Les refuges

2ème pioche d'Octobre 2021 et dernière en retard, je remercie Neneve pour sa patience. Je l'avais acheté à sa sortie en poche suite à une critique alléchante sur Facebook. Il m'aura fallu un moment pour le remettre dans mes encours. Ça sera ma première lecture de cet auteur, j'espère apprécier son style.

L'auteur commence son histoire en 2019 pour ensuite alterner entre deux autres : 1949 sur une île et 1986 en compagnie d'une jeune journaliste. Celle-ci se retrouve à aller sur l'île susnommée pour s'occuper de l'enterrement de sa grand-mère qu'elle n'a jamais connue et qu'elle découvre par le biais de ses voisins, ainsi que par le passé de cette île. J'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'histoire, on ne peut pas dire que Sandrine soit très intéressante, solitaire comme elle est. Je crois que j'ai encore bien choisi mon livre pour Halloween car l'atmosphère de cette île est très étrange. Quel monstre s'y cache ? Est-il vivant ou imaginaire ? L'histoire est racontée de telle façon que j'ai été obligée d'interrompre ma lecture plusieurs fois pour essayer de remettre de l'ordre dans mes idées. Je croyais suivre l'auteur dans son histoire et l'instant d'après, j'étais de nouveau perdue par les nouvelles implications qu'il sous-entendait… Nous suivons plusieurs balises dans cette histoire et la première a été la plus compliquée à ingurgiter pour moi, je ne savais pas vraiment si la narratrice affabulait ou pas. La 2nde vient tout expliquer et passe beaucoup plus vite. J'ai moins pris le temps de m'arrêter pour réfléchir. La 3ème et dernière est finalement complexe mais on y voit tout le brio et l'intelligence tordue de l'auteur. J'avais cru comprendre certaines choses et au final, je me suis fait berner de bout en bout, c'est rare que ça arrive. le moins que l'on puisse dire est que malgré les passages durs, ce roman a été vite dévoré et j'ai hâte de voir ce que l'auteur nous a pondu depuis celui-ci.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été un coup de coeur de par la trame de l'histoire et l'ingéniosité de l'auteur à nous faire tourner en bourrique. On ne ressort certes pas entier de ce type de littérature. Si vous êtes amateurs de thrillers bien tordus, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman primé et son auteur. Pour une fois, je suis d'accord avec les prix reçus.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J'ai profité de mes vacances pour faire baisser ma PAL. Parmi elle, un roman reçu à Noël : Les refuges de Jérôme Loubry.
Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d'aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte. Lorsqu'elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d'habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l'image que Sandrine en a.
Pourtant, l'atmosphère est étrange sur cette île et en quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu'un les terrifie...
Mais alors pourquoi aucun d'entre eux ne quitte-t-il jamais l'île ? Qu'est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ? Qui était vraiment sa grand-mère ?
Sandrine sera retrouvée quelques jours plus tard, errant sur une plage du continent, ses vêtements couverts d'un sang qui n'est pas le sien…
Quand j'ai refermé ce roman, ma première réaction fût de m'écrier : La vache ! Je suis une grande lectrice, y compris de polars. Il en faut beaucoup pour me surprendre mais là, je dois avouer que l'auteur m'a carrément scotché !
Il est impossible d'imaginer en commençant ce roman où Jérome Loubry va nous emmener. A moins d'être dans sa tête ! Et comme je n'y suis pas, j'ai été mené en bateau de la première à la dernière page.
Je ne pensais pas du tout que le titre était en rapport avec ça, j'ai été bluffé.
Je m'attendais à l'histoire toute simple de Sandrine et en fait, c'est tout... sauf simple cette affaire ! Vous imaginez une fin ? Laissez tomber, c'est pas ça :)
Les refuges est un roman qui nous emmène là où l'on ne pense pas aller, dans une histoire stupéfiante, captivante, qui vous laissera sans voix !
J'ai adoré, par contre c'est assez violent, âmes sensibles s'abstenir. Mais si vous aimez ce genre et être étonné du début à la fin : Foncez et Lisez le :)
Je lui mets cinq étoiles, c'est amplement mérité.

je ne sais trop que dire de cette lecture. Je ne sais surtout pas dans quelle catégorie la mettre. Suspense? Assurément. Polar? Peut-être. Tiens, pour clore le débat je dis , inclassable. Voilà. Je découvrais Jérôme Loubry avec ce titre et je suis pour le moins surprise.
Les refuges commencent tout doucement mais plus ça va, plus c'est tordu, vicieux et terriblement tourmenté. Un cauchemar fantastique. Mais du fantastique utilisé sciemment. Difficile de vous résumer l'histoire mais disons comme indice que le récit s'articule autour du poème de Goethe: le roi des Aulnes. Et pour une histoire aussi distordue, le style est limpide, les personnes sont crédibles et la narration découpée en quatre parties garde le rythme. Une lecture déstabilisante , pour le moins.

