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Daniel Lemoine (Traducteur)
EAN : 9782809804775
330 pages
L'Archipel (06/04/2011)
3.41/5   11 notes
Résumé :

Détroit. Karen, mannequin d'une trentaine d'années, s'est fait flouer par son ex, Samir, un riche Irakien propriétaire d'épiceries fines - et aussi prêteur sur gages. Elle l'a quitté et il refuse de lui rendre les 300 000 dollars qu'elle lui a confiés.Quand une nuit, deux petites frappes font irruption chez Lou Starr, le nouveau compagnon de Karen - un Grec à moumoute bedonnant -, pour le délester des 9 600 dol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Karen, mannequin, vit depuis peu avec Lou Starr, un riche propriétaire de restaurants. Une nuit, 2 voleurs du dimanche, Bobby et Lloyd, viennent les cambrioler. le couple est séparé et menacé pour leur soutirer des gains de casino qui ne s'avèrent même pas là. Gardant son sang-froid, Karen voit là une excellente occasion d'utiliser leurs capacités. Elle propose aux cambrioleurs un coup qui devrait leur rapporter une sacré fortune. En effet, son ex-compagnon, Samir (accessoirement prêteur sur gage), lui doit de l'argent (299 560 dollars) qu'il se refuse à lui rendre. La jeune femme espère bien réussir à récupérer son dû grace à l'aide de Bobby et Lloyd. le coup est monté, le cambriolage a lieu mais la suite ne se passe pas du tout comme prévu... N'ayez crainte, Karen a tout prévu !

Voilà un casse tout simple qui se termine en effusion de sang : un homme est tué, un autre est dans le coma. le coffre se révèle vide lorsque l'on procède à son ouverture et Karen, elle, s'enfuit avec toute une clique d'hommes en colère et conscient d'avoir été arnaqués à ses trousses. C'est alors le départ d'une course poursuite trépidante qui durera tout le long du roman. Karen est poursuivi par Bobby et Lloyd. Bobby, joueur endetté auprès de Samir justement est poursuivi par O'Clair, le bras-droit du patron. Il y a aussi Ricky, bien décidé à prendre la place de patron de son oncle Samir, qui envoit 2 tueurs irakiens récupérer l'argent dérobé. Sans compter d'autres personnages dont je ne déflorerais pas le rôle. Vous l'aurez compris : dans cette histoire, tout le monde coure après tout le monde !

Peter Leonard, fils du célèbre Elmore, nous offre ici une histoire qui se déroule sur les chapeaux de roues. Pas de temps mort, des rebondissements à souhaits et des personnages variés. Deuxième roman à être publié mais premier à être traduit en France, "N'ayez crainte !" a recueilli les cautions de Westlake, Ellory, Connelly et j'en passe, la couverture et la 4ème se faisant un plaisir de nous le rappeler.
Sauf que pour moi, et bien, ça ne suffit pas...
L'intrigue est on ne peut plus classique : une banale course-poursuite pour récupérer le sac du magot. Rien d'autre ne compte que ce foutu argent. N'espérez donc pas une intrigue un peu fouillée avec une critique sociale, politique ou autre en arrière-fond.
Les "dialogues percutants" ne m'ont pas percutés, les trouvant même parfois vulgairement basiques. Je n'attends pas d'un gangster qu'il ait un langage châtié mais un minimum d'élévation littéraire ne ferait pas de mal.
Je n'ai pas relevé de "personnages hilarants" malgré le (seul) profil intéressant d'O'Clair qui, tel un warrior, se relève à chaque fois de tous les pépins qui lui tombent dessus. Karen, elle, m'a franchement agacée. Ma seule envie sur la fin : bon dieu mais faites qu'elle se fasse chopper, je n'en peux plus... ! Pour ma part, j'ai même eu un peu de mal au début à identifier qui faisait quoi et surtout comment chacun était connecté à un autre, tant les nouveaux personnages affluent au début du roman, tant les fils qui les relient sont nombreux.

Au final, ce roman n'est pas un mauvais roman, juste un banal polar qui sera parfait pour la distraction estivale et qu'on oubliera aussitôt lu. Si c'est ce que vous cherchez, n'hésitez pas.
Pour la comparaison, le dernier Coben m'a même semblé plus intéressant, mieux construit et mieux écrit.

