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3,97

sur 532 notes
Je serais un peu moins enthousiaste que bons nombres de critiques avant moi. ce fut une agréable lecture mais je n'en garderai que très peu de souvenirs.
Pour les amoureux de légendes, de Provence, du Lubéron, ce livre doit leurs parler beaucoup plus.
Je dois bien avouer que la fin m'a laissée sur ma faim et que j'ai refermé ce livre avec un goût de trop peu.
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Olivier Mak-Bouchard offre dans ce premier roman une découverte des légendes provençales autour de ce vent capricieux, de ce vent enfant qu'est le Mistral. le récit s'ouvre sur la découverte par le narrateur et son voisin, Monsieur Sécaillat de vestiges archéologiques. Défiant les lois, ils vont procéder à des fouilles clandestines et faire une découverte qui va changer la vie de notre narrateur. du moins c'est la première partie de ce roman où se distillent certaines légendes et certains mythes. Mais peu à peu les frontières s'effacent, le vent du Mistral emporte tout et dans ses facéties mélangent la réalité et les légendes provençales. Une chèvre d'or, un loup, Hannibal, Vintur, tour à tour toutes ces figures légendaires et mythiques prennent vie dans ce récit où le merveilleux côtoie et se mélange au réel pour le plus grand plaisir du lecteur.

Le lecteur est averti : « A ce stade de l'histoire, le lecteur peut décider de s'arrêter : il aura alors lu un joli conte de Noël provençal, ce qui n'est déjà pas donné à tout le monde. Mais s'il choisit de continuer sa lecture, il faut le mettre en garde. Il doit se rappeler que les légendes, si elles sont racontées pour faire rêver, introduire une part de mystère dans un monde terne, sont aussi racontées pour expliquer l'incompréhensible, démêler l'indémêlable. Il devra garder à l'esprit que toutes les légendes, sans exception, ont un fond de vérité… » J'ai choisi de continuer et j'ai pris un réel plaisir à me perdre dans cet « indémêlable », à laisser le merveilleux prendre le pas sur le réel, à trouver dans ces contes de Provence une vérité.

En résumé : ce roman est inventif, délicieux et en même temps un véritable voyage dans ces terres ocres, bousculé par l'enfant facétieux, le Mistral, s'offre au lecteur qui ouvrira ce récit !
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Le Dit du Mistral est réclamé par les critiques de Giono et Bosco.
Je n'ai pas trouvé la touche de Jean le Bleu dans ce livre au demeurant très réussit. N'ayant jamais lu de Bosco, cela me donne envie de m'y plonger, même si je me méfie des relations souvent commerciales trouvées par certains...
Passés ces préliminaires, voici ce que j'ai pensé du livre: C'est bien écrit, c'est fluide, c'est franc, c'est frais.
Cela se lit vite, avec attention et une belle intensité, sans le lâcher trop, l'intrigue bien que simple et sans fioriture, passionne. On se demande où Olivier Mak-Bouchard veut nous emmener, et on le suit avec plaisir sur les sentiers du Luberon qu'il semble bien connaître !
L'auteur est énigmatique, méconnu (pour le moment), vauclusien semble-t-il, talentueux sûrement !
Peut-être écluse-t-il un chouïa trop les différentes légendes de la Provence, mais c'est fait avec talent, et cela en apprendre un paquet à ceux qui, à l'inverse de lui, n'y sont pas nés !
La narration est assez simple, rien de trop, le récit sobre, les personnages bien construits, par petites touches et le final à l'image des contes locaux, pas forcément joyeux ni tragique, mais entre les deux...

