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sur 66 notes
CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 26/40)

Quand j'ai lu la quatrième de couverture, j'ai tout de suite été emballé. Je ne connais pas du tout cet auteur mais l'idée de plusieurs nouvelles sombres et angoissantes me donnait envie. de plus, le livre est booster par une banderole « Prix Masterton 2012 ».

Même la préface me faisait saliver, on nous présentait ce livre dans la même veine que Clive Barker, Graham Masterton, Hitchcock et Stephen King. Et là, c'est le drame, la déception totale. Un style correct, cela se lit tout seul, mais par contre aucune prise de risque, aucune surprise. Dans quasiment toutes les nouvelles j'ai trouvé le truc à la moitié de l'histoire, de plus certaines histoires sont mille fois connues. Mais bon, je m'en serait contenté si j'avais trouvé ce qu'on m'avait promis dans la quatrième de couverture et dans la préface. Une ambiance horrifique, malsaine, sombre, angoissante. Ben non, il faut être honnête, rien ne fait flipper dans ce livre. On est a des années lumières d'un des livres de sang de Barker (livre de nouvelles justement) ou des scènes flippantes de certains livre de King.

Je ne me suis pas ennuyé pendant ma lecture, parce que c'est quand même bien écrit, par contre, il n'y a rien de nouveau sous le soleil et l'ambiance promise n'était pas au rendez-vous. Dommage.

Petit point négatif sur la maison d'édition Lokomodo que je ne connais pas mais qui est d'une qualité plus que médiocre. Sur les quelques 200 pages que fait le livre, j'ai dénombré une bonne dizaine d'erreurs de mots employés ou de mots absents dans une phrase. Je me doute que c'est une petite maison d'édition, du moins je l'espère, mais quand même…
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Frédéric Livyns, l'auteur est un fan de littérature fantastico-horrifique, un genre notamment porté par des auteurs anglosaxons, même si il ne sont pas les seuls à en écrire, voir Hoffmann, Gautier, Maupassant, Renard, Level etc... !

Matheson, King, Masterton et autres Clive Barker ont fait de la "terreur" un genre à part entière qui eut un large succès populaire, avant d'être éclipsé par la fantasy depuis ces dernières années...

Livyns connait bien les codes du genre et c'est un peu à double tranchant, car si pour un lecteur ou une lectrice novice les nouvelles présentées peuvent faire le job, en revanche, pour quelqu'un comme moi qui lit ce genre depuis près de quarante ans les fils sont un peu usés..!

C'est le bémol qui me retient de mieux noter ce recueil, malgré d'indéniables qualités.
Le fait de lire ce genre de textes de la plume d'un auteur francophone est en outre un plus appréciable.

Donc, si mon enthousiasme est un peu tiède, ce n'est pas tant que les contes d'Amy ne mérite pas un bon accueil (ni son prix Masterton) mais plus que j'ai beaucoup (trop ?) lu ce genre de récit et que j'en connais les ficelles par coeur...
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《Que feriez-vous si, du jour au lendemain, tous les gens qui vous entourent apparaissaient défigurés, brûlés ? Quelle serait votre réaction si votre fille se liait d'amitié avec un ami pas si imaginaire que cela ? Auprès de qui chercher de l'aide quand votre famille se fait déchiqueter sous vos yeux par les créatures qui se tapissent dans les ténèbres ?》


Quelques explications avant tout :

J'ai découvert Frédéric Livyns via les groupes de lectures sur Facebook, et je suis tombée sous le charme de son style grâce à ce livre "Les contes d'Amy". Je suis actuellement déjà en train de lire un autre recueil de l'auteur, "Sutures", dont je vous parlerai probablement sous peu.
Ceci simplement pour préciser que si coup de coeur il y a, c'est plus pour la plume de ce génialissime conteur, que pour ce bouquin-ci, malgré ce que j'ai pu en penser au début. Seulement voilà, ayant entamé ce second titre, je suis d'ores et déjà convaincue qu'il me plaira tout autant, et je peux donc affirmer que c'est bel et bien l'écriture et les sentiments qu'elle fait naître en moi que j'apprécie fondamentalement.


Alors, de quoi parle ce "bouquin-ci" justement ?

Les contes d'Amy ne sont pas vraiment des histoires à raconter aux tout-petits avant d'aller au lit...
Pas horrifiques au sens propre du terme, il se dégage de ces nouvelles un climat relativement inquiètant, oppressant, bien que les dénouements soient souvent prévisibles malheureusement.
Je ne me suis pourtant pas lassée, au contraire. J'y ai retrouvé une ambiance indéniablement lovecraftienne, du moins ai-je rapidement ressenti la réelle admiration que l'auteur belge voue à l'écrivain américain.
On frôle le paranormal, on se dilue dans la fantasmagorie, on surnage la noirceur de l'âme...


