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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre, cette BD sans parole, je n'ai que des superlatifs pour en parler. C'est un hymne à la mer, un coup de gueule contre la surpêche, les pollueurs, la surconsommation et l'indifférence. Lupano et Panaccione ont réussi sans aucune parole à faire passer tant de messages par ce petit couple de vieux bretons, je salue l'exploit, le talent. A ranger en bonne place dans chaque bibliothèque.
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Whaouh je ne m'attendais pas à ça ! le titre convient si bien à l'ouvrage poétique. J'ai toujours trouvé cela talentueux de pouvoir véhiculer des messages sans dire un mot. Plus de 200 pages de graphisme pur où rien n'est laissé au hasard et où tout se comprend. Une vie douce est troublée un beau jour en Bretagne et son histoire va nous mener jusqu'à Cuba. Je vous laisse la découvrir car elle n'a pas besoin de mots pour la décrire :)
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Je suis tombée littéralement en amour. Cette bande-dessinée est un chef-d'oeuvre. On ne peut que saluer le talent des deux auteurs. Cette petite merveille nous dévoile de façon touchante et sans mots les aventures d'un adorable petit couple de bretons. Que d'émotion, de douceur et de tendresse tout au long de ma lecture. Un vrai bonheur pour une amoureuse des livres !
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C'est l'histoire d'un marin qui part en mer et qu'une tempête (mais pas que cela) emporte en pleine mer. C'est l'histoire de sa bigoudène, qui n'est pas assise sur une bitte (d'amarrage, évidemment) comme dit Renaud, qui va tout mettre en oeuvre pour le retrouver...

Le marin, il est breton, petit, taciturne (cela tombe bien, c'est un roman graphique sans parole), et complètement dépassé par les événements. La bretonne, elle est à l'instar de l'idée que l'on se fait des bigoudènes, "Très fortes, voûtées, la taille épaisse, elles portent trois jupes de drap superposées, (...) et elles sont coiffées de l'étrange bigouden, espèce de serre-tête bariolé qui leur cache les oreilles et laisse voir, par derrière, les cheveux relevés" (F. Coppée, Prose,Mon franc-parler I, 1894, p. 115).

Elle est aussi déterminée qu'il est déconnecté. Elle est aussi bavarde que lui. Elle est touchante de sincérité et de détermination. Lui, il est touchant de naïveté.

C'est tout? Une sorte de roman d'amour graphique...? Que nenni! C'est une occasion pour les auteurs de nous propulser dans une critique virulente et à l'humour vitriolé de la mondialisation, de la pub, des révolutions bananières, des médias, etc. C'est drôle, archi drôle. Impossible à raconter, si ce n'est par de petits exemples, imparfaits car parcellaires. Comme la participation du marin à une révolution, le fait que la bigoudène tisse des napperons qui vont se retrouver en première page du Times, la mouette qui suit le marin, les conserves de poisson dans la cale ou l'invitation lancée par le Lider Maximo à Cuba... Et tout est bien qui finit bien? Peut-être... mais la mondialisation est toujours bien là. Le tout enveloppé dans une poésie suave et caustique.

Mention toute particulière pour le texte de 4è de couv. Un bijou...
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Une BD cadeau de Noël (pour mon père alors oui je me suis empressée de le dévorer), une très belle BD rafraichissante.
Ici pas de dialogue, les auteurs nous laissent naviguer entre les dessins, les pages, pour qu'on fasse travailler notre imagination. Avec une bonne touche d'humour, simple sans être lourdingue (comme le prouve la première et la quatrième de couverture), on nous raconte avec douceur et poétisme les mésaventures d'un simple petit pêcheur breton et de sa femme.
Au fil des pages, on découvre un versant écologique, une critique sur la société, sur la vie quotidienne, les petits tracas embêtants et des plus gros. Sans jamais être moralisateur ou glauque.
Les dessins sont sublimes, surtout ceux sur deux pages, et drôles à la fois. Simples et efficaces.
Nos deux héros sont très attachants, très loin des superhéros.
Une vraie petite perle.
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Un album muet, pas une bulle pas un mot, pour raconter l’histoire d’un pêcheur Breton parti en mer, à qui il arrive d’incroyables mésaventures (les auteurs lui ont imaginé tout un panel de fléaux… tempête, pirates, naufrage…), et de sa femme restée à l’attendre, toujours pleine d’espoir de le revoir malgré tout… et qui pugnace, ira jusqu’à Cuba pour le retrouver.

