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Les amants de Baker Street tome 1 sur 2
EAN : 9791038119123
496 pages
MxM Bookmark (27/12/2021)
4.14/5   40 notes
Résumé :
Découvrez, au cœur du Londres victorien, les secrets bien cachés d'une romance interdite.

Londres, 1881.

Médecin militaire, John Watson vient tout juste d’être rapatrié d’Afghanistan. La guerre lui a tout pris. Sa santé, sa raison de vivre, son premier amour.

Brillant et excentrique, Sherlock Holmes est fasciné par les crimes et les énigmes, mais rongé par l’ennui et la solitude.

Par un coup du sort, les de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Il me tentait vraiment bien ce roman qui reprend les personnages emblématiques de Sherlock Holmes et du docteur Watson, mais avec une forte composante sentimentale.
Je me suis dit que ça changerait.
Le début m'a bien plu, le style est agréable à lire et les personnages sont bien campés.
Mais très vite, on entre dans l'intrigue policière et là, on constate que l'auteur a juste repris quelques épisodes des romans de Conan Doyle, “Une étude en rouge”, “Le signe des Quatres” etc….et comme je les ai déjà lu, j'ai été déçue car tout est prévisible.
La partie sentimentale est vraiment très présente et c'est le seul point d'originalité du roman au final, puisque tout le reste n'est qu'une redite des romans de Conan Doyle, même les noms des personnages secondaires sont les mêmes.
J'ai donc été déçue par ce roman plein de promesses mais qui s'est avéré poussif et très prévisible, et la partie sentimentale est certes particulière, mais ça ne suffit pas à rendre le roman palpitant.
Je remercie NetGalley et les éditions MxM Bookmark pour cet envoi.
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N'étant pas une amatrice de romance et lisant encore moins des romans M/M, j'ai longuement hésité avant de lire ce pastiche holmésien qui met en couple Holmes & Watson.

Non pas que j'aie un problème avec l'homosexualité. Juste que je n'aime pas que l'on mette en couple deux hommes qui, pour moi, n'étaient que des amis. Alors oui, c'était un petit défi pour moi que de lire ce pastiche.

Bon, crevons l'abcès directement : j'ai apprécié ma lecture, même si j'ai râlé de devoir encore lire "Une étude en rouge", même abrégée, puisque je l'avais déjà relue dans un autre pastiche ce mois-ci ("Sherlock, Lupin & moi – Les meilleures enquêtes de Sherlock Holmes" de Irene Adler).

J'ai apprécié les petites enquêtes qui se trouvaient à la suite de cette étude en rouge et j'ai aimé la manière dont l'autrice a changé des points dans "Le signe des quatre", afin de le faire correspondre avec son récit. Pas mal, bien trouvé, même si ça fait un peu too much.

Heureusement qu'il y a des gens ouverts d'esprits, dans cette époque victorienne qui emprisonnait les hommes coupables de sodomie. Dans ce récit, on a des tolérants. Trop ? Peut-être… mais je pinaille !

Par contre, ce qui m'a le plus dérangée aux entournures, c'est son Holmes… Alors oui, la relation qu'il va avoir avec Watson est bien amenée, mais elle manque de crédibilité (cela n'engage que moi) en faisant de Holmes un homme jaloux et pire, un Holmes "je marque mon territoire". Je ne le vois pas ainsi, mais ceci est personnel.

Qu'il ait des sentiments pour Watson, sans vraiment s'en rendre compte, c'est plausible et réaliste, pas besoin d'être Holmes pour le vivre. Mais, qu'il devienne un type imbuvable parce qu'il pense que son Watson va le tromper et partir avec une femme, là, je bloque.

L'autre point noir du roman, qui n'est pas un écueil non plus, c'est que je l'ai trouvé trop long. Les petites enquêtes sont bien menées, j'ai apprécié les suivre, mais 463 pages, c'est beaucoup, les enquêtes de Holmes étant plus agréables quand elles sont courtes (la preuve que la taille n'est pas importante).

De plus, Holmes fait des déductions sans qu'il nous explique ensuite ce qui lui a fait déduire que la femme couchait avec le plombier… Conan Doyle nous a toujours donné le cheminement des pensées de Holmes. Là, ça fait un peu tour de magie, esbroufe, sans que les lecteurs aient plus d'explications.

Malgré tout, l'un dans l'autre (oups), ces petits bémols n'ont pas vraiment entaché ma lecture, qui est restée plaisante, malgré mes petits grognements sur le Holmes de l'autrice (mais je grogne souvent sur les Holmes autres que de Doyle et de quelques élus qui trouvent grâce à mes yeux).

Si le roman n'est pas pour les enfants, en raison des relations sexuelles qui se trouvent dedans, elles n'en restent pas moins sobres et sans détails graveleux. Nous ne sommes pas dans un roman érotique, mais on comprend bien ce qu'il se passe entre les deux hommes…

Non, cette lecture n'était pas mauvaise du tout, je dirais même que dans l'ensemble, elle était bonne, ne fut-ce que pour la maîtrise du canon holmésien de l'autrice et sa plume, qui est agréable à suivre.