Détenteur du Prix Masterton 2012, le recueil en lui-même m'a d'avantage fait penser à un bon Hitchcock qu'à un sanguinolent Clive Barker.
On ne peut pas parler de réelles frayeurs telles que nous laisse entrevoir la 4ème de couv, néanmoins les craintes sont bel et bien là, sous-jacentes, inexorablement présentes - mais à un moindre niveau. Il ne faudrait pas pour autant sous-estimer le pouvoir de suggestion, notre imagination se chargera du reste selon notre envie ou humeur du moment.


...Mais encore ?

Ce livre recueille donc en son coeur les "contes" qu'Amy, jeune patiente dans un institut psychiatrique, a un jour - peu importe quand - couché sur le papier. Ce ne sont évidemment pas des récits comme les autres, puisque Amy n'est pas non plus une petite fille comme les autres...


"Intro" et "Outro", soit la première et la dernière de ses nouvelles qui englobent les autres récits, relatent en quelque sorte la même histoire, ou comment un couple, la femme tout d'abord, va faire la "connaissance" d'Amy et de ses fameux textes, alors qu'ils visitent l'ancien asile désaffecté, aujourd'hui en vente.
Ces deux titres ne forment donc qu'un, interrompus par la découverte de cet étrange cahier...

Au coeur de cette anthologie, les véritables récits d'Amy, se présentent comme tel :

*Fin de la route
*Amour éternel
*Le village maudit
*Au revoir
*Euridyce
*Réminiscences
*La nuit vient
*La véritable nature de l'homme
*La forêt
*L'ami
*Cimetière


Qu'en ai-je pensé ?

Des nouvelles, certes éthérées de par leur nature (on aimerait presque qu'un roman entier soit consacré pour chacune d'entre elles ^^), mais extrêmement bien écrites.
Livyns possède un vrai talent de conteur fantastique, ses écrits revêtent différents aspects qui ne manqueront pas de vous donner des frissons, ou qui vous feront monter les larmes aux yeux parfois... Certaines sont dignes de "la quatrième Dimension" (vous savez cette série en noir et blanc - que les moins de 20 ans, ...heu non 30 ans, ne peuvent pas connaître -), d'autres vous assailleront les tripes sans concession, d'autres encore vous toucheront directement en plein coeur de par leur environnement ou leur sujet si réaliste.

Il en ressort d'après moi un excellent ouvrage, de quoi passer de très bons moments de lecture.
Après tout, n'est-ce pas ce qu'on attend tout naturellement d'un bon livre ? Et ce, quel que soit le sujet traîté.
Le pari est ici réussi.


Quelques mots encore avant de vous laisser :

D'aucuns préfèrent (et continueront de préférer) les romans aux nouvelles, ces dernières ne permettant pas une immersion totale vu leur taille, mais il me tient à coeur d'essayer de convertir une fois de plus ces avis-là, parce qu'en terme d'immersion Les contes d'Amy pourraient parfaitement vous surprendre... à défaut de vous faire littéralement trembler de peur.
Car il est vrai que si les textes ne conviendraient pas à de très jeunes lecteurs, on ne peut pas non plus parler de récits d'Horreur avec un grand H. D'ailleurs, cet opus est même classé jeunesse il me semble.

Pourtant, souvenez-vous : ne sous-estimez jamais la puissance de la suggestion... ni celle de votre imagination.
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Après un passage au Salon du Fantastique de Paris, je me suis fait conseiller à 2 reprises "Les contes d'Amy". Petit bouquin de 222 pages au format aussi mimi que son prix (6 euros), Les contes d'Amy offrent un contenu un "tantinet" moins mignon que le reste. Tant mieux !
Recueil de 12 nouvelles à la croisée de l'horreur et du fantastique, l'univers de Livyns saura vous rappeler celui de Stephen King. (Oui, tout de suite, ça en jette !)
Si toutes les histoires ne m'ont pas happée de manière homogène, la qualité, elle, est constante. Mais après tout, comment juger 12 genres différents avec des styles d'écritures adaptés en fonction des récits ? Tout ça c'est une question de goût, mais de manière générale, ce livre est une petite perle. le rythme, les personnages, les descriptions, l'ambiance, les chutes... rien à redire !
Petite mention spéciale pour la nouvelle d'introduction et de conclusion du recueil. Non seulement elles forment un fil rouge entre toutes les histoires (chose rare dans un recueil de nouvelles), mais comme elles se situent à un niveau différent des autres, la fiction vous donne subitement l'impression d'être réalité. Et ça, ça vous excite le palpitant bien comme il faut !
Un prix Masterton 2012 pour un auteur à suivre !
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À l'occasion d'Halloween, je me suis fixer une petite PAL pour le mois d'Octobre et dans celle-ci il y avait ce roman. Vu qu'il n'est pas très épais je me suis dit que ce serait parfait pour commencer ma PAL. Et j'ai bien fait !

