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Ce roman divisé en deux parties est la suite aventureuse des chroniques du Dr John Watson sur les exploits de son célèbre ami, le détective Sherlock Holmes. Une combinaison du monde de Lovecraft et de Doyle que j'ai bien apprécié…La maigre bête, le retour du terrible grimoire Necronomicon et l'esprit d'un autre monde R'luhlloig.
Hôpital psychiatrique de Bedlam, Sherlock Holmes et Watson y rencontrent un patient bien mystérieux. La moitié gauche de du visage ravagée, amputé de la main gauche, de nombreuses coupures, les murs et le sol de la cellule de cet homme sont ornés de hiéroglyphes irréguliers. du r'lyehen, la langue des Grands Anciens.
Serait-ce le naturaliste Nathaniel Whateley spécialiste dans les étrangetés zoologiques ? Parti pour capturer un shoggoth, l'expédition s'est mal terminée, le bateau à vapeur eut été attaqué par des Peaux-Rouges. Seuls Whateley et Zach Conroy y survivent ? Une aventure commence dans le monde de l'étrange. Et de nombreuses interrogations.
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"Je rejette aussi les accusations lancées par différentes personnes - dans les forums en ligne, dans des critiques des "Ombres de Shadwell" - selon lesquelles l'auteur des "Dossiers Cthulhu" ne serait pas du tout Watson, mais moi."
(extrait de la préface de James Lovegrove)

J'ai envie de commencer par cette hypothétique île déserte babéliote...
Si vous me demandez si j'aurais préféré y apporter l'intégrale de Doyle ou l'intégrale de Lovecraft, le choix serait rude. Vraiment rude. Et finalement, j'aurais opté pour Doyle. C'est donc très subjectif si j'ôte une petite demi-étoile à ce deuxième tome des "Dossiers Cthulhu.
James Lovegrove nous a encore servi une mixture réjouissante, mais cette fois on s'approche davantage de l'univers de Cthulhu, et l'auteur puise beaucoup plus dans l'artisanat de Lovecraft pour faire fleurir son propre bosquet, si vous voulez bien excuser ce jeu de patronymes qui s'impose tout seul.
Mais Doyle est toujours présent dans ce style fluide et plaisant, et surtout dans cette forme de "l'histoire dans l'histoire", employée avec plus ou moins de succès dans "La Vallée de la Peur".

Quinze ans ont passé depuis leur rencontre avec "L'Inexorable Chaos", et Holmes et Watson courent toujours par monts et par vaux, à traquer les indicibles abominations.
Cette fois, l'histoire commence dans un asile de fous de Bedlam, et si on voudrait suivre le Maître de Providence à la lettre, à l'heure qu'il est ce sont logiquement nos deux héros qui devraient se trouver internés dans ses murs. Mais c'est juste une preuve supplémentaire que Holmes est Holmes, et non pas n'importe quel Danforth, Ward, ou autre mauviette lovecraftienne, qui ne supporte pas psychologiquement le son du pipeau et le face-à-face avec "l'indescriptible".
On va y rencontrer le gardien Joshi (on entre vraiment dans un mélange au-delà du mélange, tout à fait dans le style du cercle lovecraftien !), mais surtout un mystérieux amnésique qui parle un charabia incompréhensible.
Qui est-ce ?
Quelle est son histoire, et pourquoi ces affreuses blessures ?
Pourquoi il "n'est pas celui qu'il est" ?

Notre expert de la méthode déductive et son fidèle Watson vont suivre une piste dangereuse dans les marécages (non sans se rappeler quelques désagréables souvenirs concernant un certain chien), et ils vont tomber sur un tas de choses tout à fait inconcevables, mais aussi sur le journal du jeune Conroy, étudiant à cette fameuse fac d'Arkham.
On va alors quitter l'Angleterre, pour nous embarquer sur "L'Innsmouth Belle", dans un récit de l'expédition périlleuse sur la rivière Miscatonic, à la recherche des "espèces rares".
Si ce Conroy lisait Lovecraft, il aurait pu se douter que offrir son amitié à quelqu'un qui s'appelle Whateley ne présage rien de bon ! Mais il ne savait pas, et je ne veux pas médire cette vieille famille de Dunwich, car ils ont déjà assez vécu dans les récits du Maître. Quoi qu'il en soit, cette expédition au coeur des ténèbres va s'avérer catastrophique.

