J'ai appris certaines choses en lisant ce livre. Que ce soit sur l'asthme (un manque d'oxygène dans l'organisme n'est pas à craindre) ou l'eczéma (en fonction de l'état de la peau et donc du niveau de gravité, plusieurs solutins existent). Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait de nombreuses coquilles, voire des répétitions.
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L'espérance de vie de l'asthmatique n'est pas différent de celle du non-asthmatique, et l'allergie n'est pas un facteur de risque particulier par exemple pour des maladies respiratoires autres ou cardio-vasculaires.
En revanche, les traitements de l'asthme lorsqu'ils sont pris à forte dose peuvent être des facteurs aggravants des comorbidités ou pouvant les provoquer. Essentiellement il s'agit de l'ostéoporose induite par la corticothérapie, et qui doit être surveillée et prévenue par l'administration régulière de calcium et de vitamine D dès qu'elle est introduite au long cours. La corticothérapie par voie générale en fragilisant les muscles est aussi un facteur aggravant les maladies cardio-vasculaires.
Les acariens se développent le plus facilement en milieu chaud, humide et confiné. [...] Une des premières mesures à prendre est en effet d'aérer le plus possible et de ne pas trop chauffer. Les autres mesures sont de limiter le tissu d'ameublement comme les moquettes, et de passer fréquemment l'aspirateur, y compris sur le matelas. De plus, la prolifération des acariens sera limitée par l'utilisation d'un sommier à lattes par rapport à un sommier capitonné. La couette et les couvertures doivent être nettoyées à sec plusieurs fois dans l'année. Le lavage à une température en dessous de 60°C ne permet pas en effet de dénaturer les allergènes d'acariens.
L'hypothèse hygiéniste ou hypothèse de l'hygiène est une hypothèse épidémiologique selon laquelle il existe une relation inverse entre la probabilité (le risque) d'être atopique et l'exposition pendant la toute petite enfance. [...] Il a été montré ensuite que ce n'était pas seulement l'exposition des enfants qui était protectrice, mais celle de leur mère, notamment pendant la grossesse et l'allaitement.
Les ronflements sont dus au relâchement de muscles présents en arrière du palais lorsque l'on dort, qui se mettent de ce fait à vibrer lors de la respiration ample qui accompagne le sommeil. Ils peuvent représenter en soi une cause d'altération de la qualité de vie lorsqu'ils empêchent le conjoint de dormir ou désorganisent le sommeil et il s'agit alors de ronchopathie.
C'est une des raisons pour lesquelles chez l'asthmatique, le tabac doit être considéré comme encore plus dangereux que chez le non asthmatique : il y a un grand risque à rajouter à l'asthme une deuxième maladie. De plus, le tabagisme diminue l'efficacité des traitements de l'asthme avec une diminution de la pénétration des traitements inhalés.