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EAN : 9782375792773
374 pages
Critic (23/06/2023)
3.99/5   38 notes
Résumé :
Les machines sont au service de l’homme dans sa vie quotidienne, et les robots intelligents programmés pour aimer font même de parfaits compagnons. Trop, peut-être. Au point que l’humanité prend peur et décide de les liquider.
Un génocide cybernétique dont Nobod réchappe par la grâce d’un bug inopiné. Pour survivre dans un monde hostile, elle va devoir dissimuler sa véritable nature et composer avec l'humain.
Ses épreuves ne font que commencer.
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Une très jolie surprise avec ce court roman que je n'aurais pas cru autant apprécier!

22e siècle. Craignant une révolte des robots devenus "trop" intelligents, l'humanité décide de prendre les devants et de les supprimer en premier. Un cyber-génocide auquel Nobod échappe à la suite d'un bug. Elle doit désormais survivre dans un monde hostile, mais comment faire quand on est programmée pour aimer et pardonner à ceux.celles qui veulent votre mort?

Ça m'a pris quelques chapitres pour rentrer réellement dedans et m'habituer au style de l'autrice, que j'ai d'abord trouvé froid et désincarné. Et j'avais un peu peur au début qu'on ne fasse que suivre une litanie lassante et répétitive des malheurs qui arrivent à Nobod. Mais peu à peu, l'ensemble prend une direction inattendue. Sans m'en rendre compte, j'ai fini par me retrouver complètement hypnotisée par cette histoire.

J'ai beaucoup aimé le worldbuilding dévoilé par petites touches, qui brouille à merveille les codes de l'utopie et de la dystopie. Les personnages aussi ont fini par me toucher, voire par me fasciner : sous les esquisses a priori sommaires, on discerne peu à peu une grande finesse psychologique. Je commence à avoir lu pas mal d'histoires d'IA ou de robots et celle-là m'a paru sortir du lot, en étant à la fois bien vue et originale.

En fait, tout est fait en finesse dans ce roman : le glissement de l'histoire, le ton, le mélange de thèmes et leur traitement. On a droit à de belles fulgurances narratives (comme tout le passage sur la domotique par exemple). Et je crois que c'est la première fois de ma vie que j'arrive à suivre une histoire de triangle amoureux sans rouler des yeux ou soupirer d'avancement.

Somme toute, c'est un roman qui n'est pas sans défauts (la construction narrative peut sembler décousue notamment), mais auquel j'ai trouvé assez d'atouts et de charme pour compenser - et ce, même si j'ai des difficultés à comprendre pourquoi ça a autant fonctionné sur moi. Je suivrai cette autrice avec attention, c'est certain.
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Une machine peut-elle ressentir ? Un agrégat de câbles et de boulons peut-il se mettre à penser et, encore plus fou, à aimer ?

L'autrice propose un roman court (190 pages) mais particulièrement intense, porté par une plume vivante, à l'image de ses robots du XXIIème siècle. Des « hybrides », programmés pour aimer et non pas seulement servir, à la différence des autres robots « débiles ». Mais qui se révèlent capable de développer des sentiments. Ou alors n'est-ce que leur programmation ?

L'idée est alléchante mais pas nouvelle, depuis les lois édictées par les romans d'Isaac Asimov, nombre d'auteurs se sont penchés sur la question de la conscience des machines. Lou Jan arrive pourtant à sortir son épingle du jeu, par la foultitude de ses bonnes idées autant que par la manière de raconter son histoire.

C'est une vraie bonne surprise que ce roman, à bien des égards, touchant au coeur également.

L'écrivaine est une optimiste. le monde de demain qu'elle imagine est serein, allégé des craintes et catastrophes passées, la technologie ayant sauvé l'humanité pour lui permettre de vivre dans des conditions paisibles. L'avènement des robots aimants y est pour quelque chose, certains s'étant même mis en couple avec une machine.

Jusqu'à ce que le gouvernement mondial décide de liquider d'un coup l'ensemble de ces compagnons de vie. Génocide d'un demi-milliard d'individus mécatroniques, balancés dans des charniers de tôles, dont un se trouve en antarctique.

Sauf Nobod, superbe modèle créé pour l'amour. Qui se sauve grâce à un bug. Son parcours pour rester « en vie » va être semé de douleurs mais aussi de passion. Et la faire voyager.

L'autrice va loin dans son idée des relations homme / machine, des sentiments jusqu'au sexe, qu'on peut voir comme une quête pour trouver sa place.

Elle s'empare d'ailleurs d'autres sujets surprenants et d'actualité à travers ses robots, comme la question du genre, qu'elle développe avec singularité et facétie. On est bien dans de la science-fiction qui sert de terrain pour parler des humains, de leurs sentiments, de leurs questionnements. Un genre littéraire utilisé comme un vecteur et non comme une fin en soi.