Mais ce précieux journal va permettre à Holmes d'élucider un "cas d'identité" de plus, dans sa longue carrière. Juste avec des adversaires différents, et légèrement plus difficiles à décrire.

Pour finir, j'ai définitivement décidé que Lovegrove est un écrivain à lire. Il possède le style et le verbe; et il ne joue ni à la "grande littérature" ni au surdosage des effets spéciaux au détriment du scénario. Au contraire, il "joue" avec les deux mythes avec érudition, humour et intelligence, dans le seul but de divertir son lecteur. Pari réussi !
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Ce deuxième tome des aventures de Sherlock Holmes dans l'univers de Lovecraft a tenu toutes ses promesses.
J'ai encore passé un excellent moment avec Sherlock Holmes et le docteur Watson, que ce soit en découvrant en leur compagnie un étrange patient mutilé dans un hôpital psychiatrique, lors de la lecture du journal d'une expédition maudite, où pendant des combats avec des créatures aussi ignobles et terrifiantes qu'improbables.
L'univers steampunk qui mêle le célèbre détective et des monstres tout droit sortis du monde de Cthulhu est particulièrement réussi.
La qualité d'écriture est incontestable, le suspense est présent du début à la fin, les rebondissements sont nombreux, les expériences menées par certains personnages sont aussi atroces que fascinantes.
J'attends désormais le troisième et dernier volume avec impatience.
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Je n'ai pas lu le premier tome des Dossiers Cthulhu mais quand j'ai croisé la magnifique couverture réalisée par les éditions Bragelonne, je n'ai pas pu résister.
Je n'ai pas eu de problème de compréhension car les deux tomes sont des histoires différentes qui peuvent se lire dans n'importe quel ordre.

Intégrer les personnages de Holmes et de Watson dans un univers lovecraftien est culotté quand on sait à quel point Holmes est hermétique à l'idée de créatures surnaturelles (voir le Vampire du Sussex). L'auteur s'en sort très bien même si mon petit coeur a saigné lorsqu'il prétend que le Canon est un tissu de mensonges. Passé ce choc, je me suis prise au jeu et je me suis laissée emporter dans cet univers glauque où l'on rencontre des hommes-serpents, des goules et des maigres bêtes de la nuit. Cependant, même si j'ai trouvé la première partie du roman sympa, c'est la seconde qui m'a conquise car elle est mieux écrite et bien plus dynamique.

Pour finir, je ne comprends pas pourquoi Bragelonne a édité ce bouquin dans sa collection steampunk car il n'y a grand-chose de steampunk dans l'histoire. C'est un roman fantastique, teinté d'ésotérisme et si vous recherchez des automates, des aéroplanes à vapeur et un bel environnement industriel, vous en serez pour vos frais. Ici, c'est plutôt des créatures grouillantes et des adeptes du Necronomicon que vous rencontrerez. Vous voilà prévenus :-)


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Quinze années ont passés depuis le dénouement du roman Les ombres de Shadwell. Nous retrouvons ici un Sherlock Holmes qui n'est, selon son fidèle Watson, pas au mieux de sa forme et quelque peu fatigué par sa lutte incessante contre des entités apparentées aux mythes de Cthulhu. Pour autant, les adeptes du grand détective auraient tort de bouder leur plaisir.

En effet, voici un roman qui succède dignement à une première partie prometteuse. Les références au Canon sont très nombreuses et James Lovegrove concocte une interprétation fantaisiste mais extrêmement bien travaillée et amenée. Mieux vaut bien connaître les classiques de Conan Doyle pour pleinement apprécier la finesse de ce travail qui mérite que nous nous y attardons.

Le style de l'auteur est fluide, agréable et permet de suivre l'intrigue d'un bout à l'autre avec un plaisir croissant. Il est impossible de lâcher la lecture en cours de route, tant celle-ci est immersive. Il faut dire qu'outre le style, la construction de l'oeuvre (qui est une nouvelle forme de clin d'oeil au Canon) offre un récit enchâssé des plus plaisants.