Certains le compare à Tarantino, à Snatch... Si une adaptation ciné donnerait surement un de ces polars trépidants grand public que la famille apprécie de visionner dans le canapé du samedi soir, faut tout de même pas pousser....
Bref, n'est pas Elmore ou Quentin qui veut...

Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Karen et Lou, récemment fiancés, sont surpris dans leur sommeil par des cambrioleurs qui veulent mettre la main sur l'argent que Lou vient de gagner au casino. C'est l'aubaine pour Karen, qui commence à voir le vrai visage de Lou et qui n'a plus envie de l'épouser : elle en profite pour parler aux deux malfrats et leur proposer une affaire plus rentable. Il serait question de voler le coffre rempli d'une belle somme, celui d'un prêteur sur gage, Samir, son ex, qui ne lui a jamais rendu l'argent qu'elle lui avait confié mais l'affaire tourne mal. Samir est blessé, son cuisinier est tué et le coffre est vide, ce qui est loin de satisfaire les petites frappes qui commencent alors à douter de tout et qui demande des comptes à Karen …

Je ne connais que quelques histoires d'Elmore Leonard, celles qui ont été adaptées en film, mais je trouve que le fils, Peter, suit assez dignement les traces de son père. D'ailleurs, ce roman ferait un bon film sympa, pendant lequel on n'aurait pas le temps de s'ennuyer. On découvre une galerie de personnages plutôt haute en couleur, surtout au niveau des voyous, même si ceux-ci peuvent apparaître parfois clichés. L'histoire est un véritable ballet orchestré au quart de poil, avec des rencontres inattendues, des loupages dignes des Pieds Nickelés, et tout ce beau monde qui se croise et s'entrecroise de façon réjouissante pour la lectrice que je suis. Oh, bien sûr, cela ne révolutionne pas le genre car il y a quelquefois une sensation de déjà-vu dans le principe de base limite vaudevillesque mais cela n'a en rien empêché à ce que je prenne du plaisir à cette lecture, riant devant ces bandits bien souvent pitoyables et passant outre certains détails moins crédibles. du coup, avec tous les rebondissements sans temps morts, je n'ai pas vu les pages défiler ! Alors si Peter Leonard écrit un nouveau roman dans le même genre, nul doute que je le lirai car je ne boude jamais des moments de détente sans prise de tête tel que celui que je viens de passer !
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4 ième de couverture "Détroit. Karen, mannequin d'une trentaine d'années, s'est fait flouer par son ex, Samir, un riche Irakien propriétaire d'épiceries fines, et aussi prêteur sur gages. Elle l'a quitté et il refuse de lui rendre les 300 000 dollars qu'elle lui a confiés. Quand une nuit, deux petites frappes font irruption chez Lou Starr, le nouveau compagnon de Karen, un Grec à moumoute bedonnant, pour le délester des 9 600 dollars qu'il vient de gagner au casino, Karen a une idée... Elle leur fait miroiter une petite fortune s'ils l'aident à cambrioler la maison de Samir. Pour mener à bien l'opération, elle engage aussi une brute mal dégrossie tout juste sortie de prison. Et, bizarrement, le cambriolage part en vrille. Samir plonge dans le coma, l'un de ses employés est tué. Seul point positif, ils ont récupéré le coffre-fort. Mais quand ils l'ouvrent : il est vide ! Dispute, suspicion, un mort. Karen prend alors la poudre d'escampette. Persuadés qu'ils se sont fait berner, les deux survivants se lancent à sa recherche. Mais ils ne sont pas les seuls à vouloir lui mettre la main dessus. Un neveu de Samir, deux Irakiens et un ancien flic veulent aussi le magot".



Polar où l'on n'a pas le temps de s'embêter une seule seconde ni de reprendre son souffle. On pense immanquablement a Tarantino quand on lit ce livre car c'est aussi déjanté avec ses courses poursuites incessantes , ses fusillades, de l'hémoglobine et ses dialogues efficaces. La construction du livre avec ses flash back est intelligente et renforce l'intérêt de l'intrigue. Les personnages sont les archétypes parfaits des truands tels que l'on peut se les imaginer. Mais quand, pantelant, on repose le livre ,une fois la dernière page tournée, on ne peut s'empécher de penser que l'histoire est bien mince et qu'elle a un air de déja vu.

