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3,7

sur 1084 notes
Duel au soleil chaud, amours de vacances et d' adolescence... il avait de grand yeux très clair, mon légionnaire... Il sentait bon le sable chaud...

Tout commencait plutot bien, on s'engouffre ensuite dans des profondeurs plus sombres, un duel de vengeance, de jalousie... J'ai mis de nombreux mois a lire ce livre le repousser sans cesse a defaut des vagues... Nazaré m'a emporté? L'été qui tourne au vinaigre et devient meurtrier?

Je m'attendais peut être a plus de rythme, après avoir idéaliser cette histoire mais je pense que le sable n'a pas enrayée la lecture... puisque je suis arrivée au bout. Trois étoiles.

Si vous souhaitez un été glacant pour 2024, je vous conseille cette lecture!!
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J'ai lu ce livre parce que j'ai adoré Il est des hommes qui se perdront toujours, de la même autrice. Tous ses autres livres depuis m'ont terriblement déçue.

Sur le papier, l'intrigue est intéressante mais les personnages sont caricaturaux, mal écrits, tout est dit et rien n'est suggéré. J'avais pensé la même chose de son livre Husband. Rebecca Lighieri écrit mal les hommes qui ne pensent sans cesse qu'à « baiser » sans autre forme de profondeur.

Un livre difficile à terminer tant tout est grossier.

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Mylène est la mère de deux garçons parfaits, deux demi-dieux, surfeurs de surcroit, capables de chevaucher les flots à l'image de Poséidon. C'est en tout cas l'image qu'elle s'en fait, sans que personne ne vienne la détromper, certainement pas son mari Jérôme.
Thadée et Zachée. La perfection faite hommes. Jusqu'au jour de l'accident.
Attaqué par un requin, le magnifique Thadée perd une jambe. Ébranlée par le drame, la famille vacille et les masques tombent.

J'aimais Emmanuelle Bayamack-Tam, et je peux dire que je l'adore sous le pseudo de Rebecca Lighieri. On retrouve l'écriture crue, presque brutale, de l'autrice dans cette tragédie moderne où chaque protagoniste nous livre une facette de l'histoire.
Ce roman, jouant sur les ressorts du thriller psychologique, est totalement addictif. Rebecca/Emmanuelle maîtrise l'art de compromettre ses personnages et d'en révéler tous les vices.
L'histoire est fascinante, l'effet saisissant.
Les yeux se salissent à la lecture de certains passages, c'est dérangeant et pourtant palpitant.
A lire d'une traite.
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Je pense ne pas avoir été et ne toujours pas être dans cette équipe. Celle de ces gars qui font tourner les têtes de celles et ceux qui les frôlent. Accident dans le continuum espace-temps, anomalie qui perturbe l'écoulement du flux tellement leur présence est irréfutable. Comme l'éléphant de Vialatte. Toujours stupéfiant à observer, comme l'arrivée d'un félin dans un documentaire animalier

Thadée (qui signifie "courageux", "donné par dieu", "nourri à la mamelle" oui, oui, ça fait beaucoup pour un si petit prénom, c'est du 3 en 1) et Zachée (voulant dire "pur et innocent"), eux, sont deux jeunes hommes à qui la vie semble avoir souri démesurément. Peut-être un peu trop, glissant vers le rictus inquiétant, la balafre hideuse.

La beauté, ce luxe naturel. Cette noblesse sans titre qui surgit au milieu des êtres sans que l'on ne sache vraiment pourquoi ni comment, ils l'ont. On les observe donc, jouir de cette facilité qu'elle peut donner dans certaines circonstances comme un lubrifiant social très élaboré. Coupe-file qui fait gagner du temps et épargne les efforts inutiles.

Ces deux frères glissent donc dans la vie comme une goutte d'eau sur un tissu hydrophobe : avec aisance et sans accrocs. Dieux bouclés, ils font la fierté de leurs parents et par dessus tout de Mylène, leur mère. On peut dire qu'elle frôle le gâtisme tant elle les admire, les bade, leur pardonne tout.