Un couple dépareillé ! Lui, petit, maigrichon, elle, d’une généreuse prestance, plus grande que lui et d’une humeur bien plus joviale. Le matin, alors qu’il fait encore nuit, la crêpière dégage des arômes de galettes ; lard, œuf et fromage. Un mug de café pour remettre les idées en place, la météo à la radio qui annonce déjà l’air du temps et voici que la valisette du casse-croute est prête. Toujours des sardines en boîte à son grand désespoir !… qui finiront en compagnie des autres, intactes dans la soute du bateau. Il ne sait pas que bientôt ils les dégustera avec délice en compagnie d’une mouette. Mais voyons juste le début… ce début qui s’émaille de petites facéties. Les réveils matinaux, même pour des gens aguerris, peuvent être éprouvants.

La « vraie » journée s’amorce après le baiser.
Il s’en va sur la lande qui borde l’océan, rejoindre son comparse jusqu’au bateau de pêche, le Maria. Sur le pas de la porte, un dernier coucou de la main, amoureux, maternel, et un sourire. La vie de marin est difficile, si rude, mais celle de sa femme l’est tout autant, de manière différente.
Le bateau file vers un horizon qui s’éclaire petit à petit. On écoute le silence, les mouettes rieuses qui les escortent, le grincement de la poulie lorsqu’elle remonte le filet ; il prélève une pêche très maigre, un seul petit poisson parmi des détritus. L’océan est calme, le moral semble au beau fixe, une petite pause avec le thermos de café… quand soudain, un énorme chalutier transperce la brume matinale et fonce sur eux.
Le GoldFish racle les fonds avec son filet et accroche par malheur le Maria. S’enchaîne alors un scénario catastrophe, car prisonnier, le bateau se retrouve à la verticale contre la coque du Goliath.
Panique et branle-bas : la fusée de détresse hors d’usage, un porte-voix qui ne donne rien, une radio atone… le canot de survie qu’on déploie et… Un capitaine n’abandonne JAMAIS son bateau.
Ainsi commence ce que je disais en préambule, les « mésaventures » de ce marin maigrichon, qui après avoir laissé partir son matelot sur le canot de survie, se retrouve seul à bord.

Peut-être ressent-elle dans ses chairs la détresse de son mari ? Sur le quai, face au soleil qui décline, sa femme, la plantureuse Maria, commence à s’inquiéter. Aussi vaillante que lui, la coiffe de bigoudène bien fixée sur le sommet de la tête, elle se tient droite et inébranlable. Les copines viennent la soutenir et installent près d’elle une barrière de chaises pliantes. Ouvrages en dentelle qui occupent les mains, tasses de café, bavardages, rire pour ne pas pleurer, et la nuit qui s’installe… Mais Maria, attend. Sa silhouette devient ombre.
Que fait-il ? Ou est-il ?
Si elle savait ! La nuit n’est pas des plus paisibles, là-bas sur l’océan et les lendemains seront très éprouvants car de multiples péripéties guettent le petit capitaine.

Au matin, le canot de survie s’est échoué sur la plage et le marin de son mari raconte…
Attendre et abdiquer ? Oh que non ! Maria est bien décidée à ramener sa tendre moitié.

Cet album est un bijou. Comme le dit la quatrième de couverture, tous les ingrédients sont réunis pour rendre l’histoire palpitante, émouvante. Il est précisé qu’il est plein d’une valeur énergétique qui mêle à l’aventure de « la poésie, de l’amour, des paysages sublimes, du suspens, des gags… », beaucoup d’humour. Autres points importants qui donnent au scénario une note triste de notre monde, on voit un océan pollué, poubelle, et une mondialisation menaçante.
On sourit, on frémit, on éprouve de la tendresse pour ce couple, on salue leur courage, on détaille tous les dessins et on réfléchit sur la valeur de la vie…
Un livre sans un mot, mais très éloquent ! Je vous le recommande ++.
Génial !