Un chouette premier livre, bien mené ! A lire !
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Le Luberon n'est pas une région comme les autres. Ici les habitants ont su faire le mélange des légendes d'autrefois et des croyances religieuses. S'ils sont attachés aux traditions chrétiennes, ils croient aussi aux druides et aux sorcières dont les présages rythment leur vie.
Ainsi lorsque le Mistral, l'enfant capricieux de Vintur le Dieu des montagnes, souffle au pied du Mont Ventoux, les Albiques montent à son sommet pour tenter de l'endormir en lui racontant des histoires soufflées par un antique instrument de musique.
Dans cette Provence qui parle encore le patois, sous le soleil écrasant de l'été et la lumière éblouissante du Midi, un orage met au jour des fragments de poteries anciennes.
Le narrateur et son vieux voisin, deux enfants du Pays, se lancent dans une secrète fouille archéologique qui va raviver des légendes oubliées.
Leur découverte va s'avérer fabuleuse et changera à jamais la vie de ces deux familles provençales.
La première partie du livre, faite de fouilles et de révélations, est passionnante. Je n'ai pu la quitter une seconde tant j'étais suspendue à l'apparition de chaque nouvelle découverte.
La seconde partie, où se mêlent les rêves et les croyances, est enivrante. Elle m'a replongée dans les Contes et Légendes qu'enfant j'affectionnais tant.
Il faut se laisser porter par les histoires d'autrefois pour pénétrer dans le monde d'Olivier MAK-BOUCHARD. Tout y est mélange de vrais événements et de légendes et on ne sait jamais où se trouve la frontière entre le réel et l'imaginaire.
Le Dit du Mistral est un très beau roman qui bouscule nos habitudes de lecteur et nous laisse un sentiment de plénitude.
Un roman pour les adultes qui ont gardé une âme d'enfant.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que le climat actuel est bien morose, au propre comme au figuré. Alors ce roman réjouissant et inattendu, porte ouvertes sur les légendes du Lubéron, est plus que bienvenu.

Après une longue nuit d'orage, Monsieur Sécaillat frappe à la porte de son voisin. le muret en pierres séparant leurs propriétés s'est écroulé, mettant au jour des tessons de poteries. Craignant l'arrivée de hordes d'archéologues Monsieur Sécaillat, est d'avis de recouvrir tout ça. Mais son voisin le convainc de ne pas laisser perdre ces trésors. Voilà donc les deux hommes lancés dans des fouilles archéologiques clandestines. Jusque-là ils se fréquentaient peu, maintenant ils passent leurs journées ensemble à déterrer des trésors oubliés et leurs soirées en d'interminables hypothèses, enthousiastes et curieux comme des gamins.

C'est joyeux, vivant, enthousiasmant… Qu'ils sont attachants ces deux hommes ! Qu'elle est belle l'histoire de leur amitié ! Qu'elle fait rêver cette chasse au trésor !

Mais l'histoire ne s'arrête pas là… L'auteur prévient son lecteur, à mi-chemin, il peut s'arrêter là ou continuer. Impossible d'arrêter évidemment ! Alors on continue et l'on bascule dans un monde où les frontières du temps se brouillent, où le merveilleux s'introduit dans l'ordinaire, où les légendes prennent vie… Un réalisme magique provençal.

C'est une ode magnifique à cette terre du Lubéron que je ne connais absolument pas, mais que j'ai l'impression d'avoir vue, ressentie, arpentée, grâce aux mots d'Olivier Mak-Bouchard. Des mots gorgés de soleil, chantants, lumineux. Même lorsqu'il évoque la douleur, la perte, la peur ou l'horreur, il y dans l'écriture de ce jeune auteur (premier roman !) quelque chose qui rassure, qui met du baume au coeur.

Comme le Hussard, le chat du narrateur, personnage à part entière et observateur muet de cette histoire, je me suis lovée dans ce roman. Il y a une âme dans ce roman. C'est rare.

Une parenthèse enchantée qui fait du bien en ces temps troublés…
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Le dit du Mistral... son titre déjà est enchanteur. Ce roman est un conte moderne qui allie mythes et légendes du Luberon avec l'histoire réelle du mont Ventoux. Comme je connais parfaitement le Vaucluse et que j'aime beaucoup cette région, il m'a été facile d'entrer dans ce livre.

Pour vous donner le pitch et peut-être aussi l'envie de le lire: un vieux paysan découvre un soir d'orage, que le mur de pierres jouxtant sa propriété s'est effondré et laisse apparaître des tessons de poteries.
Ennuyé, il sonne chez son voisin, jeune fonctionnaire dans l'éducation nationale, pour lui demander de l'aide.
La relation qui va s'installer entre ces deux voisins va très vite devenir ambiguë et floue et l'atmosphère du roman légèrement fantastique.