Même l'inexcusable.

Un évènement violent va venir briser cet équilibre familial et labourer les chairs, taillader le quotidien, faire saigner les apparences en logeant ses morceaux acérés dans la graisse d'un bonheur bien plus fragile que l'on ne pouvait le penser.

Cette péripétie arrive très tôt dans le roman, page 14.

Tonnerre éclatant dans un ciel paisible, tout le train-train va dérailler bien gentiment. L'aquarelle va inexorablement baver dans un Rorschach perturbant où tout le monde verra ses démons se matérialiser dans une mêlée humide.

Rebecca Lighieri, l'alias d'Emmanuelle Bayamack-Tam, excelle dans la peinture de l'adolescence et de la violence : ses tensions, ses fêlures et surtout le passage à l'acte qui couve en son sein et dont elle s'est faite une spécialité. Potion bouillonnante sous le couvercle des métamorphoses physiques, marmite frémissante. C'est un moment de vérité où le précipité des passions et des émotions peut se révéler hautement instable. On comprend que cela intéresse autant un écrivain.

Après ma lecture d"Il est des hommes qui se perdront toujours", je note qu'elle persiste dans cette direction suivant la trajectoire de personnages dans leur jeune vingtaine qui viennent à peine de s'extirper de la lessiveuse automatique qu'est cette période mais qui en gardent les stigmates.

L'adolescence n'est pas cette frontière absolue que tout le monde franchit uniformément, complètement et au même moment. Il y a des adolescents attardés, des adultes trop verts et des primeurs poussés trop vite (je pense ici à Ysé la benjamine de la famille)

Thadée et Zachée se lancent donc dans la vie, boucliers, casques et lances à la main. Héros d'une Iliade sans remparts de pierre mais où les murailles sont faites d'eau. Car oui, ces deux frères vivent, mangent et dorment surf, ce qui les mènera des plages du pays Basque à celles de la Réunion puis du Portugal.

Avertissement, vous allez devoir un peu vous plonger dans le lexique de ce sport car beaucoup de termes sont utilisés dans le récit et ils ne peuvent pas tous être compris uniquement par le contexte. En ce qui me concerne, j'adore découvrir de nouveaux mots, donc ça ne m'a pas du tout gêné.

Rebecca Lighieri a, de son propre aveu, mangé des heures de vidéos de surf et lu beaucoup de magazines pour s'acclimater à ce vocabulaire et l'incorporer à sa recette. Elle s'est également inspirée de faits-divers réels et notamment de l'histoire d'Éric Dargent dit "le surfeur d'argent".

Par d'assez courts chapitres, chaque personnage majeur de l'histoire va prendre la parole, livrant sa vérité et écornant un peu plus à chaque fois la belle photo de famille. En un cercle excentrique, de la famille nucléaire aux personnes extérieures. Exception faite de la petite soeur, Ysé (déesse) la cadette, dont la prise de parole vient terminer le récit.

Cette entorse s'explique selon moi par le caractère assez atypique de cette jeune fille et sa position dans cette famille : excentrique. Très justement.

Encore une fois, j'ai vraiment détesté certains personnages/narrateurs comme cela avait déjà été le cas dans ma précédente lecture de RL. Je m'en accommode et cela devient un attendu presque. Je pressens ce moment où je vais être percuté dans mes valeurs et ça commence à me plaire. Je gaine, mains derrière la tête, dans la perspective du crochet bas. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu, encore une fois.

RL révèle peut-être chez moi un fond masochiste que j'avais découvert lors de ma première et dernière lecture de Guillaume Musso. Mais elle appuie dessus de tout son poids et...j'aime bien ça on dirait...quand c'est bien fait. (pizza aux anchois, table 3 pour Guillaume. T'as capté...)