Surprenant ? Emberlificoté ? Déstabilisant ? Quel adjectif accoler à ce livre ? En tout cas je n'ai pas réussi à le lâcher ce quoi d'ailleurs ? livre bien sûr mais de quelle nature ? thriller, roman psychologique, polar ?
L'aspect psychologique voire psychiatrique est essentiel dans ce roman à multiples tiroirs. Difficile d'en faire un résumé sans le déflorer.
Un excellent moment de lecture. le genre de livres à relire pour y voir les indices. Un seul bémol (d'où les 4 et non 5 étoiles) : la fin un chouia trop rapide pour moi, j'ai eu quelque mal à refaire le puzzle, je ne suis pas élève en psychiatrie moi !
Ma fille m'a conseillé "le 12e chapitre" du même auteur. Je sens qu'il va remonter dans ma PAL. Quant à moi je lui ai vivement conseillé celui-ci que je vous conseille également !

Gros coup de coeur: cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un thriller aussi tordu, aussi manipulateur et plein de chausse-trapes dans lesquelles j'ai adoré tomber. Totalement jubilatoire pour ma part.

Difficile de résumer l'histoire sans trop en dévoiler, car l'intrigue est à tiroir, avec de faux airs d'Inception ou même de Puzzle de Thilliez ; il faut vraiment découvrir le livre et se laisser embarquer.

Je vais donc en dire le strict minimum : une île isolée au large du Calvados où s'est déroulé après-guerre un terrible drame qui a conduit à la mort de 10 enfants, une jeune journaliste qui part à la recherche de son passé sur cette île où vivait sa grand-mère… je m'arrêterais là, mais sachez qu'à partir de ce moment vous serez ferré et que vous aurez quelques insomnies tant que le livre ne sera pas terminé.

Mr Loubry, vous m'avez envoutée avec vos Refuges, aussi ai-je grande hâte de découvrir le reste de vos oeuvres. Je vous dis donc à très bientôt !

C'est un roman original qui démarre par le cours d'un professeur de faculté pour des futurs psychiatres sur “Les refuges” psychologiques de Sandrine.
Ce concept constituera l'ossature de l'histoire et sera le référentiel permanent de ce thriller psychologique (je n'ai pas trouvé de meilleure classification pour le catégoriser, mais elle n'est pas appropriée) qui se passe à plusieurs époques.

La construction alambiquée du roman nous fait chaque fois repartir à zéro en subissant la mise en abîme des pistes d'un scénario étrange.

Vous serez pris dans le tambour d'une machine à laver, baguenaudé en tous sens, perdant constamment vos repères et cherchant l'issue par le hublot.

Écrire un avis positif et coup de coeur est selon moi beaucoup plus facile que d'écrire une chronique pour laquelle le livre n'est pas passé crème.

La plume de Jérôme Loubry est une première pour moi, donc je n'avais pas vraiment d'attentes particulières hormis les avis très favorables à l'égard de ce roman.

D'habitude, mon avis suit la majorité, mais cette fois-ci, vous m'en excuserez, je ne suis pas du tout dans le mouvement… C'était pourtant très bien parti, mais j'ai refermé avec un petit goût amer… Avec la sensation que c'était un peu trop tirée par les cheveux.

J'avais espéré moi aussi apprécier ce roman, mais c'est loupé. Selon moi, bien que l'idée soit bonne, l'auteur va un peu trop loin.

Ce qui est bien, c'est que l'on ne devine pas la fin et que nous sommes embarqués dans une histoire complètement dingue. le décor est très bien posé et les personnages faciles à situer.

Sans trop dévoiler l'intrigue, ici, on alterne entre deux personnages et entre deux époques avec une intrigue mystérieuse. Nous suivons Sandrine qui se doit d'aller vider la maison de sa grand-mère sur une île grise, froide et glauque dont une poignée d'habitants âgés y vivent en autarcie. Atmosphère étrange sur cette île refermant des secrets.

Grâce à ce livre, je pense que je vais m'y prendre différemment pour mes prochaines lectures. Tout comme notre ami Babelio Jean-François, je vais éviter de trop regarder les avis avant de lire. (Je ne parle pas des avis des amis que je vois défiler et pour lesquels bien sûr je vais continuer à lire avec GRAND plaisir) Mais lorsqu'un livre me plaît, je vais essayer de suivre cette envie d'abord pour ensuite aller zieuter les avis après.

Pour résumer, ce n'est pas un coup de coeur à cause d'un excès d'intrigues en mode poupées russe. Dommage, car la lecture reste accrocheuse avec une bonne ambiance oppressante. Mon avis ne reflète aucunement la qualité de la plume de l'auteur, mais uniquement mon ressenti.

Je vous conseillerai de ne pas m'écouter, de le lire pour vous faire votre propre avis qui rejoindra (je l'espère.) les autres avis favorables. Parce qu'il y a très peu de critiques négatives au sujet de ce livre et cet auteur a été plusieurs fois primé, donc je pense que je suis clairement passée à côté, et j'en suis la première désolée.

Comme diraient certains de mes amis Babelio, la différence d'avis fait la richesse de ce site !

