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4,16

sur 3700 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le passeur, un livre qu'il nous avait été demandé de lire quand j'étais au collège ou au lycée, et bien évidemment a cette époque là je ne l'ai pas fait.
Et voilà qu'il y a quelques jours, je suis tombé dessus dans une librairie et je me suis dit, avec 15 ans de retard, je vais le lire.
Et je crois que si il y a une chose que je dois retenir, c'est que je m'en veux de ne pas l'avoir lu avant.

On assiste là à une dystopie, et plutôt original.
Dans ce livre, on ne trouvera ni séduction, ni aventure ou périple héroïque et pourtant ça se lis avec une facilité remarquable.
En lisant ces pages, on a un peu l'impression de suivre un rite d'initiation, car l'auteur nous fait découvrir les règles de ce monde dystopique à travers notre jeune héros, l'année de ses douze ans.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, par son côté pédagogue, car il ne s'agit pas là de dénoncer un quelconque régime totalitaire, mais plutôt d'amener le lecteur à comprendre pour quelles raisons on pourrait vouloir d'un tel monde.
Ça fait réfléchir, et ça fait du bien aussi

PS : La nouvelle couverture proposée à ce roman et je trouve magnifique.
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J'ai lu ce livre en anglais et je l'ai trouvé très beau ! L'histoire est très bien menée et les personnages attachants. Un roman émouvant que je conseille aux jeunes, et aux moins jeunes...! Et pour celles et ceux qui veulent entraîner leur anglais, il est tout à fait accessible.
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J'ai mis beaucoup de temps à le terminer, mais j'ai bien fait, la fin est sublime et résolument optimiste et solaire ! Je ne pense pas que ce livre de science-fiction soit adapté aux plus jeunes. Il y a des passages difficiles dans cette société (dystopie), qui est tellement différente de la nôtre, qu'il faut vraiment se détacher du récit pour en comprendre la profondeur et les sens cachés. C'est un livre philosophique qui fait réfléchir sur notre monde, notre façon de vivre, notre façon de se comporter avec autrui. Cela m'a fait penser au livre 'On n'a rien vu venir", plus adapté aux jeunes lecteurs.
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Le monde dans lequel évolue le principal protagoniste est particulièrement terrifiant.Je lis beaucoup de dystopies,en bonne petite adolescente,mais celle-là fait clairement partie des plus dérangeantes.Le vocabulaire assez enfantin ne nous en donne pas un aperçu particulièrement emphatique ou misérabiliste.Ce monde est complètement démuni,épuré à l'extrême,pour des raisons totalement incompréhensibles.L'histoire réussit à être linéaire et attrayante,car on découvre un monde dont on a tout enlevé,le climat,les espèces vivantes autre qu'humaines,et même les couleurs.Ce fut pour moi une plongée dans l'absurde,mais elle reste moins dérangeante que la déclaration de Gemma Malley.
La dystopie de laquelle se rapproche le plus est Promise,mais Promise ne semble à côté qu'une version habillée paillette,même si cela implique que Promise soit mieux écrit.
Cette dystopie n'est pas comme les autres.C'est un garçon,un jeune garçon,qui se colle à l'exercice,ce qui la rend,malgré sa date bien antérieure à tout ce qu'on connaît,extrêmement raffraîchissante.Il n'y a pas une histoire d'amour pour ôter toute saveur à la découverte du monde,qu'on découvre tout en étant choqué,pas à cause de la cruauté,mais à cause du manque de tout ce qui fait la saveur de notre société actuelle.
Une copine m'avait conseillé le roman en me le présentant ainsi,et je suis d'accord avec elle:c'est épuré et démuni de glamour.
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C'est une lecture qui me tentait depuis longtemps et je suis très contente d'avoir pu enfin découvrir cet univers. le passeur est une dystopie jeunesse très agréable à lire. L'auteure nous expose ses idées en décrivant une société future bien particulière et très intéressante. Elle nous raconte l'histoire d'un jeune garçon de douze ans pour qui on se prend vite d'affection. Jonas est inquiet et un peu angoissé par sa cérémonie des 12 ans. Ce jour là, il se verra attribuer une fonction dans la Communauté. Il va commencer sa vie d'adulte et une formation bien spécifique. Chaque membre a un rôle à jouer dans la Communauté mais Jonas ne sait pas vraiment où est sa place.