De l'aveu de Rebecca Lighieri, ce roman est une autopsie de la pulsion : comment des jeunes gens parviennent à gérer cette force noire qui nous travaille tous et toutes, et comment d'autres y échouent lamentablement ou ne luttent même pas, pour certains d'entre eux.

Et je pense que c'est cette ombre portée que l'on traque partout sous la surface de ce récit, que l'on sent. Cette menace qui peut à tout moment surgir et briser les os, les vies, les vernis. Elle fait voir sa masse obscure puis disparaît comme elle est venue, laissant un goût de sang dans la bouche.

Le vrai risque c'est celui-là et c'est pour cela que l'évènenement qui arrive au début du roman n'est qu'un leurre ou une mèche à étincelles qui détourne l'attention. Les explosifs sont ici d'un tout autre ordre.

C'est bien trouvé de la part de RL de brouiller ainsi les pistes et de nous faire prendre l'ombre pour la proie.

Le surf vient mettre tout cela en exergue, par contraste : activité de plein air, de soleil, de communion avec les éléments, il véhicule une image très saine, pleine d'équilibre qui tranche tout à fait avec la noirceur qui se dégage de certains personnages et qui vient ternir l'image idyllique. (C'est RL qui le dit hein...je reprends juste)

On retrouve un sous-texte biblique également avec les prénoms de ces deux garçons et la référence explicite à un épisode vétérotestamentaire très connu. L'auteur semble ainsi jouer au dieu vengeur et courroucé qui exige un sacrifice sanglant et qui sème un chaos dramatique d'une main leste.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui a refermé ses mâchoires sur moi sans ménagement, tirant sur mon frêle temps libre et l'emportant par gros morceaux sanguinolents. le terme happé est tout à fait à propos. Je me suis vu en grappiller des phrases, grattant quelques lignes, fébrilement, avant de partir au boulot le matin. Je ne sais qui du livre ou du lecteur ne voulait plus lâcher sa prise...

Seule la fin et son changement de ton assez inattendu ne m'ont pas paru nécessaires. Une touche de fantastique qui nuit au reste. Certains critiques ont parlé de Stephen King...le clown présent dans l'histoire n'est pas suffisant pour évoquer "le roi" selon moi. Restons sérieux.

Cela reste un bon livre dont je me souviendrais mais pas pour ces raisons et cette référence indue.

Rebecca Lighieri a une plume énergique, brutale, qui va à l'essence, quitte à jouer avec elle sans concession et frôler l'incendie. Ça commence à me plaire et me taraude agréablement la boîte à certitudes. C'est déjà bien suffisant.

Je suis toujours étonné par sa rudesse envers ses personnages dans ses interviews. Ainsi de Zachée qu'elle ne trouve pas intéressant et qui de toute façon n'a aucun mérite...Ouch. Coup de tête, balayette.

A nouveau, je m'étonne devant certains mots d'argots que je n'ai jamais entendu. Mais je prends de l'âge, je ne suis pas infaillible et je sais que selon notre situation géographique, il y a des mots qui ne franchissent pas certaines régions.

Enfin bon, si quelqu'un a déjà entendu le terme "star-star" auparavant, je veux bien qu'il me le dise dans les commentaires...ça me fout un coup de vieux...un peu comme la crème anti-cernes que j'ai reçu à mon anniversaire.

Dernier verre avant la route, j'ai apprécié cette "buanderie" que l'on retrouve dans cette maison et où beaucoup de choses se passent. Lieu mal défini. En sous-sol, souvent, chtonien, mais où l'eau, la vapeur ont aussi leurs places. Espace de stockage, de repli, caverne primordiale. On peut y fumer en soumsoum alors qu'on a officiellement arrêté à la mort de tonton André. Il y a 4 ans. Surtout, on peut y écouter les bruits primordiaux de la maison. Son pouls. J'aurais adoré avoir une buanderie. Bref, je vous laisse découvrir ce que l'on y fait chez les Chastaing.