« Les refuges » est le troisième roman que je lis de Jérôme Loubry après « Les chiens du détroit » et « le douzième chapitre ». Comme pour les deux premiers, je dois dire que j'ai été encore une fois bluffée par la fin et par la manière dont l'auteur a construit son intrigue. C'est clair, ce Monsieur Loubry a un talent certain mais cela je l'avais déjà stipulé dans ma précédente critique. Pourtant, je dois l'avouer il m'a manqué dans celui-ci un tout petit quelque chose qui m'empêche d'être aussi dithyrambique que pour les deux premiers : cette tension interminable qui m'avait tenu en haleine tout le long des précédents.

En 1986, Sandrine installée en Normandie depuis peu est contactée par un notaire pour lui annoncer que sa grand-mère maternelle Suzanne, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, est décédée. Elle doit donc y aller afin de vider la maison au plus vite. Sandrine n'a jamais connu sa grand-mère qui était considérée comme « folle » par sa propre fille. Malgré cela, elle décide de s'y rendre. Débarquée sur cette île habitée par une petite poignée d'habitants, la jeune femme va très vite ressentir l'atmosphère angoissante et terrifiante qui y règne et vouloir la fuir au plus vite. de nombreuses questions s'immiscent en elle : quelqu'un ou quelque chose terrifie les habitants, alors pourquoi aucun d'entre eux n'a-t-il jamais quitté l'île ? Qu'est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ? Que vient faire « le roi des Aulnes », poème de Goethe dans toute cette histoire ? Et ce refrain qui tourne sans cesse… parlez moi d'amour, redites-moi des choses tendres….
Mais toute cette histoire est-elle réelle ? Sandrine existe-t-elle finalement ? Évidemment puisqu'un joggeur vient de la retrouver totalement tétanisée, couverte de sang sur la plage de Villers-sur-Mer !

Découpé en quatre « balises » bien distinctes qui constituent les quatre parties du livre, la trame du roman est totalement machiavélique et surtout extrêmement déroutante ! Nous faisons continuellement des allers-retours dans le temps en suivant les protagonistes à travers des chemins tortueux ! Chemins qui vont nous amener à un final totalement inattendu et bluffant ! Bref Jérôme Loubry nous ballade comme il veut, selon son bon plaisir et nous on court, on court…..ceci est très intelligent de sa part et particulièrement inventif.

Seul bémol pour moi, un petit manque d'intensité, d'angoisse et de force qu'avaient les deux précédents. Mais ceci n'est que mon humble avis et ne m'empêchera pas de me plonger dans son quatrième roman déjà sorti ! Je tiens à continuer à courir avec vous Monsieur LOUBRY !

Avec "Les refuges", je fais la connaissance de l'auteur Jérôme Loubry et de son incroyable don de manipulation. Malgré tout mon passé de lectrice, je crois que c'est la première fois que je découvre un tel scénario à tiroirs où s'entremêlent trois histoires situées à trois époques différentes. Si comme souvent dans les thrillers, à la fin, toutes les pièces du puzzle s'imbriquent, il faut reconnaître qu'il ne ressemble plus du tout à l'image que le cerveau avait imaginée.

2019 : François Villemin, enseignant à la Faculté de Tours donne un cours de psychologie à ses étudiants.
1986 : Sandrine, une jeune journaliste qui vient de s'installer en Normandie est contactée par le notaire local. Elle vient d'hériter de Suzanne, sa grand-mère qu'elle ne connaissait pas vraiment, et est invitée à aller récupérer les affaires de celle-ci dans la maison qu'elle occupait sur une île à quelques encablures du continent.
1949 : La sus-nommée Suzanne est embauchée comme gouvernante dans un camp de vacances nouvellement créé sur l'île. Dans un ancien blockhaus réaménagé, le but de cette équipe dirigée par un médecin est de permettre à 10 enfants de surmonter les traumatismes de la guerre.

J'ai été totalement menée par le bout du nez tout au long de ma lecture, persuadée d'avoir tout deviné à la fin d'un chapitre et complétement égarée après le retournement inattendu du chapitre suivant. Voilà un thriller psychologique de haute volée basé sur un concept original dont il est difficile de parler pour ne pas spoiler. Les différents tableaux proposés sont très noirs : période après-guerre, disparitions d'enfants, séquestration, souffrances physiques, maltraitance animale. Rien n'est épargné au lecteur. Même si mon cerveau a flairé certaines incohérences au fil des chapitres, je ne m'attendais pas à cette fin. J'accorde "seulement" un 18/20 à ce titre, à cause des quelques longueurs ressenties au milieu, notamment avec ce poème de Goethe qui revient sans cesse et dont le sens m'a quelque peu échappé. En tous cas, cette lecture m'a donné envie de découvrir les autres titres de Jérôme Loubry. Encore un auteur à suivre !

Difficile de donner une critique pour ce roman, ce serait dommage de divulguer la construction ou même certaines parties. Il est préférable de conseiller à lire ce roman policier, d'ailleurs que l'on devrait mieux qualifier de roman psychologique. Plein de surprises attendent le lecteur qui nous déroutent, et l'auteur a le don et l'ingéniosité de nous remettre sur la route du récit. Une bonne découverte pour moi, cet auteur, et ses autres romans m'attendent déjà pour de futures lectures.