Le Spirou de..., tome 8 : La grosse tête

Fantasio a écrit un roman inspiré d'une histoire qu'il a vécu avec Spirou. Et il est bien décidé à ce qu'il soit adapté au cinéma. Les deux amis deviennent alors des stars et qui dit stars... dit grosses têtes!

Voici donc le SPIROU DE Tehem, Makyo et Toldac. Une version qui donne le premier rôle à l'humour, au loufoque et aux situations improbables. C'est complétement déjanté, un peu trop car ça a tendance à partir dans tous les sens. Les liaisons entre les scènes ne sont pas toujours fluides.
C'est par contre une satyre assez cocasse des VIP, du monde du showbiz et du cinéma. Avec tout ça, on a du mal à reconnaitre la personnalité de Spirou mais pourquoi pas. Chaque auteur a le droit de le voir d'un manière différente. J'ai moins accroché à la partie sur le royaume de Bretzelburg dont le tyran asservi les foules à coup de saucisses. Je trouve ça trop farfelu à mon gout.

Coté dessins, là non plus ce n'est pas ma tasse de thé. Un trait très humour enfantin pas franchement agréable à l'oeil. Mais il faut avouer que c'est raccord avec le ton de l'album.

Pas mon préféré tome de "Le Spirou de..." mais nous avons ici une aventure loufoque à prendre au deuxième degré voire troisième ou quatrième.
C'est divertissant, on passe un bon moment sans se prendre la tête. Bien sur l'histoire c'est un peu n'importe quoi avec une guerre civile ayant des armes à base de nourriture. le fond est plutôt les relations entre Fantasio et Spirou, de jalousie et... de grosse tête.
D'ailleurs pour une fois Spirou n'a pas le beau rôle. On le découvre suffisant et hautain. Ca change un peu. Ils ont tous les deux un côté un peu agaçant mais toujours avec humour. Ils sont quand même attachants et sympathiques.
Les dessins sont à l'image de la BD, simples et humoristiques. Ils sont agréables.

Le Spirou de...
Je les ai achetés au fur et à mesure qu'ils sortaient !
Tous ? Non...
Il y avait un irréductible Spirou qui faisait de la résistance.
C'était "La grosse tête"
La faute au dessin qui a fait fuir l'acheteur potentiel que je suis.
A bien regarder pourtant, la couverture est bien faite, mais rien à faire, le dessin restait un obstacle infranchissable.
Ayant lu la suite de "La femme léopard" que j'ai aimé, j'ai décidé de plonger dans l'univers de Tehem.
Je ne suis toujours pas fan du dessin. Pour moi c'est du style "Gros nez" mal fichu !
Par contre, j'ai apprécié le scénario qui nous caricature le monde des médias actuels... J'ai aimé le ton décalé, loufoque
voire improbable de l'histoire; En fin de compte le dessin laid
et mal fini va plutôt bien à cette histoire déjantée...

Un trio d'auteurs nous livre sa révisite de "leur" Spirou. Déjà, quand j'étais gosse, la Mauvaise Tête, c'était le tome des aventures de Spirou et Fantasio auquel j'accrochait le moins. Etrange choix que celui de Makyo et ses potes.

Ils déroulent une histoire farfelue, mettant Spirou et Fantasio au centre d'un imbroglio cinématographico-littéraire, avec en sus un putsch au Bretzelburg. On voit une Seccotine militante. Un Comte de Champignac trafiquant avec ses champignons. Et le tout est couronné par la spécialité culinaire bretzelugeoise, une sorte de grosse potée mélangeant saucisses, pommes de terre et fraises, à consommer jusqu'à l'indigestion.

Le scénario est trop farfelu. le dessin est incroyablement inconsistant. Et je n'ai pas reconnu le duo de choc. Jalousie, mesquinerie, star system, je n'ai pas reconnu Spirou. Et pas davantage Fantasio. Un hommage qui tombe à plat, en ce qui me concerne.

Difficile de dépoussiérer et renouveler un mythe de la Bd comme Spirou mais les auteurs, pour moi, s'en sortent plutôt bien : notre groom dégringole de son piédestal en attrapant un melon grandiose alors que Fantasio, habituel faire-valoir, souvent burlesque, peut se révèle touchant. le dessin par contre m'a laissé de glace : moderne et actuel, il ne se démarque pas de ses nombreux pairs.