Première impression : hum , ça fleurait bon le récit pour ado boutonneux pré-pubère...
Deuxième impression : ne jamais se fier à la première...
Bluffant , survitaminé et prenant ! Voilà ce que m'inspire ce premier tome précurseur .
On va pas se mentir , si le scénar reste , pour le moment , relativement léger , le coup de crayon , la mise en page nerveuse et l'encrage haut en couleur rattrapent très largement ce léger travers .
Ils sont trois potes . Deux gars , une fille , sorte de Jules et Jim réactualisé , qui , pour fuir leur morne quotidien , rivalisent d'adresse et d'adrénaline en bondissant de toits en toits ! Elli Medeiros et son « Toit , Toit , mon Toit « a visiblement fait des émules...Chaud devant , ce sont les Yamakaki qu'arrivent...
Ajoutez à ce triptyque amoureux une sombre histoire de guerre des gangs et de vengeance et vous voilà pleinement immergés dans ce premier album réellement jubilatoire . Les gamins , loin d'être caricaturaux , possèdent la saillie verbale d'un Audiard de la grande époque ! Chaque répartie fait mouche et c'est plutôt jouissif !
Un premier jet contemporain manquant d'un chouilla de profondeur mais qui , cependant , remplit pleinement son office puisqu'il vous donne l'envie immédiate d'enquiller direct sur le second...
Quand à moi , il me vient l'irrépressible besoin de me défouler en allant cabrioler prestement de buildings en mobilier urbain ! En même temps , m'en fous , j'habite au rez-de-chaussée alors...
En Sautant Dans le Vide...évite talentueusement la gamelle définitive...
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En sautant dans le vide ne donne pas forcément le bon exemple à nos enfants sur ces péripéties aériennes qui peuvent coûter très cher. Ces acrobaties urbaines seront également sentimentales avec un trio amoureux qui donnera du piquant à l'histoire sur fond d'univers de la banlieue.
C'est très prenant et on est vite embarqué d'autant que le dessin est dynamique dans un style manga parfaitement assumé. J'ai bien aimé dans l'ensemble d'autant que cela monte en graduation notamment avec un étonnant second tome.
C'est bourré d'adrénaline dans une atmosphère djeunz dégoulinante. C'est bien construit avec une fin plus ou moins réussie. J'ai moins aimé le côte guerre des gangs. Cela fait accumulation d'intrigues mais tout se coordonne pour le mieux à la fin.
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BD intéressant, originale, pleine de rebondissements, avec des personnages attachants et un début d'histoire d'amour que l'on veut poursuivre. Les illustrations sont superbes.
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- Je vais t'écraser Negro.
- Y'en a marre des insultes racistes. T'es un peu bronzé et je ne te dis rien.
Perdre, c'est connaître le vide.
Dans le 155e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Ne lâche pas ma main, roman de Michel Bussi qu'il adapte au scénario avec Fred Duval et Didier Cassegrain au dessin et qui est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Carole, ce que nous laissons derrière nous que l'on doit à Clément C. Fabre et édité chez Dargaud
- La sortie de l'album Une révolution nommée Raspoutine que l'on doit à Hernán Migoya pour le scénario, Manolo Carot pour le dessin et c'est édité chez Glénat
- La sortie de l'album De l'amour et du hasard que l'on doit à Manu Boisteau et aux éditions Casterman
- La sortie de l'album Himawari house que l'on doit à Harmony Becker et aux éditions Rue de Sèvres
- La sortie du cinquième tome de la série Les frères Rubinstein, un album intitulé Un pacte avec satan, série que l'on doit au scénario de Luc Brunschwig, au dessin conjoint d'Étienne Le Roux et Loïc Chevalier et c'est édité chez Delcourt
- La réédition de l'album Les petits ruisseaux que l'on doit à Pascal Rabaté et aux éditions Futuropolis
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