Le Silence selon Jane Dark

WAOW,
(le genre de critique à écrire en majuscule, d'autant plus qu'une sortie brochée chez Lot49/Cherche-Midi, puis en poche 10/18, pour ne retrouver aucune critique, bonne ou mauvaise, sur Babelio, et très peu ailleurs)

On a à faire ici à une forme de traité d'éducation genrée, expérimentale, transsubstantielle et krypto-psychanalytique, à l'usage du héros, Ben Marcus, lui-même.

Je ne veux pas en dire beaucoup plus sur l'histoire, pour ne rien gâcher des surprises (surtout que la 4ème n'est encore une fois pas vraiment "dans le coup", au moins elle ne "spoil" pas grand chose, voir même peut induire en erreur...). On peut juste dire, qu'un peu (beaucoup) balloté au début, vient le moment (je l'espère pour vous), où la mécanique est digérée et pleinement incorporée, peut-être grâce à l'application d'un chiffon de lumière, ou l'absorption d'une eau de vérité (ce n'est pas ce que vous croyez), et l'on peut pleinement déguster chaque phrase, donnant des envies de citations à tout va (voir celle reproduite plus bas, écrite apparement spécialement pour ce genre de site...huhu).

Si en plus, vous êtes familiers de textes concernant, par exemple, l'anthroposophie de Steiner (vous savez, la biodynamie, plus tard la mémoire de l'eau, etc.), ou la "novlangue" de certaines universités américaines de ces vingt dernières années, il pourrait à des moments se passer des télescopages bizarres dans votre esprit, tout ça restant en mode "cerf-volant", laissant à chacun le soin de projeter ce qu'il a envie dans cette mécanique de précision, lubrifiée à l'aide d'une huile de connaissance comportementale.