Dans ce livre, Frédéric Livyns nous propose une petite histoire puis, au milieu et en rapport avec l'histoire, 12 nouvelles qui tourne autour du thème du paranormal. Je ne vais pas chroniquer chacune des nouvelles mais l'ensemble du recueil.

L'auteur nous ouvre les portes de son univers avec une petite introduction, qui est en réalité la petite histoire. Ensuite dans l'histoire, il se passe quelque chose, un événement, qui va nous conduire aux 12 nouvelles. Et pour finir, à la fin des nouvelles, on retrouve la suite de la petite histoire. Dit comme ça, ça a l'air complexe mais pas du tout je vous assure.

J'ai tout simplement adoré. Ce petit recueil renferme de très bonnes nouvelles avec des intrigues vraiment prenantes. Sur les 12 nouvelles, une à mes yeux est sortie du lot, c'est ma nouvelle coup de coeur : il s'agit de "Réminiscences" qui était tout simplement pas mal et inattendue. J'ai trouvé que Frédéric Livyns était un auteur avec beaucoup d'idées pour écrire toutes ces nouvelles aux intrigues diverses.

La fin du recueil ne m'a pas réellement surprise malheureusement car elle était assez prévisible. Cependant, ça n'en reste pas moins une bonne lecture que je recommande grandement !
Lien : http://librairiedubonheur.sk..
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Frédéric Livyns est un auteur belge passionné de fantastique. Pour l'heure, six de ses romans et recueils de nouvelles ont été publiés, dont Les contes d'Amy, lauréat du prix Masterton 2012. Paru aux éditions Lokomodo, ce recueil nous présente une dizaine de nouvelles où fantômes, démons et autres monstres émergent dans le quotidien des personnages…


Des sujets (trop) classiques

Avant de découvrir les nouvelles, une préface d'un autre auteur belge, Christophe Collins, vante les mérites de Frédéric Livyns. N'ayant pas grand intérêt, on tourne vite les pages, en s'arrêtant tout de même sur le passage où le préfacier critique le côté édulcoré du genre fantastique actuel… On s'attend donc à ce que les nouvelles de Frédéric Livyns soient originales et marquantes.

Malheureusement, plus le lecteur avance dans sa lecture, plus la déception s'installe. Les thèmes abordés par l'auteur sont, certes classiques, mais surtout, le déroulement de l'action est fortement prévisible. Pourtant, la première nouvelle, était assez alléchante. Un couple visite une vieille maison qui s'avère être un ancien asile. La femme, Coralie, découvre les carnets d'une jeune patiente, Amy, qui se servait d'un mystérieux don d'écriture pour donner vie aux pires cauchemars de son entourage… Ainsi, chaque nouvelle relate un destin tragique, un cauchemar, provoqué par Amy.

En dix nouvelles – les deux autres, au début et à la fin de l'ouvrage parlent du couple qui visite la maison – il y a beaucoup de fantômes, quelques démons et monstres, mais peu de surprises et de frissons. Si vous vous intéressez au fantastique, ces nouvelles auront goût de déjà-vu. Pire, vous risquez de facilement deviner les chutes des nouvelles, déjà beaucoup utilisées ailleurs. En plus, même si les récits comportent une part de violence et de gore, rassurez-vous, il y a souvent un petit happy end : les défunts retrouvent leur famille dans l'au-delà et les fantômes pensent à faire un petit bisou à leurs proches avant de s'en aller pour de bon…

Même si le recueil est assez court, on déplore également de nombreuses répétitions… Ainsi, comme dit juste au-dessus, le thème des fantômes est très présent et certaines nouvelles se ressemblent tellement qu'on les pense liées ou qu'on s'attend à retrouver les mêmes personnages. Par exemple, les nouvelles « Eurydice » et « Réminiscences » placées à la suite, tournent autour d'un accident de voiture…

Un autre détail revient bien trop souvent : le divorce. Dans presque chaque nouvelle du recueil, on découvre un personnage qui vit très mal une séparation ! Alors, traumatisé notre auteur ? Mais c'est le quotidien d'une manière générale qui se révèle être une obsession, jusqu'à annihiler toute angoisse pour le lecteur.