Le seul bémol que l'on peut regretter reste le fil rouge de l'intrigue, qui, pour une bonne part, est prévisible. Fort heureusement, ce n'est pas le cas de tous les rebondissements ni de tous les développements mais l'essentiel n'étonnera personne. Si l'écriture est plaisante, le rythme intense de l'ensemble permet de dépasser cette petite contrariété.

Malgré un nombre de pages assez conséquent, les personnages sont assez peu nombreux. L'intrigue suit deux couples de personnages avec quelques rôles secondaires qui viennent étoffer la galerie des personnages. Tout cela est largement suffisant pour donner de l'importance aux quatre personnages principaux, et suffisamment de place pour leurs évolutions psychologiques.

Les éditions Bragelonne ne sont pas trompées : il s'agit là d'un ouvrage remarquable qui mérite amplement le travail qui a été fait sur la couverture. Une nouvelle fois, ce travail est réussi et donnera immanquablement envie de lire et de collectionner ce bel objet qui aura une place de choix dans votre bibliothèque. Vivement la troisième partie !
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Si le premier tome de cette trilogie faisait la part belle aux personnages de sir Arthur Conan Doyle, ce deuxième épisode entre dans le vif du sujet lovecraftien.

En 1895,Watson et Holmes, enquêtent sur le cas d'un aliéné anonyme, ce qui va les mener à des rencontres dangereuses, et à des confrontations avec des créatures d'un autre monde.

lovegrove, respecte le canon lovecraftien, avec le Necronomicon, les créatures issues du mythe, un savant qui n'est pas sans rappeler un certain Herbert West, une exploration du fleuve Miskatonic racontée sous forme de journal.

L'auteur, s'autorise au passage un clin d'oeil aux exégètes du mythe en nommant un personnage Joshi, du nom d'un éminent spécialiste de Lovecraft ("Je suis Providence", c'est lui).

Dire que "Sherlock Holmes et les monstruosités du Miskatonic" est une totale réussite serait un peu exagéré, le lecteur exigeant pourra sans doute trouver quelques faiblesses ou facilités.

Mais ce pastiche de deux grands mythes, exercice risqué s'il en est, est plus qu'honnête, et se lit avec plaisir, et disons le, une certaine avidité, car le récit est prenant et bien mené.

A suivre donc, le dernier volume, pour voir comment Lovegrove conclut cette rencontre au sommet !
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Que ceux qui n'aiment pas le steampunk lèvent la main ! Ah oui, quand même…

Bon, pas de panique, ce roman a beau être publié dans la collection Steampunk de chez Bragelonne, il n'y a rien pour en faire un roman steampunk (pas de machines à vapeur, d'automates et autres trucs) mais il y a tout pour en faire un roman fantastique et surnaturel.

Le premier volet ne m'avait pas convaincu, je n'avais pas aimé le Grand Méchant qui expliquait tout à Holmes, ça ne faisait pas vrai.

Il était donc clair que j'allais laisser tomber la saga mais ma copinaute et pigiste occasionnelle, Dame Ida, m'a convaincu du contraire. Et non, elle ne touche pas d'argent de la maison d'édition. Mdr

Je l'ai déjà dit, Holmes et le fantastique, c'est souvent casse-gueule. Pourtant, les auteurs s'y engouffrent comme des assoiffés devant la fontaine à eau. Ça passe parfois, ça casse souvent.

Les Éditions Soleil, dans leur collection 1800, ont mis Holmes à la sauce vampire, voyages dans le temps et Nécronomicon. Avec pour résultat qu'on ait un peu de tout niveau qualité scénaristique.

Là, j'ai eu une fois de plus un coup au coeur en lisant que tout ce que raconte Watson dans le Canon holmésien est faux ! Sherlock Holmes est un détective de l'étrange, traquant sans cesse des créatures qui auraient tout à fait leur place dans l'univers d'Harry Potter, en lieu et place de maîtres-chanteurs, voleurs, assassins ou criminels du dimanche.

L'univers de Lovecraft m'est parfaitement hermétique, je ne le connais pas. Celui de Holmes, je le maîtrise un peu et son personnage m'a semblé peu conventionnel, peu Holmésien, très différent des récits canoniques, comme si l'auteur avait voulu le mettre à sa sauce, en plus de le plonger dans le bouillon des créatures surnaturelles.

Pourtant, à certains moments, on se demande si on a affaire à un pastiche holmésien ou un pastiche lovecraftien… L'auteur a beau dire le contraire, pour moi, il pastiche deux auteurs.

