Les singes vaquent à leurs occupations dans la jungle, juste à côté du désert, où ils ne vont jamais. Mais au loin, dans ce monde de sable, de pierres et de soleil, ils voient arriver un pingouin. Un pingouin qui s'arrête là, avec son sac à dos et son ombrelle.
Intrigués, les singes se hissent dans les branches et l'observent. Que fait-il là, tout seul ? C'est qu'il commence à ramasser des pierres, des bouts de bois... Drôle d'endroit pour construire une maison ! Mais... mais non, il ne construit pas une maison ! Il construit... un truc. Une dinguerie. Une pingouinerie.
Un petit singe le regarde plus attentivement que les autres. Tous les jours, le pingouin recommence, il fait une nouvelle pingouinerie. Ca donne envie de s'y mettre aussi ! Alors le petit singe se met à ramasser lui aussi des pierres et à faire ses pingouineries. Jusqu'à ce que lui et le pingouin s'y mettent à deux. Puis que les autres singes y prennent goût aussi !
A travers cette histoire, c'est évidemment le thème de l'art qui est abordé. Un art ici qui vient d'ailleurs, qui n'est pas compris tout de suite, il faut le temps que l'idée s'installe. Chacun voit une oeuvre d'une façon différente, la compose à sa manière. Et au final, c'est la singularité de chaque artiste qui le rend si précieux et qui nous enrichit.
C'est une très jolie histoire, toute simple et riche de sens. Elle permet de faire comprendre aux enfants que l'art est à la fois propre à chacun et que c'est aussi un moyen d'être relié aux autres. Les illustrations sont au diapason de l'esprit du texte, jolis, soignés et colorés sans être chargés.
Merci à Babelio et aux éditions Sarbacane pour cet ouvrage qui a fait une entrée remarquée dans la bibliothèque de mes garçons.
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