On ne peut nier que la charge de la contraception est quasi exclusivement une histoire de femmes. Les hommes ne s'y intéressent pas, mis à part pour le préservatif (qu'(ils boudent d'ailleurs souvent sous prétexte qu'il entraine un manque de confort ou de sensations) et encore.
N'oublions pas que la fertilité d'une femme se résume à la durée de vie de son ovule, soit 24h par cycle.
Certes, il existe une fenêtre de plusieurs jours avant, mais la fertilité masculine, elle, est active 365 jours par an !
N'est-il pas temps de faire de la contraception une histoire d'hommes et de femmes ?
Un soutif, c'est une enième façon de nous faire entrer dans la fameuse norme, celle des seins hauts et ronds. Une enième manière de faire en sorte que les femmes puissent se sentir mal dans leur corps, mal dans leur soutien-gorge qui ne leur va pas, souvent par manque d'information ou par manque de moyens - les soutiens-gorge de qualité coutent cher.
Cela nourrit les complexes. Or, on part du principe qu'une femme qui passe du temps à se dévaloriser en aura moins pour se révolter ! Ou en tout cas, qu'elle sera moins en confiance pour le faire.
L'éducation à la sexualité est primordiale ! Pour tenter de faire évoluer notre société, nous devons inculquer aux générations qui fréquentent actuellement l'école des notions importantes comme :
- placer le consentement au centre du rapport sexuel : le sien et celui du/de la partenaire ;
- ne pas définir la chronologie d'un rapport avec un schéma à suivre ;
- réévaluer l'importance de la pénétration ;
- ne pas considérer l'orgasme masculin comme le but d'un rapport sexuel...
Il existe beaucoup de guides de santé féminine, mais pas assez qui intègrent une dimension féministe...
Il était important pour moi de rédiger un ouvrage complet de santé féminine, féministe, avec ma vison d'ostéopathe, ma conception holistique du corps humain et, surtout du corps féminin, ainsi que sur toutes les idées reçues qui gravitent autour.
En France et en Europe, les tampons, serviettes hygiéniques, protège-slips et coupes menstruelles ne relèvent d'aucune réglementation spécifique, que ce soit pour leur composition, leur fabrication ou leur utilisation.