La génération Y est les personnes des années 80 et 90. Les auteures, de cette génération prennent ce qui se dit de cette génération et ce qu'il en est vraiment : individualistes, insolents, instables au boulot, indécis en amour, dopés au porno, ne croient plus en rien, ne votent pas, brûlent des voitures, incultes, veulent tout tout de suite, boivent et se droguent, sont de grands enfants. Oui, cette génération est individualiste mais pas pire que les X ou les bay-boumeurs. Ils sont plus changeants et veulent leur liberté, quitte à mois gagner. Ils ont aussi grandi avec les écrans et composent avec.
C'est intéressant de voir comment sa génération est vue par les autres et ce qu'il en est vraiment. Intéressant et on s'y retrouve.
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Un livre qui décrit très bien une génération mal aimé par ses aînés .Il y a des parallélisme fait avec les x.Les auteurs nous montrent que cette génération a des codes avec lesquelles elle se bat face à un monde qui est en mouvement permanent .Y je suis et je me suis reconnu dans l'essai .Un moment agréable.
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Un bon livre de sociologie, a la rencontre d'une génération. Pas trop de chiffres. J'y ai appris pas mal de choses intéressantes.
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Vision optimiste et rafraîchissante que celle de Myriam Levain et Julia Tissier, dont le livre est destiné à la génération Y, mais aussi aux parents qui désespèrent de l'avenir de leurs enfants.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Après les X, donc, voici les Y, assez mal vus. On leur prête tant de défauts que les deux auteures ont trouvé pertinent de partir de là. Ils sont accusés d’être «individualistes»,«insolents»,«instables au boulot»,de ne plus croire«en rien», d’être «incultes», de vouloir «tout, tout de suite»… Autant d’idées reçues que les deux jeunes journalistes décortiquent grâce à un habile va-et-vient entre le vécu des intéressés et l’expertise de nombreux chercheurs.
Lire la critique sur le site : Liberation
D'après Anne Muxel, politologue au Centre de recherches politiques de Sciences-Po (CEVIPOF),
nous sommes 4% à adhérer à un syndicat et 1% à un parti.
Dans un texte intitulé "L'engagement politique dans la chaîne des générations", publié en 2010, elle rappelait que ces taux n'étaient pas tellement plus faibles que chez les générations plus âgées.
La dépolitisation des jeunes fait écho à celle de tout le pays.
Globalement méfiants vis-à-vis de la politique, nous ne faisons plus confiance à nos gouvernants d'un autre âge pour protéger nos intérêts.
Leur vision du monde n'est de toute façon pas la nôtre, nous qui avons grandi après la chute du mur de Berlin et n'avons jamais connu la lutte à mort entre "l'impérialisme" et le "soviétisme".
Pourtant, s'il y a bien quelque chose que nous avons en commun avec eux, et qui fait partie de l'ADN de notre pays, c'est la culture protestataire, qui reste solidement ancrée dans nos mentalités.
Il est inutile de se forcer à adopter des codes dépassés puisque nous développons une nouvelle façon de devenir adulte. La notre, tout simplement.
A l'inverse des soixante-huitards, nous avons fait le deuil de certaines utopies comme la paix dans le monde ou l'égalité sociale.
Et si révolte de la jeunesse il y avait, notre slogan phare pourrait tout simplement être : "Soyons réalistes, exigeons le possible."
"On sent que c'est en chantier. Pour le moment, ce n'est pas terrible, mais d'un chantier finit toujours par sortir quelque chose de bien."
Y comme Romy - Myriam Levain, Julia Tissier et Louison
Romy Idol, presque 30 ans, presque un mec, presque un boulot. Romy Idol va sur la trentaine. Elle est seule ou presque – la plupart du temps, elle est célibataire. Enfant du divorce, elle...