes de société, notamment les injustices qui touchent les femmes et les personnes de couleur. Ces mots subversifs provoquent l'agitation de la société d'Atlanta, qui voit certaines femmes oser chevaucher une bicyclette ou questionner le sens d'un mariage, tandis que d'autres cherchent à pendre haut et court cette femme qui sème le trouble avec ses idées.

Ce roman est un véritable voyage dans le temps puisque Stacey Lee s'appuie sur des faits historiques réels, auxquels elle a ajouté quelques notes en fin de roman pour préciser certains éléments, notamment les lois ségrégationnistes qui ont frappé les personnes noires mais aussi les sino-américains. C'est un pan de l'histoire américaine assez méconnue je pense pour les européens et cette fiction historique est une excellente façon de se pencher sur ces faits.

Le style est fluide, l'autrice adoptant un rythme tranquille pour nous plonger dans cette histoire dont on devine assez facilement certaines révélations ou directions de l'intrigue. C'est sans doute le point faible de cette histoire qui, malgré l'importance des thématiques abordées, manque de tension dramatique. Tous les éléments sont présents pour avoir un récit qui nous prenne aux tripes quand on découvre les injustices flagrantes, le racisme assumé, mais l'autrice choisit des voies de résolution un peu trop faciles et, au final, manquant de réalisme au regard des mentalités de l'époque.

La vie vue d'en bas est une fiction historique agréable qui met en avant l'histoire des premiers sino américains, mais aussi les combats féministes et anti ségrégationnistes de la fin du 19ème siècle. Un roman aux thématiques importantes qui manque toutefois d'un peu de tension dramatique pour être véritablement parfait, mais qui se laisse lire avec plaisir.
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A la fin du 19ème siècle, la vie aux Etats-Unis était plus compliquée pour les noirs que pour les blancs. Cela reste vrai de nos jours pour une très grande majorité des noirs, même si c'est « moins pire » !
Le sort des « coolies » n'était alors pas enviable non plus.
Jo, jeune chinoise d'Atlanta en témoigne.
De fait, ces chinois ont été « importés » pour remplacer les esclaves noirs dans les plantations après la guerre de Sécession.

Le principal mérite de cet ouvrage est de rappeler ces faits et leur contexte. La couleur ne serait-elle finalement pas qu'un prétexte - comme toute autre différence (origine géographique, religion,…) pourrait l'être - pour soumettre certaines personnes à une domination injustifiable ? D'ailleurs la place des femmes dans la société américaine de l'époque est aussi mise en évidence.

Le récit abordable pour de grands adolescents. Sa lecture est agréable, même si certains personnages et situations sont si tranchés qu'ils tournent au clichés, bien que la 4ème de couverture prétende le contraire.

Merci à Babelio et à l'éditeur (opération Masse Critique).
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critiques presse (1)
Ricochet
16 juillet 2021
Sur un ton frais et plein d’humour, avec une trame amoureuse et une réflexion sur les origines du personnage de Jo, ce roman invite à redécouvrir l’histoire américaine sous un autre angle.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
o Chère Miss Sweetie,
Ma femme me parle plus. Je sais qu'elle est pas devenue muette, vu qu'elle parle toujours aux enfants et au chien. Ce qui s'est passé, c'est qu'elle a taillé les arbres trop tôt, et maintenant ils sont tout rabougris. Je lui ai dit qu'elle aurait jamais dû s'occuper de ce qui la regardait pas, et elle m'a dit que c'était moi le rabougri. Comment faire pour qu'elle me reparle ?
--- signé : Rabougri
o Cher Rabougri,
Le mot qui va changer votre vie est 'merci'. Comme une bougie capable d'en allumer mille autres sans voir diminuer sa flamme, la gratitude est un cadeau qui peut illuminer le monde. A votre tour de le partager.
Bien à vous,
--- signé : Miss Sweetie
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Chère Miss Sweetie,
J'ai trois jeunes enfants dont je m'occupe du matin au soir. Mais, bien que je les aime très fort, leurs disputes constantes vont m'envoyer tout droit à l'asile. Comment faire pour qu'ils arrêtent ?

Chère Mrs Cinglée,
Employez leur énergie à l'accomplissement d'un but commun, comme l'entretien d'un jardin, qui peut porter des fruits à plus d'un titre. Des boeufs en liberté piétinent le champ, mais une fois attelés, ils peuvent le labourer.
Bien à vous,
Miss Sweetie
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- Dis-moi, Jo, qu'est-ce qui nous différencie des animaux ?
- Notre capacité à ouvrir un bocal de cornichons ?
Elle sourit.
- La RELIGION, mon enfant. L'office est toujours à neuf heures le dimanche matin. Tu es la bienvenue.
- Merci, Madame.
Les Payne possèdent leur propre chapelle privée où ils invitent tous leurs domestiques. Quand vous êtes si riche, Dieu vient à vous.

(p. 65)
Commenter  J’apprécie          150
• Chère Miss Sweetie,
Mes soeurs et moi nous interrogeons : pourquoi les femmes doivent-elles souffrir plusieurs jours chaque mois ?
Cordialement,
--- signé : Ballonnée, Bougonne et Boutonneuse
• Chères Ballonnée, Bougonne et Boutonneuse,
Parce que l'alternative est encore pire, non ? Bien qu'ils aient le droit de vote.
Cordialement,
--- signé : Miss Sweetie
Commenter  J’apprécie          152
(...) expliquer toute une vie de méfiance est difficile. La justice et l'équité sont pour les autres, des parapluies qui ne protègent que certaines têtes. Les Chinois, eux, essayent juste d'éviter la pluie et, en cas d'averse, ils font avec, sachant qu'un jour la pluie s'arrêtera.
Commenter  J’apprécie          190

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