L'écrivaine fait preuve d'une sacrée imagination, avec ces détails succulents qui rendent son univers captivant.

Écrit de manière très personnelle, une plume acérée comme des coups de serpe qui arrive pourtant à réellement faire passer des émotions avec poésie. Quel plaisir que de côtoyer un talent atypique.

Et qui ne se prend pas obligatoirement au sérieux, le récit fourmillant de moment drôles, décalés, qui se conjuguent parfaitement avec la profondeur du propos. Il faut dire qu'il est aussi question de complot mondial, ce n'est pas rien.

Si vous avez la bonne idée d'être curieux, attendez-vous à être étonnés. Si vous cherchez à lire un texte avec de la personnalité et un vrai univers, prenez rendez-vous avec La machine à aimer. Lou Jan réussit son pari haut la main, voilà clairement une autrice à suivre à l'avenir (qu'elle imagine surprenant et plein d'espoir).
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Pour son premier roman, l'autrice Lou Jan nous entraîne dans un futur pas si lointain dans lequel robots et intelligences artificielles ont été perfectionnés au point d'occuper une place centrale dans le quotidien des humains. Parmi eux, un type de robots hybrides intelligents en particulier rencontre un grand succès. Programmés pour aimer, ces derniers ont été intégrés dans la société en forment avec hommes et femmes des couples solides auxquels personne n'avait jusque là trouvé à redire. Seulement la possibilité d'une attaque informatique menée sur ces hybrides finit par faire réfléchir les institutions qui décident soudainement de tous les condamner. Ce sont ainsi des millions de robots intelligents qui se retrouvent désactivés d'un coup, puis embarqués dans des immenses charniers répartis dans les endroits les plus déserts du monde. Parmi ces hybrides figure Nobod, tout juste mise sur le marché au moment du drame, et qui échappe à l'hécatombe à cause d'un simple bug de ses systèmes. La voilà dernière hybride au monde, perdue au beau milieu de l'Antarctique. Pour survivre, il va lui falloir cacher son identité et son corps, dont la perfection la rend aisément repérable. C'est le début pour l'hybride d'une longue fuite en avant qui l'entraînera des confins de l'Antarctique jusqu'au foyer d'une famille française lambda où elle devra apprendre à vivre avec un corps auquel elle ne s'identifie pas, tout en craignant jour et nuit que sa véritable identité soit dévoilée. Parallèlement aux pérégrinations de la jeune hybride, on suit également l'évolution du plan machiavélique ourdi par une haute dirigeante d'une institution mondiale pour mettre fin à l'humanité. le roman est court (un peu moins de deux cent pages) et m'a laissée un sentiment assez mitigé.

La principale raison réside à mon sens dans l'absence de véritable fil directeur pour guider l'intrigue. Les changements de décors et d'ambiances se font brusquement et réorientent régulièrement le récit dans un sens inattendu sans qu'on parvienne à saisir où veut nous emmener l'autrice. le roman peut ainsi être scindé en trois parties distinctes qui donnent l'impression d'être déconnectées les unes des autres tant les enjeux et les sujets abordés n'ont pas grand-chose à voir. Mais ce qui m'a sans doute le plus dérangée, c'est l'arrivée inopinée de ce plan éradication qui sort de nul part et donne à l'histoire un côté très caricatural tout en lui faisant perdre une partie de sa cohérence. On ne parvient en effet ni à comprendre pourquoi une telle extrémité est jugée nécessaire (on pourrait penser à la menace que fait peser l'humanité sur la survie de la planète mais à aucun moment le sujet du réchauffement climatique n'est abordé, et la Terre a d'ailleurs l'air de s'en sortir parfaitement dans le futur mis en scène ici), ni à croire une seconde que la méthode choisie pourrait être efficace, si bien que le projet paraît à la fois incompréhensible et hasardeux. Toutefois, si l'intrigue s'avère peu convaincante dans sa globalité, certains passages, eux, valent pourtant le coup. C'est le cas notamment du deuxième tiers du roman qui décrit le quotidien de Nobod au sein d'une famille française monoparentale et raconte l'évolution de la relation entretenue entre l'hybride dissimulée et sa nouvelle propriétaire. L'ambiance y est radicalement différente de celle oppressante et malsaine de l'Antarctique et fait d'une certaine manière un peu penser à « Alfie » de Christopher Bouix, puisqu'on s'immisce également par le biais d'une IA dans l'intimité d'une famille donc on apprend peu à peu l'histoire et les habitudes.