Un quotidien beaucoup trop présent

On est souvent bluffé quand le fantastique naît dans une situation très pragmatique. Également, découvrir certains détails de la vie des personnages nous permet souvent de s'attacher à eux et ainsi de vivre leur horreur de plein fouet. Mais il ne suffit pas de balancer un monstre ou un être surnaturel dans une vie banale pour susciter l'épouvante, ou l'horreur. le juste dosage des deux est très important, ainsi que le rythme et une certaine ambiance. le gros problème du recueil est que l'on se noie complètement dans des situations très banales. Les personnages ont certes une famille, un entourage, mais ils n'ont aucun relief. Et parmi de longues considérations sur leur vie intime et de descriptions de paysages, l'horreur fait soudainement irruption, d'un coup, trop brutalement, alors que nous avions perdu tout intérêt pour l'histoire. Difficile de rester très concentré lorsqu'une page entière est consacrée à un petit chien et à toute l'adoration qu'il suscite autour de lui…

Tout est raconté d'un ton trop neutre, trop plat, à l'image des titres des nouvelles : « Au revoir », « La forêt », « L'ami »… jusqu'à la toute dernière nouvelle judicieusement intitulée « Outro ». On se demandait d'ailleurs ce qu'Amy allait faire de nos personnages du début, eh bien, encore une fois, c'est plat, décevant.

Dans un entretien à Edilivre, Frédéric Livyns confie qu'il a commencé à écrire un roman sur Amy… Peut-être aura-t-on bientôt la chance d'en savoir un peu plus sur elle ?

Lien : http://www.actusf.com/spip/L..
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Vu l'engouement général pour ces "contes angoissants", je me suis laissée tenter.
Et j'ai été déçue.

Ce sont des contes généralement peu angoissants, prévisibles, et dans l'édition que j'ai, il y en a un qui regorge de fautes.
Il y en a même qui ont un happy end!

Au final une seule nouvelle m'a plu, mais on devine bien tout ce qu'il va se passer, et l'outro est peut-être la seule partie qui soit vraiment stressante.

On passe un moment correct, on dort bien la nuit d'après.
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Quoi de plus original que de faire des nouvelles dans une nouvelle ?!

Frédéric Lyvins, avec ce petit roman de nouvelles, nous propose des nouvelles sous une forme atypique. En lisant le résumé, on peut s'attendre à lire un roman classique horrifique, mais pas du tout, au fur et à mesure des premières lignes, on se rend compte que la forme du roman sera pas habituelle. J'ai aimé voir cette forme de présentation.

Dans ce roman, nous découvrons les nouvelles d'Amy, cette petite fille peu ordinaire et un peu flippante d'un ancien asile psychiatrique. le personnage d'Amy aussi court soit-il vu qu'il est aussi dans une forme de nouvelle, m'a vraiment mise mal à l'aise et m'a donné la chair de poule.
Par contre, les nouvelles d'Amy ne sont pas aussi horrifique que je l'aurai voulu. Elles ont plus un univers oppressant et étrange, qu'un côté horrifique. Nous sommes dans des contes comme le dit le titre du roman, vous allez me dire... donc exact on m'a pas menti sur le sujet du roman, mais en lisant la quatrième de couverture je pensais avoir vraiment plus peur. Ici, j'ai eu plus l'impression de retrouver des légendes urbaines, parfois en devinant la chute finale. Certaines nouvelles m'ont plus mis dans l'univers de frissons que d'autres, certaines ont été de belles surprises aussi.

Le style de l'auteur me plaît toujours autant, le niveau grammatical et les mots sont bien dosés. Aucune faute de goût, la lecture est fluide et très rapide, je l'ai lu en une petite après-midi sans me presser. Un très bon moment, un roman que je conseille, on ne voit pas le temps passer. J'avais découvert l'auteur avec "Danse de sang", il y presque un an, car j'avais lu cette nouvelle durant Noël, je m'en souviens encore tellement c'était gore à souhait.