Jonas vit dans une société très organisée que j'ai pris plaisir à découvrir. C'est une société uniformisée et purifiée de toute trace de douleur ou de violence (entre autres). On découvre petit à petit les règles et le fonctionnement de la Communauté. Tout est prévu pour maintenir l'ordre, la réussite et la sécurité. Chaque décision est prise par le Comité des Sages qui aura longuement réfléchi à la situation. Par exemple, les membres de la Communauté sont observés de manière à faire correspondre les caractères pour créer une cellule familiale, ou donner une fonction à chaque individu. Les écarts sont facilement réglés grâce aux pilules, ou même grâce à l'Elargissement. Dans ce second cas, les membres concernés sont envoyés "ailleurs", à l'extérieur de la Communauté. Ca semble idéal et les gens semblent y trouver leur compte. Ils semblent heureux. Mais on réalise très vite que c'est parce qu'ils n'ont connu que ça. En réalité, tout est réglementé de façon à ce qu'ils n'aient pas de vraies libertés, ni de choix.

Jonas est un garçon très attachant. Sa vision des choses est complètement bouleversée avec son attribution. En devenant le Dépositaire de la Communauté, Jonas découvre petit à petit ce qu'il y avait avant la Communauté et son organisation parfaite. Il découvre des éléments du passé qui lui étaient totalement inconnus. En particulier la notion de famille et d'amour, la différence, la joie, mais également la douleur, la famine ou la guerre. A douze ans, on comprend que ce soit un vrai choc. Aucun membre n'a conscience de ce qui leur a été enlevé. Seul le Dépositaire a connaissance du passé, des souvenirs, pour qu'il est le recul nécessaire afin de conseiller les Sages. Mais il doit souffrir seul. Jonas réalise que le passé n'était pas tout rose (et nous en sommes d'ailleurs témoins, puisqu'on parle de notre époque). Mais il y avait aussi tous les petits bonheurs de la vie. Qui leur ont été tout simplement retirés! Je dois dire que c'est une histoire riche en émotions. On est indigné, en colère... c'est tellement injuste. Je me demandais ce que Jonas pourrait bien retirer de ces découvertes. Quels choix en découleraient? Et le déroulement de l'histoire m'a bien plu car grâce à Jonas et au Passeur, il se pourrait qu'il y ai encore de l'espoir pour la Communauté.

Verdict : Paru il y a plus de vingt ans, je comprend désormais pourquoi le passeur est considéré comme un classique du genre et je suis ravie de l'avoir dans ma bibliothèque. C'est une très belle lecture qui nous fait réfléchir sur notre propre société. On réfléchit à notre chance. Bien qu'imparfaite, notre vie est riche, colorée et pleine de possibilités. C'est un roman qui n'est pas tellement développé (surement parce que c'est un titre jeunesse) mais dont l'idée de base séduit immédiatement. le seul reproche que je pourrais d'ailleurs faire à ce roman, c'est qu'il soit si court. On en redemande (surtout dans les dernières pages), on veut plus de détails, on veut savoir ce qu'il y a ensuite!
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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C'est avec ce livre qu'on se rend compte de l'importance et du merveilleux d'une vie. Comment vivrait-on dans un monde sans sentiment, sans couleur, sans choix ? Voici un aperçu d'un monde en noir et blanc. Voici un aperçu d'un monde sans espoir. Voici un aperçu d'un monde sans possibilité.
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Le Passeur, j'avais déjà lu ce livre quand je devais être au collège mais je ne m'en rappelais absolument pas et aujourd'hui adorant la dystopie, je me suis dite qu'il était grand temps que je relise cette histoire. Et j'ai bien fait ! C'est totalement différent de toutes les dystopies que l'on peut lire aujourd'hui mais c'est tout aussi bien ! C'est une histoire que j'ai beaucoup aimé et que je vous recommande si vous aimez les dystopies.