Finalement, ce sont lors des scènes intimistes que l'autrice s'en sort le mieux, parvenant alors à faire naître une véritable émotion chez le lecteur, qu'elle aborde des sujets aussi complexes et variés que celui d'une rupture amoureuse, ou même celui de la notion de genre et de transidentité. Lou Jan s'interroge également sur la place qu'occupent robots et IA dans notre quotidien et exploite la multiplicité de la nature des relations qu'on peut entretenir avec eux. le problème, c'est que les personnages censés porter ces sujets manquent trop de profondeur et ne se révèlent pas tous à la hauteur. Si certains personnages secondaires parviennent à susciter l'émotion du lecteur, c'est par exemple moins le cas de Nobod, l'héroïne, à laquelle je n'ai jamais réussie à m'attacher. Limité par sa programmation qui ne lui permet pas d'éprouver grand-chose d'autre que de l'amour pour les humains, l'hybride manque par trop d'humanité, ses réactions paraissant en décalage avec celles qu'aurait eu un personnage classique. En ce qui concerne le style, l'autrice possède une plume agréable capable de véritablement emporter le lecteur par moment, tout en souffrant malgré tout de certaines maladresses comme des expressions figées qui reviennent de manière trop systématique (la magnifique « chute de rein » de l'hybride revient par exemple assez souvent, ce qui peut, à force, faire sourire).

« La machine à aimer » est un premier roman signé Lou Jan, une jeune autrice mettant en scène un monde futuriste dans lequel un robot hybride intelligent a échappé au massacre auquel les humains destinaient ses homologues et tente de refaire sa vie sous une autre identité. Bien que comportant de jolis passages, ce court récit ne m'a jamais véritablement emballé, la faute à l'utilisation d'un ressort narratif franchement bancal et à des personnages manquant de profondeur.
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Un roman que je me suis procurée à Etonnants voyageurs, comme service presse de la part des éditions Critic.
Un roman qui sort tout bientôt, dans deux jours il me semble. Un texte atypique et prometteur. Mais pas le coup de foudre espéré.

On retrouve tout d'abord dans ce roman tout ce qui fait la réussite d'une bonne novella. le style très bref, précis. La rapidité du récit. Une chute percutante. Un background très léger.
L'ennui, c'est que ce texte n'est pas une novella. Ce qui fonctionne donc pour une centaine de pages finit par ennuyer sur près de 200. L'absence d'attachement aux personnages, à l'univers… crée à la longue un détachement aussi avec le texte. Il y avait matière à développer un peu plus le background et ça aurait été utile, je pense. Ne serait-ce que pour ancrer davantage l'intrigue qui y est liée et le pourquoi/comment des choses. Pas mal de points auraient mérité d'être davantage explorés, ou au moins développés.

Le récit au présent et à la 3ème personne donne une impression de récit factuel, presque journalistique. La distance ici est énorme entre les personnages et le lecteur. Une froideur polaire, une émotion cachée. On comprend bien la raison de ce style très haché, aux phrases courtes, rugueuses, écorchées vives : dans ce monde, s'attacher, c'est mourir. Cet univers est marqué par la perte, la mort, et le génocide des IA programmées pour l'amour. Sur ce plan, c'est très réussi. Si c'est très compliqué de faire de la prose poétique enjolivée à chaque mot, le style minimaliste est tout aussi difficile à réussir, et là on peut dire que c'est contrat rempli tant ça fonctionne bien.

En revanche, j'ai eu plus de mal à aller d'un événement à un autre, d'une action à une autre. Comme le phrasé, l'intrigue manque d'huile; mais là, c'est un peu plus embêtant. Si j'ai apprécié Nobod, on passe quand même assez souvent du coq à l'âne, sans savoir trop où on va. La première moitié du roman manque de but. Puis paf, la seconde moitié du roman présente un personnage encore inconnu qui amorce une seconde intrigue d'ampleur planétaire, qu'on a du mal à relier avec le parcours de Nobod. J'ai eu la sensation qu'ici, le propos se délayait et perdait de vue le propos de départ. Ca m'a semblé de trop et décousu : je n'ai pas trop compris d'où ça sortait et pour moi ça délaye le propos de départ.

Malgré tout, c'est un conte moderne que nous propose Lou Jan avec La machine à aimer. Un univers où l'amour brille, pur, sous les traits d'une IA : fraternité, amour, amitié, empathie, écoute, bienveillance font alors face à l'amour au sens humain, où dominent le sexe, l'utilisation des corps, la prostitution, le chantage et la dépendance. le roman interroge ça : ce qu'est l'amour, profondément, et où il se trouve. Est-il encore dans nos coeurs ? Mais aussi le rapport entre vivant et machine, et les frontières poreuses entre les genres.