Pour le reste, je ne serai jamais fan du couple Holmes/Watson… Ceci n'engage que moi. Lirais-je les deux autres romans ? Peut-être… Pour Noël, quand j'ai envie de m'amuser à lire autre chose que mes lectures habituelles, je pourrais très bien lire le deuxième tome.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il faut savoir que je ne suis pas une grande fan de Sherlock Holmes, j'ai détesté les livres que j'ai lu et je ne m'y suis pas plus penché. Pourtant j'adore les films de Guy Ritchie et je suis très fan du couple Holmes/Watson. Donc ce livre m'intriguait. Et ce fut une belle découverte.

Les enquêtes sont des redites des livres, je me souvenais d'une étude en rouge, les autres je ne les connaissais pas vraiment, donc pour le coup, la redite ne m'a pas dérangé et j'ai découvert ce qui allait se passer en même temps que les personnages, et je pense que ça a joué sur mes sentiments pour ce livre. Sans doute qu'un féru de Sherlock Holmes pourrait trouver cela ennuyant. Pas moi.

La partie sentimentale, je l'ai adoré. John Watson est détruit par la guerre, il y a perdu son amant et a failli y laisser sa raison. Il est maigre, faible, et sa pension ne suffit plus. On va alors lui proposer de devenir colocataire d'un drôle de phénomène (séduisant en plus le phénomène) : Sherlock Holmes. Leur rencontre est haute en couleur et va faire débuter leur amitié sous de bons auspices. Amitié qui va se changer en amour au fil des pages. Franchement, j'ai beaucoup aimé. L'autrice sait bien doser son histoire, je les ai trouvé très attachants, voire même très mignons, surtout dans la première partie. La deuxième partie va être un peu plus sombre. D'autant plus que l'autrice respecte le canon, donc Sherlock est drogué à la cocaïne (chose qui me rend un peu malade). Et chose appréciable, les scènes de cul sont plutôt tronquées avec des très jolies ellipses, on sait ce qu'ils font sans détails peu ragoûtant et ça m'a satisfaite. J'avais très peur que l'autrice nous décrive par force détails leur relation sexuelle, ce qui n'est pas le cas. Merci.

Je l'ai dévoré, j'ai eu peur pour les personnages. J'ai aimé découvrir Sherlock et John, leur relation, comment leurs sentiments évoluent, ça m'a plu malgré le fait qu'ils devraient être parfois plus honnêtes avec l'autre et avec eux même (surtout Sherlock). Je suis vraiment contente de cette lecture. En plus j'ai trouvé que c'était bien écrit et très prenants. L'autrice a su doser entre l'aventure et l'histoire d'amour, on découvre aussi d'autres personnages qu'on va aimer ou pas (j'en veux encore à Gregson). C'était très touchant par moment, voire super émouvant.

En bref, une très bonne lecture, avec une fin qui me donne envie de me jeter sur la suite, même si ça devra attendre.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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j'ai beaucoup aimé ma lecture. Il faut dire qu'il y a des années que je m'imagine ces deux là faire autre chose que des enquêtes...
C'est assez déroutant de retrouver des personnages de cette manière : on les connait, mais sans vraiment les connaitre. J'avoue que j'avais peur d'être déçue, de ne pas réussir à me détacher de l'image déjà bien construite de ces deux mythes.
J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette vision de Watson : ses qualités le rendent tellement adorable. Pour Scherlock, il m'a fallu un plus grand temps d'adaptation, on a du mal à s'imaginer qu'il pense à autre chose qu'à ses énigmes et qu'il se rend compte de ses failles.
Le début du roman est très rapide, j'ai eu peur à un moment que cela me manque un peu, de prendre le temps de les voir construire leur relation, mais pas du tout ! Au contraire, si on ne s'attarde pas sur les hésitations du début, l'autrice réussit magnifiquement à nous faire ressentir les sentiments des personnages au coeur de leur relation et ça n'en est que meilleur..
La fin est somptueuse,Watson est formidable, c'est le vrai héros de ce roman.
je lirai la suite avec plaisir !
Merci d'avoir osé et d'avoir si bien réussi cette adaptation.
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Déjà, je souhaite vivement remercier les éditions Bookmark pour ce Service Press et pour leur confiance.

Sherlock Holmes n'est pas un personnage qu'il est nécessaire de présenter. Qu'on aime, ou non, il est impossible de ne pas connaître son nom et son mythe. Et, pour ma part, je dois dire que c'est un personnage qui m'a toujours fasciné. Alors, ce livre était la tentation même !

Comme beaucoup de gens, si j'en crois le nombre de fanfiction à ce sujet, j'ai toujours imaginé une histoire entre Sherlock et John, tant leur complicité et leur mode de vie sont complémentaires à mes yeux. Rien de parfait, mais juste sur bien des points. Et lire un livre qui met enfin en valeur et en avant ce couple me réchauffe le coeur.