C'est l'histoire de Jonas, un jeune garçon de douze ans. Il vit dans une société bien différente de la nôtre, où tout est contrôlé et dirigé à la perfection. Les habitants de cette société ne ressentent pas vraiment de sentiments mais ne trouvent pas cela anormal puisqu'ils ne connaissent que cette manière de vivre. Par exemple, leur métier est choisi pour eux, ils ne choisissent pas non plus leur conjoint et ce n'est pas les mères qui portent leurs propres enfants. Jonas aussi ne trouve pas que cette manière de vie ne soit pas normale. Jusqu'au jour où il va faire la connaissance d'un homme qui va lui apprendre beaucoup de choses. Notamment qu'il existe tout une autre manière de vivre. A partir de ce jour, Jonas ne va plus être capable de faire semblant de ne plus rien éprouver et va vouloir faire changer les choses.

Jonas est un garçon très attachant. On l'aime dès le début. C'est un enfant très intelligent et courageux. Il n'a pas peur du changement et des sentiments, contrairement à sa société. J'ai aussi beaucoup aimé Lily, sa petite soeur, qui est juste tellement mignonne. Quant au passeur, c'est un personnage qu'on aime aussi beaucoup parce qu'il est sage, qu'il a un rôle très important et qu'il est le seul à pouvoir comprendre Jonas.

Le monde dans lequel vit Jonas est très particulier. Tout est fait pour que cette société se rapproche au maximum de ce qu'elle pense être la perfection. Tous les individus s'y ressemblent parce qu'ils sont finalement tous élevés de la même manière.

Le dépositaire (le passeur) est un élément très important du roman. J'ai trouvé ce métier très intéressant. C'est celui qui est chargé de garder tous les souvenirs, il est le seul à les posséder d'ailleurs. Des souvenirs du passé, qui n'existent plus...

La fin est une fin très ouverte mais l'auteure a voulu que l'on puisse imaginer la suite que l'on voulait. C'est un beau message que nous livre ce roman. Dans notre monde, on connaît la mort, la guerre, la maladie.. mais on a aussi le bonheur de connaître la joie, l'amour, les sentiments. Sentiments dont sont dépourvus les habitants de cette société et c'est bien triste. Ce livre nous fait également comprendre à quel point il est important d'être soi-même pour ne pas créer une société comme celle-ci où tout le monde se ressemblerait. C'est un histoire belle, triste et presque dérangeante.

Le Passeur est un roman génial, vraiment. Je sais que comment ça, avec cette couverture, ce résumé, il ne donne pas forcément envie à tout le monde mais je vous assure qu'il en vaut la peine. En plus, le film vient de sortir donc raison de plus pour découvrir cette histoire ! Si vous en avez un peu marre des dystopies qui se ressemblent toutes, ce roman pourrait bien vous réconcilier avec ce genre.
Lien : http://we-wereinfinite.blogs..
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Ce roman est une contre-utopie racontant l'histoire de Jonas dans une société qui possède des règles très strictes. Dans cette société on ne choisit pas ses parents, on est tous habillés pareil, on voit en noir et blanc, on ne choisit pas sa femme, on prend des pilules pour ne pas ressentir tout ce qui est lié a l'amour, le soir à l'heure du dîner on est obligé d'exprimer tous les sentiments ressentis dans la journée à sa famille . A l'âge de ses douze ans, lors d'une cérémonie, on attribue à Jonas le rôle de dépositaire de la mémoire ( le dépositaire de la mémoire est la personne qui obtient tous les souvenirs des anciennes populations qui n'existent plus dans ce monde: amour, neige, douleur...). Mais acceptera-t-il ce destin ? J'aime bien ce roman car l'histoire est originale, les personnages ont des personnalités fortes, il tourne beaucoup autour de l'analyse des sentiments des différents personnages, ce qui me dérange un peu: j'aurais préféré plus d'action.

LT.
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Avis Chrono'

Très bon roman jeunesse! Qui part d'un monde idéal qui pour une fois ne se révèle pas être, par la suite, si coercitif qu'on en a l'habitude dans ces romans d'anticipation. Un livre qui se dévore, à ne pas manquer.

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Je sais, paraît que j'étais la dernière personne au monde a ne pas l'avoir encore lu!

L'attente exacerbe le plaisir, c'est bien connu! Après un an à me faire du pied sous la p.a.l., le Passeur a obtenu l'insigne honneur d'être choisi par moi dans une bibliothèque clandestine! Tout cela pour être dévoré en quelques heures. (Grâce à un garage Opel et à un sanglier, que je remercie vivement, s'il n'a pas déjà fini en ragoût). Si vous aviez encore quelques doutes sur le degré d'aventurosité de ma vie ou sur ma santé mentale, j'espère que c'est réglé.