J'aimerai revoir le personnage d'Amy dans un roman plus long et plus accès sur elle. Je pense que je pourrais me faire de belles nuits blanche avec ce personnage qui m'a mise sur mes gardes, en me demandant si elle n'était pas près de moi durant ma lecture.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Ça faisait tellement longtemps qu'Amy m'intriguait avec ses contes que j'ai craqué à Trolls & Légendes. D'ailleurs, ce roman n'a pas eu le temps d'entrer dans ma PAL, car je le commençais dès le lendemain.
On démarre cet ouvrage par un petit portrait de l'auteur réalisé par Christophe Collins et, une fois qu'on a lu ces quelques pages, on ne peut résister à l'envie de découvrir la plume de Frédéric Livyns.
Une fois plongée dans ce roman, j'ai eu beaucoup de mal à le reposer. Dès l'introduction, on se laisse emporter et on ne voit pas les pages se tourner. Il faut dire que cette introduction est une excellente mise en bouche à la suite de l'histoire.
J'ai beaucoup apprécié la manière dont les nouvelles sont amenées. On se met dans la peau de Coralie et on découvre avec elle les histoires écrites par Amy.
Certains récits sont plus longs que d'autres, mais peu importe leur taille, ils ne manquent pas d'intensité. On est dans un univers horrifique, sombre et glauque à souhait et j'ai adoré ça.
Ces douze histoires très différentes nous font trembler. On se retrouve immergé dans chaque univers et l'auteur nous fait vibrer avec son imagination débordante. On se demande où il va chercher toutes ses idées qu'il exploite avec beaucoup de talent. A aucun moment, on ne s'ennuie, tellement les intrigues sont prenantes.
Quant au final, il est vraiment à la hauteur du recueil et m'a très agréablement surprise, on frissonne jusqu'aux dernières pages.

Bref, amateurs de sensations fortes et d'aventures macabres, ce recueil est fait pour vous.
Lien : http://lestribulationsdunele..
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La couverture de ce livre m'intriguais. Pas forcement belle, mais pas moche non plus. La photo de cette fillette tachée de sang, assise dans une pièce sombre et salle, a tout de suite attiré mon oeil de fan d'horreur.
La quatrième de couverture quant à elle, (avec son résumé contenant des mots comme "asile abandonné", "horreur", "spectres" et "démons") n'a que confirmée mon envie de lire ce livre. Classique certes, mais je suis faible et j'assume. Et je dois dire que je ne regrette pas cet achat.
Alors oui, le livre a quelques petits défauts comme:
-Les dessins, que je trouve moches (à part un ou deux). Même si ça part d'une bonne intention de l'auteur ou de l'éditeur, on dirait qu'ils ont été fait par un enfant. Ils me font un peu penser aux couvertures des livres de la collection "Chair de poule"...mais en moins bien, c'est dire. du coup je trouve qu'ils ont tendance à rendre le livre un peu "gentillet". C'est comme mettre le dessin de Gizmo (fait par un enfant de dix ans) en guise de couverture pour une des histoires de Lovecraft sur le mythe de Cthulhu. Heureusement, une fois les nouvelles entamées, les dessins sont vite oubliés.
-Les récits, bien qu'excellents, ont tendance (une fois l'intrigue bien développée) à se conclure trop rapidement. Par exemple la première nouvelle "Fin de la route" fait 9 pages et se conclut en 20 lignes. C'est dommage car Frédéric Livyns sait construire une bonne histoire en peu de page et posé une ambiance sombre et inquiétante sans pour autant manier la plume comme un Lovecraft (ou autres maîtres de l'horreur). Il le fait avec son style, simple (pas simpliste) mais efficace. Et c'est d'autant plus frustrant quant un récit est bon (ce qui est le cas avec ses nouvelles).
Evidemment ces petites ombres au tableau ne gâchent pas pour autant (et heureusement) le lecture de ce livre. Encore une fois, l'auteur a un style, simple, clair, rapide (et donc accrocheur) et c'est en toute logique que les histoires (toutes différentes, certaines tristes et belles, d'autres effrayantes...) s'enchaînent sans voir le temps passer. Il ne faut pas plus d'un (petit) après-midi (si vous avez le temps) pour finir ce recueil.
Petit plus, il y a une (seule et même) histoire (qui commence au début du livre et se termine à la fin de celui-ci, après les onze contes) qui lie toutes les nouvelles entre elles (comme dans le "Livre de sang" de Clive Barker), donnant corps au(x) récit et rendant le personnage d'Amy TRÈS intéressant.
Dernière petite précision, "Les contes d'Amy" a reçu le "Prix Masterton 2012" dans la catégorie "nouvelles". Ce qui est je pense, et vous en conviendrez, un gage de qualité.
Bref, j'ai aimé ce livre et je ne peux que recommander sa lecture, surtout si vous êtes fan des nouvelles de Lovecraft et de Clive Barker dont certains récits font penser à ces deux auteurs.
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