Bonne lecture.


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Je ne m'attendais pas à lire des pages aussi sombres, à lire une superposition d'éléments perturbant. J'ai plongé dans ce livre insidieux les yeux fermés pensant que j'allais être emporté dans un récit doux avec une intrigue bénigne. À ma grande surprise les pages s'assombrissent progressivement à l'image de « the shining ».
Je me demandais où se trouvait la fin de la folie durant l'entièreté de ma lecture. le début et la fin s'opposent comme deux oxymores coexistants dans la promiscuité.
C'est un livre que l'on doit idéalement lire sans se douter de la noirceur qu'il dissimule sous ce titre aux airs innocents.
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Je ne m'attendais pas à ce genre de livre: une tranche de vie, une histoire d'amour peut-être, mais pas un thriller. La folie monte en puissance tout au long de l'histoire, nous maintenant dans une angoisse permanente, et nous tiens en haleine jusqu'à la fin. J'aime bien être surprise de la sorte: une super lecture.
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Comme souvent lorsque je suis en déplacement, je pioche ma lecture dans une cabane à livre. Ce jour-là, la première de couverture m'a littéralement happée : le nom italien de l'autrice, le titre intrigant... je tournais autour de l'appât et gobé l'hameçon à la quatrième de couverture : une citation alléchante qui me parlait, un résumé parfait et la référence à Stephen King, adjugé-vendu pour Les garçons de l'été de Rebecca Lighieri !
J'ai apprécié, vraiment, les premiers chapitres. Chacun des personnages dit son histoire, donne son point de vue et sa version des faits. Ce genre littéraire narratif met le lecteur en position de confident et d'attachement. Lectrice empathique, je me suis tout d'abord attachée à cette famille typique des décennies de l'enfant roi, du syndrome psy de la « mère juive », de la libération des moeurs, de la glorification des esprits supérieurs et des corps, l'idéal étant le deux en un. J'ai découvert également les techniques du surf, ses dangers et les valeurs de la culture de ses aficionados, avides de liberté dans le cadre idyllique de l'océan et des îles lointaines, loin des adultes et des contraintes.
Au fil des pages et des confessions des protagonistes, un doute s'élève pourtant : la famille sympathique mute version famille dysfonctionnelle. Et lorsque le drame survient, elle se déglingue complètement. Les masques tombent, le vernis craque ! Il y a de quoi : le fils aîné porteur de tous les espoirs devient, d'un seul coup de dents de requin, un invalide psychopathe. Un chapitre ou deux plus tard, le fils cadet finit noyé. Pourquoi ? Comment ? Je vous laisse découvrir. Quant à la fille cadette, limite autiste, spécialiste des divinités chtoniennes et du culte d'Anubis, elle clôture le roman, à deux doigts de finir fratricide, tout part en vrille, il n'y a plus de pilote dans l'avion.

N'est pas Stephen King qui veut.

