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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que dire de cet étrange objet qu'est « un océan d'amour » ? Superbe couverture, à l'ancienne. Graphisme qui attire l'oeil dès que l'on pose les yeux dessus. Une fois commencé, on ne le lâche plus. Pas de dialogue, mais une expression dans les images, qui parlent d'elles-mêmes. Et que dire des détails dessinés, notamment les bateaux en pleine mer. Magnifique.
Dans cette bd, tout un tas de sujets sont aborder, notamment la pollution de la mer : dégazage en pleine mer des mastodontes, déchets de toutes sortes qui rendent les mers parfois, tout juste praticables, les bateaux de pêche immenses, qui raflent tout, au détriment des petits pêcheurs.
Les personnages principaux, un couple : la bigoudène et son mari sont pleins de tendresse et d'amour. Egalement, beaucoup de pudeur dans toute cette histoire. La mouette apporte de l'humour à cette histoire émouvante et poignante. La bulle, page 214, où l'on voit le couple en tête à tête, est une vraie réussite, tout est dit à travers leur regard, plein de passion et d'émotion.
En tout cas, cette BD est un vrai bonheur. On ne pouvait en attendre mieux de Luppano, papa « des vieux Fourneaux » avec Cauuet, et de Panaccione. Il plaira aux petits comme aux grands.
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Difficile de rester insensible à cette histoire d'amour sans dialogues, difficile de ne pas succomber à ce tendre couple de bretons des côtes, difficile de faire la fine bouche tant de talent graphique et scénaristique.

On sourit, on s'émeut, on s'attendrit, on compatit et on est ravi.

Ce livre est une ode à l'amour, à la mer, à la Bretagne. Et tout cela transparaît dans de magnifiques dessins qui traduisent aussi bien les émotions des personnages que la force de la nature et des éléments.

Il y a beaucoup de poésie, de tendresse et de délicatesse dans ce livre.

Plongez sans hésiter dans cet "Océan d'amour", vous ne le regretterez pas.
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C'est l'histoire d'un petit homme, tout petit homme avec de grosses, très grosses lunettes qui vit dans sa petite maison en Bretagne avec sa femme, une bigouden rondelette, un peu autoritaire qui lui prépare des galettes et lui fait manger des sardines en boîte. Et lui, les sardines à l'huile, il en a marre. Et puis, il part pêcher sur son petit rafiot avec son matelot. Et oui, voilà, tout simple quoi ! Sans paroles !
Oui mais les poissons, et bien y'en a pas ! Et pour cause, voilà un gros chalut qui surgit ! Si gros qu'il ne voit pas le tout petit bateau et voici nos deux marins accrochés au gros navire, pris dans son filet. La suite, elle est aussi poétique que ramcobolesque ! Un océan d'amour sépare désormais le petit homme et sa bigouden de femme ...

Visuel

Et bien, cette BD est sans texte.
C'est rare, curieux, et très très réussi. Un dessin très proche du dessin animé et un personnage principal sublime avec ses lunettes à triple foyer. Presque toute l'histoire se déroule en mer et qui dit mer, dit de belles planches de tempêtes. Des tonalités de sépia retranscrivent parfaitement l'atmosphère bretonne. Mais il y aussi plein de soleil, un peu plus loin, car nos bretons vont aller jusqu'à Cuba. Et oui, rien que cela !

Scénario

Oui, même s'il n'y a pas de texte. Il y a une histoire et c'est une histoire bretonne ! Et comme on peut le lire au dos de l'album, vous y trouverez des naufrages, des tempêtes, de l'action, de la poésie, des voyages. Mais aussi des paysages sublimes, et du mélodrame sirupeux Je rajouterai l'amour de la Bretagne, et de la mer.
Et les marins et leurs femmes !
Et quelques petits sujets brûlants, glissés ça et là, mine de rien : tiens un très gros chalutier avec son énOrme filet, tiens un navire qui laisse échapper du mazout, tiens tiens une bigouden prise en photos qu'on like tout autour du monde, tiens le crochet devient tendance, ...
une mouette prise dans un emballage plastique ? Ah bon ? Où ça ?

