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2,91

sur 279 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Biographie ou roman ?

Vous ne trouverez pas dans ce livre une biographie structurée et chronologique de Jayne Mansfield. L'auteur a scindé son roman - puisque c'est ainsi qu'il le qualifie - en deux parties:
- l'accident routier qui entraina la mort de l'actrice
- une évocation des 8 derniers mois de sa vie

Le souci c'est que le récit de l'accident tient sur 50 pages et croule sous une masse de détails qui le transforme en rapport de police (Marque des véhicules des témoins, nombre de roue du camion qui a causé l'accident, année de construction d'un pont, ...). Cela donne à cette première partie un coté mécanique qui m'a presque amené à abandonner la lecture.

En lieu et place de cet inventaire inutile, j'aurais préféré en apprendre plus sur la vie de cette femme.
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Je ne comprends pas bien le concert de louanges (en plus du Prix Femina) qui accompagne "Jayne Mansfield 1967". le moins qu'on puisse dire, même s'il ne s'attarde que sur les derniers jours et surtout les dernières heures de l'actrice déchue, c'est que l'auteur n'aime pas son sujet. Quel portrait misérable et pitoyable il en fait, dégoulinant de vulgarité ! D'accord, au jour de sa mort la blonde actrice n'était sans doute plus que l'ombre de ce qu'elle avait été, mais j'ai trouvé que Liberati participait à la rabaisser davantage, n'explorant que son côté sordide. La moitié du livre tourne autour de l'accident qui a contribué à faire de Mansfield une légende, mais la description détaillée des bouts de ferraille et des morceaux de cervelle éparpillés autour d'un chihuaha mort, ça va bien quelques pages mais pas la moitié d'un bouquin. On apprend tout de même des choses sur l'actrice et ses mauvaises fréquentations, son utilisation à outrance des médias pour le meilleur et surtout le pire, des années avant les Paris Hilton et autres divas. Non, elle n'était pas si cruche qu'elle en avait l'air (comme Marilyn alors ? diiiiingue), non elle n'est pas morte décapitée (tu veux les détails ?? tu en auras page 44 - entre autres), c'était une fétichiste des perruques (noooon ???). L'ouvrage est paru dans la collection "Ceci est un fait divers" dans laquelle j'ai déjà lu pas mal de bon titres (ceux de Decoin ou de Philippe Besson en particulier), mais là j'ai plutôt l'impression d'avoir ingéré un numéro de "Détective".
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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En quelques pages, Simon Liberati nous trace les derniers épisodes de la vie de Jayne Mansfield en commençant par le dernier, ce tragique accident du 29 juin 1967 au cours duquel elle alla s'encastrer sous un camion.
Sa fin de carrière pathétique se fait dans l'alcool, la drogue, les salles minables, les scandales à répétition, le mépris de ses pairs, le mysticisme satanique.
L'écriture de Liberati est vive et sans fioritures. On est souvent dans un style journalistique qui décrit sans prendre directement parti.
Le sujet en lui-même ne m'a pas emballé plus que ça. Des starlettes tombées d'un trône posé plus ou moins haut, on en voit, hélas, déjà pas mal !
La fiction aurait permis d'entrer un peu plus dans l'intime, dans l'âme de Mansfield. le récit journalistique ne permet qu'une vision en filigrane, au travers de ce que la chronique de l'époque nous a laissé.
Une lecture à conseiller à celles et ceux qui seraient déjà acquis au sujet. En dehors de ça, si les paillettes ternies, les galas d'hypocrites et l'Amérique des années 60 ne vous attirent pas plus que ça, passez votre chemin.
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Un bolide sur une route de nuit ; soudain, un camion qui ralentit. Jayne Mansfield, 34 ans, trois enfants*, n'en réchappera pas.
Loin de la biographie classique, l'auteur épluche l'accident, les dernières minutes, les dernières heures, les dernières semaines de cette femme broyée.
Broyée par la tôle dans laquelle elle s'est encastrée. Broyée aussi par un « star system » dans lequel elle s'est salement noyée.
Une déchéance par le menu liée à un irrépressible besoin d'être aimée... comment ne pas penser alors à Marylin, autre starlette impériale dont Jayne Mansfield ne restera qu'une triste copie.
Et c'est là que le bât blesse. Impossible de ne pas l'avoir en tête ainsi qu'un autre texte, magistral celui-là : « Blonde », pur chef d'oeuvre (oui oui !) de Joyce Carol Oates. Une plume enivrante, obsédante, qui dévore et se dévore malgré ses mille pages intenses.
Loin de l'écriture de Simon Liberati qui m'a contrarié. J'ai buté souvent, j'ai pesté intérieurement contre les phrases alambiquées, les mots savants, les références qu'il convient - of course - de capter.
Un court mais pénible texte à réserver aux courageux et aux inconditionnels des biographies détournées.
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En relisant la liste des ouvrages couronnés par le prix Fémina, je m'aperçois que c'est un prix dont j'ai lu peu de livres ( "Où on va papa? de J l'Fournier et "Une vie française" de Jean Paul Dubois, ces dix dernières années). En regardant encore mieux, j'ai l'impression que la plupart sont tombés dans l'oubli et que le choix de ces dames semble avoir été guidé plus par les tractations mercantiles des éditeurs que par la qualité formelle des écrits.