Par curiosité, dans la famille Chastaing, j'ai demandé le fils aîné Thadée, en araméen « celui qui est nourri » ; le fils cadet Zachée, « martyr chrétien sous l'empire romain » ; la fille cadette Ysé, « la déesse », origine hébraïque. Toute une symbolique !
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Rebecca Lighieri (Emmanuelle Bayamack-Tam) n'a rien a envier à Stephen King croyait moi. Je préfère l'écrire d'emblée car c'est un peu mensonger de faire des ponts entre deux auteurs qui n'ont rien à voir. Cet avis ne sera pas très objectif car je suis fasciné par sa bibliographie, je n'ai jamais été déçu par un de ces romans. Une écriture aiguisé au couteau, une ambiance qui monte prudemment, Rebecca Lighieri nous emmène partout dans ces petites familles qu'elle aime composer, décomposer - recomposer parfois. C'est très bien écrit, avec ce mélange de "j'écris comme je parle » et de mots dont je raffole et qui étoffe mon vocabulaire. Lire un Bayamack-Tam c'est reconstruire les relations depuis des clichés, c'est mieux les écraser pour les rendre malléable et il n'y a que du bon à en tirer. C'est impétueux, ça vous prend et ça ne vous lâche pas. Attention, quand on rentre dans un de ces bouquin c'est découvrir des personnages déconnectés de leurs idées, c'est faire la part belle au sexe, au corps, aux identités. Les garçons de l'été reste sobre dans sa valise de personnages tous plus rocambolesques mais ça reste toujours très bon, et j'en raffole.
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L'histoire ? Mylène et Jerôme sont les parents comblés de Thadée, Zachée et Ysé. de beaux enfants, une belle maison, la vie parfaite à Biarritz. Sauf que Thadée et Zachée, en surfeurs accomplis, partent à la Réunion...et là, c'est le drame. Thadée se fait attaquer par un requin et est grièvement blessé.

Ce drame va faire voler en éclats la famille parfaite qui n'était pas si parfaite que cela. (J'aime beaucoup ce type d'histoires où les fissures s'agrandissent au fur et à mesure pour faire voler en éclats le fragile équilibre.)

Rebecca Lighieri dépeint admirablement le retentissement d'un drame pareil sur chaque membre de la famille, en confiant la narration de chaque chapitre à un personnage différent à chaque fois. Un roman choral, donc.
J'ai beaucoup aimé ce roman grâce à cette histoire originale, ses personnages et surtout cette plume précise, sensible, parfois caustique et acerbe.

Une belle réussite, malgré un léger bémol pour la fin qui m'a paru parfois un peu too much.
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C'est un livre franchement noir qui s'avance dans la lumière aveuglante du plein soleil sur les corps parfaits. Son titre sublime, "Les Garçons de l'été", aidé par la si belle couverture Folio, déclenche des images irrésistibles de bains de mer, de bouches avides et de peaux bronzés. Pourtant c'est vers une attaque de requin que nous sommes dirigés dès les premières pages, à la suite de quoi Thadée, le surfeur attaqué, sera amputé : le récit va donc s'intéresser à ce que cette amputation déclenche - ou révèle - au sein de sa famille parfaite.
L'auteure commet ici sa première méchanceté, son premier coup de génie : elle va s'ingénier à pourrir son titre de l'intérieur. Oui, il s'agit bien de deux frères surfeurs surdoués, sublimement beaux, bronzés et aimés, mais leur histoire tirerait plutôt vers les turpitudes d'Abel et Caïn que vers la coolitude de The Endless Summer. Très vite, elle nous entraîne au large de la morale. Au début, avec humour: la scène où Mimi, la mère, observe son fils cadet faire l'amour sur la plage, en pleine nuit, jouant comme un jeune animal avec sa compagne Cindy, est à ce titre l'une des plus belles scènes érotiques que j'aie pu lire, déjouant le piège du glauque avec une liberté qui éclabousse.
Puis de manière de plus en plus dérangeante, jusqu'à l'insoutenable - j'avoue que j'ai un peu décroché sur la fin, lassée de cette noirceur: mais doit-on en vouloir à l'auteure de jouer le jeu du roman noir avec cette pureté ?
Ce que je trouve fantastique dans ce roman, c'est cette énergie sauvage qui le sous-tend de bout en bout, dans le récit de la joie des débuts, puis de l'envers de la joie, dans le grossissement épique de certaines scènes qui confinent au mythe, dans l'écriture percussive gonflée au plaisir d'écrire. Cette force de vie enlève le récit au-dessus du glauque triste facile auquel les péripéties finales semblaient pourtant nous condamner.
"Les Garçons de l'été" est écrit de cette manière dense et rapide des surfeurs au creux des vagues; il en a aussi la nécrose putride des chairs dévorées.
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