Dois-je vous faire un petit résumé ou vous laisser, vous construire à partir du titre et de l'illustration de la couverture l'idée d'un gamin qui entre dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale? C'est le problème des livres qu'on attend trop longtemps pour lire, ils finissent par mener dans nos esprits une double vie parallèle: ensuite, quand on les ouvre, on se sent floué!

Ici, dans le bon sens! C'était mieux que l'image que je m'étais fabriquée!

Pas de plongée dans le passé pour ce Passeur. Tout débute par une utopie. Monde parfait, où chaque soir et chaque matin les individus, dans leur cellule familiale (papa, maman, un garçon, une fille), décortiquent leurs émotions pour les désamorcer. Où une pillule annihile tout désir, où la place de chacun est choisie par l'ensemble de la communauté lors d'une fête annuelle. Pas de jalousie, pas de frustration, pas de crime puisque la loi est intériorisée dès le plus jeune âge, ni de chagrin. Même la mort est dissimulée derrière des euphémismes délicats.

Jonas est un jeune garçon. Comme dans beaucoup de romans qui traitent d'adolescent, romans d'apprentissage (je pense à la Voix du Couteau), il est sur le fil, à une période clé de sa vie: il va devenir un douze-ans et recevoir l'attribution de son métier mais rien ne se passe comme prévu et la tâche qu'on lui confie est très spéciale.

Si j'ai aimé ce livre, c'est d'abord pour sa non-originalité: j'adore quand on essaie de me peindre un monde idéal en sous-entendant déjà, par de petits détails, ce qu'il peut avoir de dangereux, de troublant. Je pourrais lire cent récits sur ce thème sans m'en lasser. Souvent ces mondes se ressemblent, comme si nous avions tous, au fond de nous, la même image du bonheur parfait. Avec au dessus, une main autoritaire prête à mettre une petite tape et à dire "Pas toucher", qui fait que l'auteur se sent obligé d'y inclure de la noirceur, des avertissements - ben oui, juste au cas où il prendrait l'envie à quelques imbéciles d'essayer de re-créer ça dans notre monde à nous.

Justement, la singularité du Passeur - et c'est là que j'ai craqué - c'est que plus on avance dans le livre, plus on est surpris par les non-rebondissements. Je m'attendais à continuer sur la même voie toute tracée: le héros s'aperçoit d'un truc étrange, puis d'un truc inquiétant, puis d'un truc inhumain et enfin il découvre que tout est gouverné par un dictateur omnipotent pour un lavage de cerveaux général à 90°C réglé sur "non-délicat".

Dans celui-ci, même à la fin, j'ai réussi à conserver l'idée que tout n'est pas inhumain dans cette utopie, qu'elle fonctionne, d'une certaine façon même si Jonas évidemment va avoir envie d'autre chose.
Je me trompe peut-être. Probablement, même, aurais-je dû comprendre l'inverse. Que ce monde aux apparences parfaites est un dangereux repaire d'empêcheurs de vivre. (Je vois quel détail on pourrait m'objecter. Ne vous en privez pas! Les commentaires sont là pour en débattre).

Je ne sais pas si j'ai été claire. Je reformule. J'ai aimé que dans ce livre - jeunesse, c'est d'autant plus méritoire! - ce ne soit pas blanc d'un côté, noir de l'autre. J'ai vu pas mal de teintes intermédiaires et usant de mon droit de lectrice, personnellement, j'y suis restée, satisfaite. Sans avoir l'impression de trop tirer à moi la couverture du texte et de tout déformer.

Par conséquent, je n'ai pas du tout goûté la fin. Il en fallait une, soit, elle est correcte. Pour moi, inutile.

Je me suis arrêtée de penser un peu avant, quand j'ai conclu pour moi-même que le seul désagrément de cette façon de vivre, est qu'elle s'impose à tous, alors qu'il faudrait pouvoir choisir. Jonas choisit, il a raison.
Lien : http://talememore.hautetfort..
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Imaginez un monde où tout est formaté. Pas de place pour le libre arbitre ou l'imprévu, au risque de subir une inquiétante sentence... Difficile alors de revêtir le mystérieux rôle de passeur qui destine à une vie de solitude. Un récit de science-fiction qui cache, sous son apparente utopie, une inquiétante vérité...

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