En résumé un livre distrayant aux qualités indéniables mais qui pêche par un manque d'originalité (pour le fond pas pour la forme).

Ma note 7/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Elmore Leonard est réputé pour être un auteur capable de bâtir des intrigues solides avec des personnages solidement décrits. Cela donne dans la majeure partie des cas des romans noirs bons voire très bons, n'ayant pas lu ses romans westerns. Ce qu'on peut dire c'est qu'Elmore Leonard prend le temps d'installer et la psychologie de ses personnages et son intrigue.

Peter Leonard, lui, n'a pas le temps. C'est un homme pressé. Il décrit une scène par un paragraphe, un personnage par une phrase, un dialogue par une ligne. Si on ajoute à cela que les chapitres sont courts, cela donne une impression de vitesse vertigineuse. Et comme le scenario est en béton et qu'il se passe quelque chose à chaque page, quand on ouvre ce livre, on ne le referme que bien tard dans la nuit.

Et des beaux personnages, on en a à la pelle dans ce roman : ils sont tous cinglés, désaxés, obsédés, tarés, avec plusieurs cases en moins. A la naissance, ils ont dû oublier de connecter deux neurones. Cela peut par moments impacter la crédibilité de certaines scènes mais la lecture en devient d'autant jubilatoire voire hilarante. Seule Karen, qui est parfois malmenée, arrive à manipuler, avancer ses pions, et s'en sortir.

Alors ce roman est à classer dans la catégorie des bons romans noirs, à la différence près que l'auteur a dû prendre des substances illicites pour écrire une histoire qui va aussi vite. La galerie des personnages tous aussi loufoques les uns que les autres en fait une lecture très agréable. Peter Leonard vient de se faire un prénom.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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A Detroit, Karen, mannequin d'une trentaine d'années, tente de récupérer les 300.000 dollars qu'elle a confiés à son ex, Samir, un riche Irakien propriétaire d'épiceries fines. Elle engage deux petites frappes et une brute tout juste sortie de prison. Mais le cambriolage tourne au vinaigre et Karen fuit, poursuivie par les nombreuses personnes voulant mettre la main sur le magot.
Si Donald Westlake, R.J. Ellory, Michael Connelly, Jim Harrison et, bien évidemment, Elmore, son père...ont encensé ce roman pour ma part je n'y est pas trouvé ce que l'on me promettait dans la quatrième de couverture : Drôle, féroce, rapide.
Rapide oui, pour le reste....
Le petit Peter n'a pas le talent de son père : on s'ennuie mortellement
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Lou Starr lisait au lit, le drap remonté à hauteur de la taille. Il avait réglé l'air conditionné sur vingt degrés et le compresseur, dehors, se mit en marche. Il rajusta ses lunettes, tombées sur le bout de son nez, et admira un nouveau parcours de golf de la PGA, Whispering Palms, dessiné par Robert Trent Jones II.
Il toucha, sur la fourrure de sa poitrine, le médaillon de la chaîne en or qu'il portait au cou.
- Tu veux voir le plus beau trou du monde ? demanda-t-il. Il inclina la revue vers Karen, allongée du côté opposé du king size : soixante centimètres de matelas entre eux.
Karen garda le silence. Elle était adossée aux oreillers et le drap, en biais sur sa poitrine, dévoilait la peau très blanche e son épaule ainsi que la courbe d'un sein. Elle regardait un feuilleton sur le Sony à écran plat accroché au mur.
- C'est un par cinq de cinq cent cinquante mètres, le plus long du monde.
Il sourit, s'imagina au départ, face au fairway. Il exécute un ou deux swings de préparation avec son driver Fusion FT-3 et balance la balle à trois cents mètres. Hé, Tiger, fais mieux !
Le deuxième coup de Lou franchit un bunker et un obstacle d'eau... Sur le green en deux swings. Il prépare son putt, fait rouler la balle sur douze mètres en tenant compte de l'inclinaison de la pente : eagle !
Il eut un large sourire, ferma la revue et la posa sur la table de nuit. Il ôta ses lunettes de lecture, les mit sur le magazine et éteignit la lampe.
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Videos de Peter Leonard (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Peter Leonard

Jérôme Tolédano
Jérôme Tolédao, de la librairie Les Cyclades à Saint-Cloud, a lu "N'ayez crainte", le thriller de Peter Leonard. (l'Archipel, 6 avril 2011)
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