Mon avis

Avec beaucoup de poésie, de tendresse et d'humour, les auteurs ont créé une jolie histoire, un peu folle.
C'est tendre et drôle. C'est réussi !
La bigouden, prête à tout pour retrouver son petit mari m'a fait beaucoup rire. Bon sens, spontanéité face aux faux-semblants d'un monde moderne si superficiel. Et oui, finalement, les traditions ça a du bon. Pas besoin de partir à l'autre bout du monde, une p'tite galette, une p'tite maison et un p'tit mari. Vive la Bretagne !
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Quand un pêcheur breton part au travail et se retrouve coincé au milieu de l'océan, sa chère et tendre, une bigouden au fort caractère, décide de partir à sa recherche. Et là, les aventures les plus rocambolesques qui soient commencent...
Quelle merveilleuse surprise que cette BD sans paroles... mais qui parle tellement fort ! Par le biais de nos deux héros au coeur tendre et aux visages si expressifs, on y dénonce la pêche industrielle, la pollution hideuse dont la mer est victime, les médias qui font et défont les tendances (ah ! Karl Lagerfeld qui se lance dans la broderie bretonne ! ! !)... On rit, on pleure, on crie de désarroi au côté du pêcheur, on rêve de rencontrer cette bigouden au coeur gros.... Bref une histoire pleine d'amour, de sourires, de surprise.
À lire à tout âge !! Une belle idée de cadeau à offrir, accompagné d'une boite de sardines (les lecteurs comprendront !).
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Si les termes n'étaient pas si galvaudés et mille fois rebattus, je qualifierais bien cet album de « petit bijou », de « coup de coeur », d'ovni vintage, de doudou foutraque, déjanté, qui fait chaud au coeur.
L'histoire ? Elle commence par la banalité d'un début de journée au fin fond de la Bretagne. Petit déj' aux aurores, bisous et casse-croûte du midi avant de partir au boulot, à la pêche en l'occurrence. Puis tout s'emballe dans un enchaînement d'aventures, de drames, de comédie et d'histoire d'amour. Aux détours des cases débarquent Che Guevara et Castro. Aussi bizarre que cela paraisse, tout est crédible.
On se tord de rire quasiment à chaque page tout en étant emporté dans le flot incessant des rebondissements aussi haletants que loufoques, alors qu'en sourdine sont distillés des questions et débats de fonds essentiels (de la pollution des océans au revival de la dentelle bigourdane).
Vous ais-je dis que le héros est improbable mélange d'ET et de mister Magoo, que sa douce est une impressionnante matrone à qui on ne la compte pas ? Qu'ils sont à la fois ridicules, courageux, rigolos et diablement touchants ? Sous l'emballage brut de décoffrage se dissimulent les plus purs des sentimentaux.
Du côté de la technique, on se situe tantôt dans les aquarelles marines, tantôt sur des demi-teintes passées. Les traits expressifs et nerveux s'accordent avec les personnages, un souffle plus large est réservé aux paysages. Cette construction graphique, au premier abord éclaté, est en réalité particulièrement sophistiquée. Elle donne chair et réalité à ce récit, émaillé de quelques échappées poétiques. Ah oui, j'oubliais un autre tour de force, quelques onomatopées, pas de dialogues. Au final, les mots ne sont pas bien utiles tant les personnages et l'intrigue sont puissants. Vent salé du large dans un premier temps, bonbon fondant et réconfortant dans un second. le vrai effet kiss cool.
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Cela débute par une couverture on ne peut plus originale customisée comme une boite de sardines... très en lien avec l'intrigue.
Puis cela continue avec des images et aucun texte. Et c'est parfait, on lit cette B.D. sans ennui, les mots ne sont plus nécessaires tant l'expression des personnages suffit à la compréhension.
Chapeau bas au scénariste, Wilfrid Lupano, et au dessinateur, Grégory Panaccione!
J'ai aimé le dessin, les couleurs bien à propos, la distribution des cases, l'humour mais aussi la tendresse, la force de l'amour.
En tant que crocheteuse moi-meme j'ai apprécié le clin d'oeil... ;-D
Bref un excellent moment que j'espère retrouver dans d'autres ouvrages!
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Quel merveille que ce roman graphique ! Sans aucune parole il réussit à faire passer un nombre incroyable d'émotions, du rire à la peur, des larmes à une infinie tendresse.
Avec en prime son plaidoyer sans concession pour l'écologie, il n'y a rien à jeter dans ce livre, vive le "zéro déchet" !
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Vraiment tout y est, j'en ai encore l'eau à la bouche!!
Des expressions incroyables, qui en disent long, des bulles magnifiques.
Et pas de textes.
Je repense aux mouettes, au carnage de sardines, aux bulles qui brouillent l'adulte à l'enfant, la chaleur d'Amérique du Sud se ressent même dans le dessin : c'est magnifique!! Aventure et rebondissements, humour inattendu, une ambiance bretonne aux petits oignons, de l'amour simple et sincère qui n'en rajoute pas au bonheur de partager sa vie à deux. Et ce cuba qui se révèle dans une crêpe! Castro, les gueriellos, les pollueurs des mers...
Vraiment tout y est.
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Cher Wilfrid et cher Grégory,