« A consommer de préférence avant que l’océan ne fasse plus rêver. »
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Cette BD muette n'a pas besoin de paroles. On comprend tout ce qui ce passe sans difficultés.
C'est l'histoire d'un couple. le mari est un pêcheur, et sa femme lui fait des crêpes et des délicieuses galettes avant que son mari ne parte pêcher sur son bateau.
Le mari pêche, mais un gros chalutier le percute. On n'a plus de nouvelles du mari sur la côte bretonne pendant des jours… Mais la femme du pêcheur ne va pas rester dans sa maison, isolée de tout, pour tricoter… Elle va partir au bout du monde pour rechercher son mari.
Un océan d'amour est simple à lire. On y parle de l'amour entre une femme et son mari, l'océan plein de déchets, de pétrole, et une amitié entre un homme et… une mouette !
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Que dire sur cette BD sans la dénaturer ? C'est parfois plus difficile de parler d'un livre qui nous a plu que d'un livre qui nous a déplu.

On peut expliquer pourquoi on n'a pas aimé, mais allez expliquer pourquoi vous avez aimé ! Pas simple…

On peut alors différer le moment de la critique en évoquant par exemple, la crainte que j'ai eu, en achetant cet album, de ne pas être capable d'apprécier. Oui, vous avez bien lu, capable ! Aucun texte, ça fait peur ! Je ne lis pas de BD depuis très très longtemps (depuis le temps que j'écris cette phrase, je me rends compte que les années passent…) et par conséquent, le support du texte est toujours important. Et là, voilà que Lupano n'a pas daigné écrire une seule ligne, pas le moindre petit bout de mot… pas même une onomatopée !

Ma première victoire fut donc de comprendre l'histoire rien qu'avec les images ! Il m'a fallu parfois revenir en arrière, rester quelques instants sur une vignette, voire plusieurs minutes, et même relire (pardon regarder) plusieurs fois les mêmes pages.

Le scénario est, comme d'habitude avec Lupano, extraordinaire. C'est inénarrable ! Les situations cocasses voire burlesques s'enchaînent pour notre plus grand plaisir. Et les deux personnages sont aussi attachants l'un que l'autre : une imposante bigoudène au grand coeur et un petit pêcheur malingre et bigleux, sans oublier la mouette !

C'est drôle, c'est vivifiant, dépaysant, c'est du grand Lupano et aussi du grand Panaccione, dessinateur que je découvre.

De la BD comme ça, j'en redemande !
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Quel coup de coeur pour cette oeuvre !

Je suis ébahi et subjugué en même temps. Je trouve tout à fait splendide de faire une bd, sans aucuns dialogues, et qui transmet autant d'émotions. Cette histoire n'est pas qu'une histoire d'amour entre deux personnes, mais bien une histoire d'amour entre générations, une histoire d'amour envers les mers et les océans. Les dessins sont absolument magnifiques ! Autant par le coup de crayon en lui même et la mise en couleur, que par ce qu'il transmet. Il y a véritablement quelque chose en plus dans ces dessins, que l'on ne retrouve pas dans une bande dessinée plus "classique" ou tout du moins, avec du texte. J'ai ri, j'ai été triste, j'ai été dans l'attente, j'ai été touché... tout un vaste panel d'émotions et de sentiments m'ont traversés à la lecture, à l'admiration de ces pages.

Très heureux de ce moment littéraire !
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un véritable bijou ! Une BD tout en images, sans texte, qui vogue à travers les péripéties d'un pêcheur breton et de son épouse. Une traversée de l'Atlantique, allée et retour avec un mariage de couleurs et de traits de crayon peu courant. Un Océan d'amour est une histoire d'amour, mais aussi une fable écologique, drôle et subtile.
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