C'est du grand-écart, ça pourrait faire mal quelque part mais apparemment, l'auteur a de la souplesse et ce que je reprochais au premier volet ne s'est pas renouvelé dans le deuxième. L'écriture est plus subtile, plus posée et de ce fait, le scénario est mieux mis en valeur, ça passe beaucoup mieux.

Construit à la manière des romans "Une étude en rouge" ou du "Signe des quatre", nous avons un récit dans le récit et après les péripéties de Holmes et Watson, un autre personnage racontera ce qu'il s'est réellement passé sur le fleuve Miskatonic lors d'une expédition qui a tourné au fiasco avec seulement deux survivants dont un dans un état pas possible.

Autant où la première partie était une enquête conventionnelle, même si nous sommes dans du fantastique, la seconde, tout en restant dans le genre, fait plus dans le registre aventurier avec l'expédition sur le Miskatonic où des bestioles pas catholiques frayent. le port de l'armure est conseillé pour se baigner dans ses eaux troubles.

Anybref, si j'avais des réticences pour le premier, je n'en ai plus pour le deuxième, même si je ne m'habituerai jamais à voir Holmes dialoguer avec une espèce de Dieu d'un Monde ancien ou du moins, d'un Monde qui n'est pas le nôtre.

Si le ramage et le plumage du troisième volet ressemble à celui du deuxième, alors je serai comblée. Gaffe de ne pas tomber dans les travers de la fin de saga et de la bâcler, comme d'autres ont fait avant lui (et feront après lui).

Un tome d'entre-deux prometteur, un scénario réussi, des dialogues agréables, amusants, même, parfois, des personnages holmésiens différents de ceux du Canon, du suspense, du mystère, une enquête et de l'aventure avec un grand A.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quinze ans après les événements du premier tome, nous retrouvons Holmes et son fidèle Watson aux prises avec le mythe de Cthulhu. Attirés à l'asile de Bedlam par une information selon laquelle un patient parlerait un langage étrange, les deux amis découvrent un homme mutilé, à l'esprit dérangé, qui parle effectivement le langage des Grands Anciens. Peu de temps après, l'homme est kidnappé dans des circonstances extraordinaires et Holmes identifie le responsable : une maigre bête de la nuit. Commence alors une traque sans merci pour retrouver la créature et comprendre les dessous de cette histoire.
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Encouragée par l'excellente impression que m'a laissée le premier tome des « Dossiers Cthulhu », je me suis immédiatement lancée dans la deuxième partie des aventures de Holmes à la poursuite des horribles créatures qui peuplent l'univers Lovecraft. Et mon intérêt ne s'est absolument pas émoussé !

Dans « Sherlock Holmes et les monstruosités du Miskatonic », il y a deux parties : d'un côté, l'enquête de Holmes et Watson pour découvrir l'identité d'un homme étrange enfermé dans un asile ; de l'autre, le récit d'une expédition montée par de jeunes gens intrépides le long des eaux du Miskatonic, un fleuve lui aussi mystérieux du Massachusetts.

Au fil des pages, le suspens et l'angoisse vont grandissant, le fantastique et le mystère se distillent goutte à goutte comme une très bonne liqueur. L'intrigue est dynamique et prenante, impossible de la lâcher ! Et je me suis moi-même surprise à m'exclamer « Elémentaire, mon cher Watson ! » quand je me suis aperçue que de déduction en réfléxion, d'indice en supposition, j'étais parvenue à saisir la clé du mystère.

Lovegove a décidément beaucoup de talent et de génie. J'apprécie toujours autant ce mélange d'univers littéraires où Watson présente les « vrais » romans de Sherlock Holmes, dont il est l'auteur, comme une réécriture édulcorée d'une réalité bien trop difficile à accepter pour le commun des mortels et parfois aussi pour nos héros.

Suite dans le dernier tome que je commence sans plus tarder !
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Un deuxième volume que j'ai préféré au premier. Tout comme dans L'Étude en rouge, une mise en abyme sur plusieurs chapitres vient s'insérer dans l'enquête. le récit est captivant et donc bienvenu car l'intrigue de base est mince.
Néanmoins, je m'amuse toujours autant.
À moi le troisième tome !
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