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3,97

sur 532 notes
Le dit du Mistral est un drôle de roman. L'auteur nous raconte une étrange découverte au fond d'un jardin. Autour de cette découverte, des liens vont se tisser... des liens entre les personnages mais aussi avec les lieux. À la moitié du livre, tout semble basculer.
La langue adoptée mêle français et patois provençal , le texte est parsemé de citations liées à la Provence et d'anecdotes, de légendes de la région. C'est avec un plaisir certain qu'on découvre ce texte, on entend chanter les cigales et souffler le mistral et ça n'a pas de prix !
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N'est pas Giono ou Pagnol qui veut !
Après un début sympathique, je n'ai pas adhéré à cette histoire "à dormir debout" et je suis très surpris de voir l'intérêt pour ce livre, très bien noté.
C'est un mystère qui ne sera pas éclairci contrairement à celui du roman !
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Voilà, c'est fini. Mais j'y suis retournée, j'en relis des passages, et je n'ai aucune envie de le rendre à la médiathèque (je vais le faire, hein, mais j'en profite jusqu'au bout).

Les premières pages intriguent, les suivantes vous captivent, les dernières arrivent trop vite: le Dit du Mistral n'est pas une pépite, mais un trésor. Comme dans toute les bonnes histoires, il y en a un, trésor, et tant d'autres détails indispensables...

Pour une fois faites comme moi et écoutez votre bibliothécaire, votre libraire, votre voisin ou votre coiffeuse: lisez-le, le Maître Vent vous emportera et vous embrasserez ces bons apôtres.
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Tout commence avec deux voisins qui, après un orage, trouvent des débris de poteries gauloises dans un de leurs champs. Pendant plusieurs semaines, ils vont creuser et faire revivre des débris millénaires. Leurs vies vont en être complètement chamboulées.

Voici un livre très original. L'auteur nous embarque dans un voyage fabuleux mélangeant récit, mythes et légendes provençales.
On y apprend la création du Luberon, l'histoire du Mont Ventoux, père du maitre-vent le Mistral.
On y redécouvre la chèvre de Monsieur Seguin et l'arrivée d'Hannibal et ses éléphants en terre de Provence, avant la traversée des Alpes.

Un livre pas comme les autres qu'il faut prendre le temps de savourer. On s'imagine au coin du feu écoutant les aïeux raconter les croyances de leur temps. La nature est le personnage principal aussi attachante que les deux voisins.

Mis à part quelques longueurs sur la fin, j'ai trouvé ce livre parfait. Un très bel objet à la couverture soignée et une véritable bulle hors du temps à glisser sous le sapin.

Vous aimez les romans mélangeant récit et mythe ?

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Attention : grand coup de coeur !
Pour un premier roman, c'est une réussite. Je me suis laissé emporter par cette histoire, qui mêle les légendes à des problématiques d'aujourd'hui. C'est beau, c'est fort, ça sent bon le Lubéron, c'est truffé de références et citations d'auteurs emblématiques du lieu. Je n'ai qu'une envie : retourner sur place ! Bravo, et en tout cas, un auteur que je vais suivre !
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Si vous vous demandez comment est né le Mistral, ce vent qui tape souvent sur les nerfs des méditerranéens et leur apporte pourtant un ciel azur quasi quotidiennement, je vous invite justement à découvrir ” le Dit du mistral “ . 


Car en plus de certains secrets bien gardés qui se transmettent d'un bourg à l'autre de la Provence, les soirs d'hiver, vous allez vous régaler avec cette histoire hors du commun. 


La Tripode en a décidé ainsi, en publiant cet unique roman pour cette rentrée.

Et unique, il l'est de bien des façons, je vous le garantis. 


Soulignons au passage, la beauté du livre, et sa magnifique couverture, qui nous dévoile un avant goût de ce qui nous attend avec " le Hussard ” le félin de ces lieux. 


Et puis cette histoire, née un soir d'orage qui va rapprocher deux hommes, deux voisins autour d'un lieu où la magie opère et nous conduit vers des légendes ancestrales.


Ce roman vous offre du dépaysement, du suspens, une aventure humaine hors du commun à travers une formidable histoire provençale où l'amitié ouvre le coeur des hommes les amenant vers d'étranges endroits. 


Une véritable source de bonheur pour qui osera se laisser porter dans ce récit où le Mistral joue les trouble-fêtes pour ensoleiller la vie des lecteurs. 


Un premier roman lumineux, magnifique, un véritable enchantement à découvrir absolument. 


N'hésitez surtout pas.

Chronique complète sur mon blog Dealerdeligne, lien ci-dessous
Lien : https://dealerdeligne.wordpr..
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Olivier Mak-Bouchard a le talent d'un conteur. Celui qui vous ramène en enfance tout en vous laissant mûrir de sages réflexions, qui bâtit des ponts entre réel et imaginaire.

Sous sa plume douce et chaleureuse, je me suis laissée complètement embarquer dans le Lubéron. J'ai rencontré un chat, un vieux couple très attachant, un narrateur rêveur, une femme-calcaire, mais aussi un peuple gaulois et même Hannibal ! J'ai voyagé au pays des songes et fables provençales. de croyances en paraboles, de mythes en personnifications. J'ai soulevé certains voiles de la nature végétale et humaine au milieu de phrases poétiques, de notes d'humour.

Autour du récit principal, où il est question de fouilles archéologiques clandestines et d'amitié, de l'amour des terres du sud, gravitent des histoires qui s'entremêlent, jouant aux frontières de la réalité, avec en clé de voûte et fil conducteur, le souffle unique du Mistral.