Holmes est un génie incompris qui passe son temps entre l'ennui le plus total et la résolution de petite énigme qui n'égale jamais son intellect. Lorsqu'il va faire la rencontre de John Watson, il se dit que vivre avec lui ne sera sans doute pas trop désagréable et qu'à un moment donné ils pourront chacun reprendre leur route chacun de leur côté. Aah, si seulement il avait su…

John est brisé, tant physiquement que mentalement. Il est revenu de la guerre, mais parfois il en doute encore, mais sa rencontre avec Sherlock va lui apprendre qu'une nouvelle vie est encore possible. Une vie remplie de mystère, de crimes à résoudre, d'objets à retrouver et d'amour.

Autant dire que j'ai été conquise dès les premières pages de cette histoire. Je ne connaissais pas la plume d'Isabelle, mais elle est incroyable. Lorsque j'ai ouvert le livre pour la première fois, je me suis dit que j'allais lire le début et continuer plus tard quand j'aurais plus de temps. Résultat ? J'ai lu la moitié du livre d'une traite, sans m'arrêter et sans me rendre compte du temps qui passait. Si je n'avais pas été obligé d'arrêter, j'aurais sans doute continué ainsi jusqu'à la dernière page du livre.

Je suis tombé sous le charme de Watson, comme presque tous les personnages. Mais pour autant, même s'il m'a donné envie de le secouer à certains moments, c'est bien Sherlock qui a conquis mon coeur. Son esprit affûté, sa jalousie qu'il n'est pas sûr de comprendre lui-même et sa volonté d'impressionner John m'ont totalement plu.

Ce que j'ai adoré aussi dans ce livre, c'est qu'il n'y a pas qu'une seule enquête. Et, plus encore, que cela ne se passe pas sur quelques jours seulement. Ils vivent à une époque où deux hommes ne peuvent pas se mettre en couple de façon visible, donc c'est normal qu'ils ne se tombent pas dans les bras au bout de deux pages. Malgré un éventuel coup de foudre. Ici, l'histoire se déroule sur plusieurs années, et c'était très plaisant.

Sans surprise, il s'agit donc d'un coup de coeur pour moi. À tel point, que j'ai déjà acheté le tome deux et qu'il sera sans doute ma première lecture de janvier, dès que j'aurais fini mes autres services press. Car, au vu des derniers mots de ce tome un, je suis plus qu'intrigué par ce qui va se passer ensuite !
Lien : https://lecturesmmdoriane.wo..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
“Holmes lui lança un regard dubitatif. Watson fixa ses mains.
— En fait, hésita-t-il, j’avais espéré… Je dois vous avouer que je ne suis pas très enthousiaste à l’idée de m’y rendre seul. Si vous ne voulez vraiment pas, je trouverai quelqu’un d’autre, mais…
Comme Harry Boyle, par exemple ? termina Holmes en pensée, irrité. Il hésita encore quelques secondes, puis éteignit sa pipe et se leva pour s’étirer comme un chat.
— Si cela peut vous rendre service… soupira-t-il. Vous n’avez peut-être pas tort, après tout, un changement de décor pourrait me faire du bien. Je ne fais que ruminer depuis ce matin. Mais je ne resterai pas longtemps, je vous préviens !
Le sourire de Watson aurait pu illuminer une nuit sans lune.”
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“ En désespoir de cause, il décida de recourir à la méthode qu’il avait mise en place depuis leur emménagement à Baker Street : la diversion. Il se plaça devant le docteur et sortit théâtralement une loupe de sa poche.
Les yeux de Watson se rivèrent dans les siens, encore luisants de sa frayeur passée, mais déjà intéressés. Il leva un sourcil, l’air de dire « Qu’allez-vous en faire ? », et le détective sourit.
Regardez-moi, ordonna-t-il silencieusement. Ne regardez que moi, ne pensez qu’à moi. Le reste n’a pas d’importance pour le moment.”
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“Lestrade et Gregson échangèrent une moue de surprise. Ce n’était pas la première fois qu’ils invitaient Holmes sur une affaire, mais ce dernier n’avait jamais été si théâtral.
Le regard soupçonneux des deux inspecteurs se reporta sur l’homme auquel ils n’avaient pas vraiment fait attention jusque-là et qui regardait actuellement le ballet du détective avec des étoiles dans les yeux.
— Je rêve ou il essaie de l’impressionner ? souffla Lestrade à son collègue.
L’autre hocha la tête en pinçant les lèvres pour ne pas sourire.”
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Alors, au grand désespoir de Mycroft, Sherlock avait tendu tout son être, toute sa formidable volonté sur cet objectif. Il s’était progressivement immiscé dans les affaires de Scotland Yard, se trouvant toujours au bon moment au bon endroit pour émettre quelques suggestions, recueillir quelques informations… Jusqu’à ce qu’on accepte sa présence et que deux inspecteurs en particulier viennent spontanément lui demander son avis sur les cas les plus alambiqués.
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Il avait traversé brillamment ses années d’études, naviguant parmi les sujets les plus complexes sans grande difficulté. Puis les problèmes réellement intéressants avaient commencé à se faire rares, jusqu’à s’épuiser.
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