J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur apostrophe le lecteur dès les premières pages et apprécié le choix d'O. Mak Bouchard de créer un protagoniste pas toujours sympathique. J'ai une propension à être « contre » dans la vie, du coup j'ai souvent râlé contre ce personnage que j'ai souvent trouvé égoïste et calculateur.

Alors, est-il déjà dans votre pile à lire ou allez-vous l'y ajouter ?
Pour vous donner envie de l'ouvrir, sachez que l'avant dernière page raconte l'arrivée du tapuscrit au Tripode et que la dernière page, qui s'intitule « Achevé d'imprimer » est un petit plus qui donne au lecteur l'impression de faire partie d'un groupe de privilégiés et de tenir dans ses mains un très joli objet réfléchi et finalisé par toute une équipe.

Pour tout ce travail, je les en remercie !
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Et paf ! la claque !
Je me suis éloigné de la littérature Lubéronne avec le décès de Pierre Magnan. Huit années de disette. Même pas envie de relire Giono ou Bosco. J'ai perdu le chemin du Lubéron.
"LE DIT DU MISTRAL" c'est un peu comme un vin. Tout d'abord un flacon et quel flacon ! Beau comme un bonbon. Irrésistible !
"Olivier Mak-Bouchard" cultive son histoire avec la même passion que ses illustres prédécesseurs. Mais attention, pas de gros rouge dans ce flacon, pas d'adjuvants douteux et pas de book-makers. Ici on trouve un artisan de la langue, un accent chaleureux avec une belle longueur en bouche et des légendes bien mûres, élevées et vieillies pendant deux millénaires dans les grottes du Ventoux.
"LE DIT DU MISTRAL" est un de ces romans que l'on a du mal à quitter, comme un grand vin. C'était si bon, après ça qu'est-ce qu'on va boire ?
Je vous le dit : le Lubéron existe, je l'ai bu !
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Ce roman est une bouffée de fraîcheur et d'évasion à travers la Provence et plus précisément le Luberon. Les histoires et légendes de la région s'entremêlent lorsque deux voisins font une bien belle découverte et c'est le début d'une belle aventure. On se laisse entraîner entre réalité et irréalité et c'est très plaisant. Petit plus : la couverture est magnifique et rend hommage au joli chat qui nous accompagne tout au long du récit.
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Une belle histoire en effet, une épopée devrais-je dire, écrite sur une sorte de rythme aché, des segments 3-6-9 presque (allusion qui ne peut être comprise qu'à la lecture du livre).
Mais P de B de M ! ce que le rédacteur peut être agaçant avec ses pelletées de " : " au milieu des phrases ! Ne sait-il donc pas que s'il n'y a pas d'énumération, il suffit d'un point et de repartir avec une majuscule pour la phrase suivante, ou d'une simple virgule si c'est la suite de la phrase ? Ne sait-il pas non plus qu'il est complètement contradictoire de mettre une virgule devant une conjonction de coordination (et, ou, ni, mais, or, car, donc, pour les ignorants), la première sert à séparer, la seconde à joindre. Pour ne rien arranger, il lui arrive de s'empêtrer dans la concordance des temps, de mélanger allègrement le présent et l'imparfait dans la même phrase donnant à son personnage des allures d'ahuri désorienté ( mais qui l'est ? l'auteur ou le personnage ?). On voit ce qu'il veut dire mais c'est bordélique.
J'aurais aimé écrire ce livre ... et je l'aurais fait proprement.
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Un chat vagabond, un champ de cerisiers, un violent orage et le secret d'un mur de pierres qui chamboule la vie de deux hommes...Un livre qui se lit comme un conte... On lit, on rêve... On revient dans la réalité et l'on repart... le paysage... La Provence... L'amitié... tout y est...

Cet ouvrage vient d'obtenir le Prix Passion Passerelles - Librairie Passerelles de Vienne dans l'Isère.
Lien : http://binchy.canalblog.com/..
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