Des choses prometteuses donc : un style déjà bien personnel, des thématiques intéressantes, un texte atypique. Même si je n'ai pas succombé totalement, c'est déjà pas mal.
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A peine sortie d'usine, la voici déjà condamnée au rebut. Pourtant, suite à un bug informatique, Nobod se réactive et découvre avoir été jetée au milieu d'un charnier cybernétique dont elle a du mal à s'extraire. Victime d'un génocide perpétré par les humains qui ont pris peur des progrès technologiques de la robotique, l'androïde, devenue ennemie publique, doit trouver le moyen de survivre dans ce milieu hostile. Mais a-t-elle la moindre petite chance de passer inaperçue ?

Avec La Machine à aimer, Lou Jan nous immerge dans un récit de science-fiction saisissant où le futur est marqué par une robotisation omniprésente. Majordome ou compagnon, les robots accompagnent les humains dans leur quotidien. La nouvelle génération qualifiée d'hybrides est une véritable prouesse technologique. Ces êtres sont programmés pour aimer et traiter l'humain avec bienveillance quelque soit les circonstances. Ressemblant à des humains sublimés, ils sont capables d'une grande sensibilité et possèdent également un intellect très développé. S'ils suscitent un véritable engouement, certains voient dans leur existence une menace les poussant à les déclarer dangereux au point d'édicter leur destruction.

C'est donc dans un contexte de chasse à l'homme ou plutôt à l'androïde que Lou Jan nous plonge ici. On suit Nobod dans ses pérégrinations tantôt capturée, tantôt en fuite, endossant une autre identité avec l'espoir peut-être vain de se retrouver à la fin.

L'autrice emprunte au thriller son ambiance haletante pour imprégner son texte d'un sentiment d'urgence né du danger latent qui pèse sur les protagonistes de ce livre. Mais, alors que l'attention est braquée sur la menace de ces nouveaux prototypes, celle-ci pourrait venir d'ailleurs et être fatale à l'humanité par pure idéologisme.

La Machine à aimer est un récit rythmé et rugueux dans lequel Lou Jan cherche à donner une vision positiviste voir rassuriste de l'intelligence artificielle, à travers l'utilité des objets connectés et des robots androïdes ou non, sans pour autant faire preuve de naïveté quant à la dérive mégalomane de certains.

C'est donc une histoire implacable et remuante qui s'avère intéressant pour toutes les questions qu'elle pose. En effet, par l'entremise de ses protagonistes robotiques ou non, Lou Jan questionne aussi bien la notion de genre que celle du vivant. En choisissant un robot augmenté comme personnage principal, l'autrice met l'accent sur la définition qu'il faut donner à ces êtres fonctionnant grâce à l'intelligence artificielle auxquels on a non seulement confiés une apparence humaine mais aussi dotés d'un affect important. En combinant ces deux éléments, n'est-ce pas suffisant pour les qualifier de vivant ? La question mérite d'être posée surtout quand on en fait des compagnons de vie et que des sentiments s'invitent dans les relations. En outre, à l'ère de l'inclusivité, le sujet du genre s'invite tout naturellement dans ce récit comme dans le débat public. Entre un changement de sexe imposé ou choisi, Lou Jan pointe les souffrances et le mal être inévitables face à un impossible épanouissement personnel.

Mais La Machine à aimer nous parle aussi d'amour universel, polygame ou monogame, hétérosexuel ou homosexuel. C'est même une ode à l'amour et à la sexualité qui fleurit sous la plume poétique de Lou Jan avec la mise en scène d'une machine programmée pour aimer qui s'affranchit de son logiciel pour nourrir ses propres sentiments et se heurter à la déception sentimentale.

La Machine à aimer est un texte court qui pourtant en quelques chapitres, pose un regard critique et crédible sur le futur tout en offrant un moment de lecture divertissant à travers les nombreux rebondissements de l'intrigue.

Avec La Machine à aimer, on goûte à un récit surprenant par le biais choisi puisque les robots ne sont pas ici les méchants de l'histoire. Ce livre est clairement riche d'une intrigue ciselée exacerbant les émotions. Pour peu que la thématique de l'intelligence artificielle et de son impact positif dans l'avenir de l'humanité vous intéresse, ce roman, de par sa grande fluidité, vous plaira certainement. Alors laissez-vous tenter ?

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les machines ont été créées pour imiter au mieux les humains, jusqu’à leur envie de vivre.
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Adam éprouve une gratitude infinie envers Nobod, qui lui a offert son corps. Le transfert a réussi parce qu'elle l'aimait plus qu'elle-même, lui, l'humain si imparfait. Pour un hybride, le don de soi est l'aboutissement d'une vie. Un point final.
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La peur de mourir existe aussi chez les robots. (9)
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Mais la beauté n’existe pas s’il n’y a personne pour la voir.
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Partager sa tristesse, c’est commencer à guérir.
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