Cette année, j'ai lu le prix Fémina et... je ne pense pas que "Jayne Mansfield, 1967" de Simon Liberati déroge à la règle précédemment écrite.
En deux mots, à partir du terrible accident de la route qui coûta la vie à cette actrice de deuxième zone qu'était Jayne Mansfield, l'auteur, nous dresse le portrait de la starlette en compilant tous les éléments, même les plus minimes, qui ont jalonné la dernière année de sa vie.
Même si sur la couverture apparaît le terme de roman, nous ne sommes pas du tout dans la fiction. Les derniers jours de Jayne Mansfield sont décrits avec la minutie d'un entomologiste. L'accident qui ouvre le livre, est terrifiant de précision, mélange de rapport de police, de coupures de presse, de témoignages divers, assemblé de façon magistrale par l'auteur. Dans un amas de tôles froissées et de sang, Simon Liberati arrive, en creux, à dresser un portrait saisissant de cette pseudo actrice sur le déclin, monstre drogué, perruqué, à la réputation sulfureuse et au talent incertain. On entrevoit l'envers du décors du mythe hollywoodien, machine à broyer de pauvres filles crédules, fatalement bourrées d'alcool et de LSD, réduites à se dénuder dans des bouges du fin fond de l'Amérique.
Seulement, à la fin de ce premier chapitre brillant, nous ne sommes qu'à la page 61. Les dames du jury Fémina, fatiguées ou convaincues par les critiques d'une presse servile, ont dû s'arrêter là, pas moi.
La suite est moins glorieuse, anecdotes quelconques, rencontre peu palpitante avec un gourou satanique et autre énumérations de coupures de journaux, n'apportent rien de nouveau ni de vraiment intéressant pour le lecteur.
la suite :
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Une écriture et un regard au scapel, d'enquêteur, plein de détails aussi précis que glauques, d'une trajectoire désastreuse d'un vieil Hollywood, d'un vieux star-sytem dégueulasse.
N'étant pas particulièrement fan de Jane Mansfield, ce livre m'a ennuyé, je ne me suis pas intéressé aux arcanes et à l'arrière-fond de cette histoire.
Ce livre n'a pas beaucoup de raison.s d'être, un documentaire pour fans ou spécialistes de l'histoire du show-biz ou pour des égarés, avec cette écriture en voix-off, m'intéresserait sans doute un peu plus.
Ne pas faire des arbres des victimes supplémentaires.
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J'avais hâte de lire ce livre et quelle ne fut ma déception. Cela démarre bien puis on est entraîné dans une forme de soliloque jusqu'au dégout et l'incompréhension.
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Qui se souvient de Jayne Mansfield ? L'auteur, Simon Liberati, nous raconte l'accident qui a coûté la vie à cette starlette des années 50 et 60 aux Etats-Unis, puis la vie de cette première bimbo des temps modernes. Par là il nous livre une radiographie de la société du spectacle actuelle, où tout est basé sur l'image et le paraître.
Les films dans lesquels a tourné Jayne Mansfield ont peu d'importance, la star a tout misé sur son physique et sur le scandale pour monnayer chacun de ses faits et gestes.
Simon Liberati s'est emparé d'une figure récente du monde du spectacle et nous dresse un portrait sans concession et très intéressant de notre société. Lecture agréable et … édifiante
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Je n'ai absolument rien compris à cette lecture.
En lisant le résumé, je croyais lire l'histoire de JM jusqu'à son accident de voiture mortel. Vous connaissez ma passion pour les actrices et pin-up de l'âge d'or d'Hollywood, avec leur dose de scandales, se rebellant ainsi contre la terrible broyeuse cinématographique.
Plus d'une semaine pour lire à peine 150 pages.... Et je suis incapable de vous faire un résumé.
L'intelligence de Jayne est vaguement évoquée: être has been (ou qu'une paire de nichons) et se faire payer des milliers de dollars la moindre apparition relève effectivement de la business woman très avisée. Sa capacité à se créer un personnage, collectionnant dans des albums absolument tous les articles qu'on écrit sur elle, les bons comme les mauvais, preuve qu'elle intéresse.
Oui certes, mais c'est sur fond trop morbide de description de cervelle éclatée sur le pare-brise et de style Voici, Gala & Cie.
C'est un roman qui a eu de nombreux prix, je passe à côté visiblement.
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Est-ce cela la littérature poubelle? Est-ce une narration de fiction ? non. Une biographie de Mansfield à rebours? Non. Un compte-rendu de légiste ? Non. Un scoop de journaliste? Non
Alors ?
C'est un récit jubilatoire morbide d'un auteur en manque d'imagination. On reconnaît néanmoins à Liberati d'avoir flairé la portée à haut potentiel de mauvais goût agressif, trash dirions-nous, de cet accident à la manière du paparazzi en mal de cacheton. le sujet, l'époque, les states, un personnage hors norme : tout y est.
Il a, en outre, la vulgarité de l' exhumer 30 ans plus tard avec un immoralisme certain mais très croustillant.
C'est vrai quand l'inspiration fait défaut il n'est pas inutile d'aller chercher dans d'anciennes rubriques des « chiens écrasés » sa matière première
« Sa mort ne resterait pas longtemps une prestation gracieuse. »nous dit Liberati et donc d'en profiter.
Si cela avait été de la fiction pure le « sordide/gore » ne poserait pas de problème mais là on parle d'êtres humains sans parler des chihuahuas.