J'admets, cet album attendait dans ma bibliothèque depuis plusieurs mois, se demandant certainement pourquoi je ne l'avais pas encore lu. Au premier coup d'oeil, j'avais noté qu'il n'y avait aucun texte. Pour la grande bavarde que je suis, j'y voyais un manque car j'avais dans l'idée que pour dire beaucoup, il fallait écrire beaucoup…

Sur une impulsion, j'ai décidé que là, c'était le bon moment. Une envie de silence très certainement, une parenthèse qui appelle au calme et propice à la contemplation. Tout cela pour vous dire, qu'enfin j'ai découvert cette histoire.

Alors je retire ce que j'ai dit précédemment. On peut exprimer beaucoup sans qu'aucun texte ne soit ajouté et un propos peut être entendu sans aucun mot calligraphié. Ainsi, dans cette histoire, toutes les catastrophes, tous les dangers que rencontrent nos océans sont parfaitement illustrés. Voir donne suffisamment de poids à votre discours, car oui, j'ai écouté attentivement ce que vous aviez à dire.

J'ai été émue, attendrie par ce marin et son épouse que finalement rien ne peut séparer, j'ai été touchée par la poésie qui se dégage de votre album. J'ai souri parfois, j'ai apprécié de lire autrement, en observant, me laissant emporter par les vagues, voguant sur les flots, appréciant ce voyage en votre compagnie, un instant où j'ai réalisé que parler parfois était inutile….
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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C'est un roman graphique muet que nous proposent Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione : sans texte, mais plein de poésie, de gentillesse et d'aventures incroyables. L'histoire d'un pêcheur breton à la dérive, et de sa bigoudène de femme, qui va jusqu'à traverser l'océan à sa recherche.
Nos personnages, sortis de leur paisible quotidien d'un port breton hors du temps, vont être jetés au milieu des excès de notre société. le petit pêcheur va passer d'un mal à un autre sur son frêle esquif. Tout est là : cargos géants, dégazages pétroliers, montagnes de détritus, pirates des mers. Tandis que la prude bretonne va rayonner de manière inattendue au milieu de la clientèle de son paquebot de croisière.
Les dessins sont magnifiques, nous montrant aussi bien l'émotion des personnages, tout en finesse, que de grandioses tempêtes marines. Et c'est bien l'amour le fil conducteur de ce joli ouvrage.
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