Lire ce livre c'est comme porter une cuillère de miel à ses lèvres : c'est plein de saveurs réconfortantes. Un vrai coup de coeur !
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Un intempérie peut rapprocher deux voisins de générations différentes, dans ce livre bonne humeur au son des cigales. Sous le regard d'un chat, et d'un chant de pommier, on découvre que l'on peut s'improviser dans une fouille clandestine. Avec ce livre les terres de Provence sont à nos pied. L'auteur s'est nourrit des oeuvres de Giono et Bosco. L'objet est également agréable à offrir, c'est très beau avec cette illustration de Phileas Dog en couverture.
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Un livre enraciné dans un petit coin de France, au sens propre comme au figuré : en effet, deux voisins se retrouvent à creuser dans un champ de cerisiers du Luberon, et à y découvrir des trésors archéologiques. Ceux-ci vont aller bien au-delà du matériel, et entraîner le narrateur sur les pas d'Hannibal, dans les traces d'une petite chèvre, dans l'éco-activisme, sans parler des navigations sur Internet!
Surtout, grâce à une langue qui fleure bon le Sud et ses grands aînés, Bosco, Daudet, Camus, Pagnol, ainsi que les contes et autres proverbes régionaux, l'auteur nous immerge dans un monde où l'eau d'une source guérit Alzheimer, où l'on considère le Mistral comme un enfant turbulent que seules musique et histoire peuvent apaiser, où le Hussard est un maître chat, où le narrateur se glisse dans la peau d'un loup au fond d'un bassin...
J'ai également beaucoup apprécié la couverture, pour son graphisme et ses rabats qui cachent une carte des lieux visités et quelques évocations crayonnées.
Une belle découverte, premier livre d'un auteur dont je vais guetter le second!
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J'entre dès les premiers mots dans l'univers du Lubéron, ses bruits, ses silences… ses orages qui font grossir et déborder les rus, déterrer des reliques gallo-romaines, légions (non pas romaines) dans la région.
Mais avant, il me faut parler du Hussard. Ce chat est apparu lorsque Monsieur Sécaillat, paysan et voisin, embarque le vieux J7 du narrateur, direction la déchetterie. de suite il a décidé que ce serait ici sa demeure, rien d'autre à ajouter. Depuis, Hussard en raison des bottes noires sur les pattes et, peut-être, en hommage à Giono, le chat, joue les rôles de premier plan.
Je reviens à mes moutons. Après une nuit, d'orage, Monsieur Sécaillat frappe à la porte du narrateur « Venez y a quelque chose qu'y faut que je vous montre ». le ru, Cavalon est son nom, sorti de son lit a dégringolé le muret qui enclos le lopin de terre de l'agriculteur laissant apparaître, au milieu des éboulis « Il y avait des cailloux qui n'en étaient pas, des tessons de terre cuite, des bouts de poterie ». Non, il ne veut pas de fouille-merdes chez lui «Il est hors de question qu'ils viennent faire des fouilles ici. On sait quand ça commence, on ne sait pas quand ça finit. Suffit qu'ils retrouvent le bout de la moustache de Vercingétorix et l'Etat vous fout dehors. Je n'ai pas envie qu'ils se mettent à creuser des trous partout et de ne plus pouvoir aller dans mes cerisiers pendant dix ans ou plus.». OK, très bien, mais quoi faire ? Pas de problème, il y a toujours une solution « Dès que c'est sec, un coup de tractopelle là-dessus, et après, je reconstruis le mur. Si vous pouvez m'aider à le faire avec les pierres, tant mieux, c'est plus joli, sinon, trois coups de parpaings et on n'en parle plus. » Pourtant les voici tous les deux dans l'eau boueuse de la source surgit de nulle part dans des fouilles illégales… jusqu'à ce que le narrateur en extrait une petite statue qui le perturbe et dont il tombe amoureux. Ces trouvailles vont changer à jamais leurs destinées. le narrateur, s'ennuie dans son boulot dans un Lycée, la statuette est une porte qui s'ouvre vers les légendes, l'inconnu, l'aventure sans oublier les cachotteries envers son épouse. L'impression qu'il retrouve son âme d'enfant et moi avec.
Olivier Mak-Bouchard parle, écrit en amoureux du Lubéron, à la fois exubérant et tendre. J'entends le vent, la pluie, les chaussures sur les cailloux, je sens l'herbe humide, l'odeur des arbres, de la garrigue, je vois les arbres, les prés, la nature, je suis dans la magie des contes et sortilèges du Lubéron. La magie a opéré dès le début du prologue « Si le lecteur veut vraiment comprendre, il doit remonter jusqu'à la création du monde. Pas celle que tout le monde connaît, mais bien celle des légendes du coin, celle que l'on raconte aux enfants d'ici pour qu'ils s'endorment. »
Pas question pour moi de lire à tout verdingue, non, je préférais, bien calée sur mes oreillers, bien au chaud, déguster chaque phrase, chaque mot, chaque intonation, me laisser pénétrer par la magie et m'endormir avec le Hussard, bercée par le Mistral et rêver de la statuette miraculeuse.
Je dois ajouter que le livre est dans un superbe écrin dessiné par Phileas Dog dont j'en comprends maintenant le ton orange.
La quatrième de couverture fait référence à Giono et la parenté est évidente. Je pencherais aussi beaucoup plus au nord vers Andrus Kivirähk. Bref, un coup de coeur
Comme toujours, les éditions le Tripode offre un objet de qualité, beau et où l'humour est présent (lire « Achevé d'imprimer ») Allez pour conclure, voici la dernière, l'ultime phrase de ce beau et très bon livre
« Fatche, le caganis était si beau ! »


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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