Un raout cinématographiques mondain à San Francisco avec énumérations de « peoples », ragots et frasques triviales de chacun pour rester dans le ton/poubelle et évidemment quelques « références filmiques »
tout cela frise l'overdose. Une description des fins cinématographiques, politique et financières du raout de quoi occuper quelques paragraphes
Un bordel quoi !
Des conversations en américains traduites en bas de pages pour rester dans le ton yankee, du slang, des américanismes, des termes techniques cinématographiques, quelques références littéraires obscures pour dérouter le vulgum pecus
Des personnages sulfureux le mage sataniste Anton LaVey, Susan Atkins. Charles Manson le milieu satanisme , la chienne Princess Jewel et ainsi de suite
Un style très dense non-stop celui des écrivains qui n'ont rien à dire rempli de détails inutiles mais sordides et surtout un compte à rebours pour bien rappeler ce qui s'est passé au début de la narration On peut dire un écrivain procédurier: ça fonctionne plutôt bien mais c'en est déprimant.

il assure Liberati!

le ton employé par Liberati est trop axé sur l'excès pour être honnête, il dessert le sujet lui-même c'est à dire Mansfield. Nécrophage il abuse post mortem de Mansfield. On a trouvé cela plutôt indécent pour Mansfield car il est impossible qu'elle ne soit que ça une playmate et encore moins une freak! le problème surtout
on se demande bien où se situe Liberati.
Mis à part le cacheton qu'a-t-il voulu faire?

Ceci dit ce genre de littérature à sensation est perturbant Biographie il dénature excessivement le sujet par une sélection trop évidente, fiction il est trop proche de la réalité, feuille de choux à scandales il n'exhume qu'un « cold case » au sensationnalisme un peu passé: rien d'un scoop d'autres sont passés par là surtout sur le cadavre et il semblerait même que Liberati en tire substance
Reste que l'écrivain lui, est bien un échotier d'autrefois et il mériterait qu'on lui cloue «les oreilles aux bornes-fontaines» comme on le faisait autrefois avec ces commères qui colportaient les potins.
Pas grand-chose d'intéressant là-dedans mais bon c'est vite lu. Voyons voir si les girls de Californie sont aussi crades!
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