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EAN : 9782330130633
224 pages
Actes Sud (08/01/2020)
3.5/5   5 notes
Résumé :
Au village de Baïze, la famille Vialle coule des jours heureux. Roger, le père, aime passionnément sa jeune femme, Marguerite, et leurs enfants : Martin, le surdoué, et Jeannette, promise à devenir une beauté, comme sa mère. Martin s'applique à imiter ce père qui maîtrise aussi bien la mécanique que le travail de la terre et sait lui faire partager son regard généreux sur le monde, loin des ombres tapies dans les yeux de Pauline, la mère de Marguerite.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« LUI à deux pas de moi »
J'ai dévoré en une nuit le roman de Guyette Lyr
Quel feu dans l'écriture, quelle puissance d'amour est à l'oeuvre dans cette relation Père Fils –Fils Père qui enracine profondément le fils dans la vie.

Lui le Père dit : « Force un peu fiston ! Et les jours les plus durs avec le brouillard, le froid, les montées, Respire, large, prends ton temps, on s'entraîne, on a la vie, toute la vie devant nous ! »

Lui le fils
P13 « Et moi aussi je vais gagner, j'apprends à signer en suivant les jambages de sa grande signature. On s'ajoute lui et moi sur les pages de cahiers et sur les certificats de famille, ma mère, et ma soeur Jeannette s'ajoutent aussi. le grand V de Vialle nous prend tous les 4. »

« Son pas toujours en avancée, Allez on y va fiston ! Il marche le premier avec des enjambées si grandes que j'en compte trois pour en égaler une. Il est toujours plus loin dans un espace neuf, inconnu mais promis. le grand Vialle connaît l'endroit où la vie est faite à sa mesure et à la mienne, suffit de gagner en force et en poids, Courage , fiston, pas de mollesse ! Il faut se dépêcher, s'essouffler car au bout de la route, de la rue, de la fatigue, le lointain nous attend, c'est pas pour rien qu'on se démène, mon fils ! »

Moi lectrice je me laisse emporter dans ce torrent de vie. J'y crois. Je m'enracine aussi dans l'amour de ce Père là et ça me fait du bien. Plongée dans ma lecture j'entends, au pied de mon immeuble de la rue Saint -Maur, le tapage nocturne d'une bande de jeunes, tous des fils en errance, enivrés d'alcool, de drogue, n'existant que par le bruit abrutissant de leur moto, faute d'avoir rencontré aux heures de leur enfance un « Vialle » comme Père- repère. Alors j'imagine des lectures de ce roman-bombe d'amour filial dans les classes des quartiers dits défavorisés.

Et puis au cours du récit l'image idyllique de cette famille unie par l'amour et la force de vie d'un Père, commence à se fissurer sur les pièges tendus par le miroir aux alouettes du paraître et du consumérisme, où l'on croit que pour exister il faut « ressembler » à la norme, Il faut Avoir plutôt qu'Etre dans sa simplicité et sa singularité.

Au fil du temps du roman on comprend que côté « généalogie » tout n'est pas si simple. Alors la représentation de la filiation se diffracte et la dernière page se tourne, laissant en suspens le lecteur ...

Que reste t il de ma nuit de lecture ? Une immense bouffée d'amour, de force vie, qui fait revivre en moi l'archétype du Père aimant et structurant. et de superbes pages d'écriture. Une écriture d'une grande puissance qui est chair et musique, qui incarne la vie. Merci à l'auteur.

Nadine OUTIN


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Je vais tout de suite le dire, cette lecture m'a plongé dans une certaine perplexité.

C'était prometteur à la lecture de la quatrième de couverture. Un thème déjà bien présent dans la littérature, celui de l'ascenseur social, de l'exode rural et la lecture des premières pages semblait promettre un traitement soigné et une belle écriture.

Pour l'écriture rien à dire, la plume est belle, pour le traitement c'est plus compliqué pour la simple et bonne raison que je ne suis pas certain d'avoir tout saisi. L'auteur a un style qui m'a complètement perdu, à base de multiples détours, d'envolées dans la langue parfois trop forcées et n'apportant pas grand chose, de sauts dans le temps étrangement amenés et surtout de multiples évènements sous-entendus sans être explicitement décrits... Bref, un texte difficile à aborder et même si on comprend le gros de l'histoire j'ai l'impression d'être passé à côté de beaucoup de détails.

Il faudrait une seconde lecture peut-être mais les très très longues digressions et l'écriture qui manque de mordant, du côté direct qui irait parfaitement avec ce type de récit ne me donne pas vraiment envie de m'y replonger.

Un peu dommage car la plume est belle et le thème intéressant, je suis curieux de voir d'autres retours, histoire de bien saisir si c'est moi qui suis complètement passé à côté.
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Voici un roman qui aurait pu laisser une belle empreinte en moi mais dont le style m'a rebutée.
C'est l'histoire d'une famille, en apparence heureuse et unie, qui vit une vie calme et sereine au contact de la terre, des animaux, de la mer jusqu'au jour où les parents se laissent abuser par les mirages de la ville, de la vie facile. Petit à petit, le bonheur se lézarde jusqu'à ce qu'il explose avec l'émergence de secrets de famille insupportables. Seul un retour à la terre pourra apaiser la douleur et retisser les liens.
C'est aussi et surtout l'histoire d'un amour total, d'une admiration sans borne, d'une fierté partagée entre un fils et son père.
Le narrateur est le fils, Martin, 7 ans au début du roman et 13 à la fin. Mais la langue, le style prêtés au personnage, ne sont pas du tout ceux d'un enfant de cet âge. La plume de l'auteur est souvent belle, toujours exigeante, parfois à un tel point, que le propos en devient inintelligible. L'utilisation jusqu'à saturation de la préposition "en" donne l'impression d'un tic d'écriture, d'un toc de style dont j'attendais l'apparition plusieurs fois par page avec un certain agacement; je finissais par ne plus voir que cela; quelques exemples parmi une multitude pour illustrer mon propos : "lui et moi en côte-à-côte, la bricole en prétexte, le décor en photo d'album, j'entre en incertitude, être pris en candidature, se dénuder en contrôle sanitaire ou en cabine de boxe....".
Dommage que ce rendez-vous ait été manqué.
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Un récit qui inspire et qui donne goût à la langue française!
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Un livre qui décoiffe !
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