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EAN : 9782917689691
314 pages
Editions ActuSF (30/11/-1)
3.34/5   29 notes
Résumé :
Un mystérieux artefact qui permet de changer de corps... au prix d'un sacrifice terrible. Une étrange auberge où l'on croise de curieux voyageurs... mais où personne n'est ce qu'il prétend être. Des enlèvements inexpliqués... Une ancienne petite amie un peu trop envahissante... Une lutte entre le Bien et le Mal digne des meilleurs pulps des années 1950... Les nouvelles de George R. R. Martin sont autant de redoutables récits à l'écriture implacable, où se côtoient h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Décidément, G. R. R. Martin a la cote chez ActuSF ! Après « Dragon de glace », « Skin trade » ou encore « le Volcryn », la maison d'édition nous propose de découvrir une autre facette de l'auteur de la série à succès « le Trône de fer ». On pourrait s'étonner de ne voir figurer au sommaire de ce recueil que deux textes de « fantasy », mais ce serait oublier l'aisance remarquable de l'auteur a justement passer d'un genre à un autre. Science-fiction, fantastique, horreur…, G. R. R. Martin est un touche à tout, et il nous le prouve une fois encore avec ces sept nouvelles. La première (et la seule appartenant au domaine de la science-fiction) est a mon sens la moins passionnante. le lecteur y découvre une planète très dépouillée sur laquelle se rendent les âmes assez audacieuses pour prendre part au jeu terrible qui s'y déroule. La récompense ? La possibilité de changer de corps. Un texte non dénué d'intérêt, notamment en ce qui concerne la composition de cette galaxie et des êtres qui la peuplent, mais dans lequel l'auteur se montre souvent trop sibyllin ce qui peut entraîner une certaine confusion chez le lecteur. le second texte, « Une Nuit au Chalet du Lac », est pour sa part plus réussi et ne manquera pas de ravir les amateurs de Jack Vace. La nouvelle a d'ailleurs déjà été publiée en France dans l'anthologie en hommage au maître de la SF (« Chansons de la Terre mourante – Première partie »).

Avec la suite du recueil, on bascule dans le fantastique, et c'est à mon sens là que Martin donne véritablement toute la pleine mesure de son talent. C'était déjà le cas avec d'autres nouvelles ou novellas telles que « Portraits de famille » ou encore« Skin trade », ça l'est également ici avec notamment « Les hommes aux aiguilles ». Un texte glaçant dans lequel l'auteur revient sur une légende urbaine américaine selon laquelle des « hommes aux aiguilles » se promenaient la nuit dans les quartiers pauvres pour enlever n'importe qui et revendre les corps aux étudiants en médecine afin qu'ils s'exercent à l'art de sa dissection. On retrouve le même type d'ambiance angoissante avec « Cette bonne vieille Mélodie », nouvelle à la chute remarquablement bien amenée et dans laquelle un jeune avocat voit revenir dans sa vie l'une de ses amies de fac à l'esprit plus que dérangée. Difficile également de ne pas partager l'oppression du protagoniste du « Régime du singe », un homme obèse tiraillé entre son amour pour la nourriture et son désir de maigrir. Un désir qui va le pousser à entreprendre un régime miracle dont il va vite regretter d'avoir entendu parler. On termine sur une petite touche d'humour avec « On ferme ! » un texte plutôt court dans lequel les personnages s'interrogent sur la logique de fonctionnement d'une amulette capable de métamorphoser son porteur en animal. La réponse vous surprendra…

Avec ces sept nouvelles, G. R. R. Martin nous démontre encore une fois qu'il dispose d'un égal talent pour les longues sagas de fantasy aussi bien que pour les textes plus courts, plus intimistes. L'auteur n'a pas son pareil pour, d'une situation qui pourrait au premier abord paraître tout à fait loufoque, parvenir à créer un climat d'angoisse et faire un naître un malaise croissant chez le lecteur. Si les nouvelles de ce recueil ne figurent pas parmi les plus réussies de l'auteur, on passe malgré tout un bon moment de lecture pour lequel je remercie les éditions ActuSF.
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Quand on voit les pavés de sa saga du Trône de fer, on a du mal à imaginer qu'au départ, G. R. R. Martin avait peur de se lancer dans l'écriture d'un roman. C'est pourtant ce qu'il explique dans son entretien en postface. Il a ainsi écrit des dizaines de nouvelles avant de s'atteler au Volcryn.

La fleur de verre, paru dans la collection Hélios, chez Actu-SF, propose sept nouvelles de genres et de styles très différents, comme c'était déjà le cas pour le recueil Dragon de glace. Toujours dans le même entretien, l'auteur dit ne pas se cantonner à des catégories figées "science-fiction", "fantasy", "horreur", etc, mais s'adonner aux mélanges, au gré de son imagination et de ses envies.

La première histoire éponyme est clairement connotée SF... et a bien failli être cause de mon abandon du recueil. Pas à cause du genre mais des longueurs et de l'intrigue qui ne m'a pas enthousiasmée. Il y a pourtant des éléments intéressants sur la vie, la morale, l'humanité à une époque où la science permet non seulement les voyages intersidéraux mais aussi des améliorations du corps et de l'esprit qui ont tout à voir avec le transhumanisme et le posthumanisme. Quid de l'âme humaine? Ces questions, sans réelle réponse, m'ont poussée à poursuivre ma lecture.

Les autres nouvelles s'attachent à des mondes et univers littéraires très différents. J'ai trouvé "Une nuit au Chalet du Lac" sympathique et avec pas mal d'humour, sur fond de fantasy où la magie s'étiole et les créatures mauvaises pullulent. Je déconseille fortement le ragoût pourpre ou la tourte de l'auberge... J'ai bien aimé le petit peuple des twks, chevauchant des libellules et qu'un des personnages ne peut s'empêcher de dévorer. Comme pour le chocolat, il ne résiste pas à la tentation d'un petit dernier. Et puis juste encore un... Dans l'écriture imprononçable des twks, je lis Twix, ce qui colle avec la gourmandise du personnage. Bon, sauf que les barres chocolatées ne sont pas vivantes quand on les croque...

"Les hommes aux aiguilles" est un récit glaçant qui démarre sur fond de mystérieuses disparitions et une légende urbaine. Un pigiste un peu miteux se penche sur le sujet quand un môme de son immeuble ne rentre pas, ce qui n'est pas son genre. Même en la sentant arriver, la chute est savoureuse. Et l'ambiance générale, dans un quartier populaire et plutôt mal famé de Chicago, contribue beaucoup au plaisir de lecture. Les disparitions concernant des populations noires ou latinos pauvres, les autorités ne montrent guère de zèle pour enquêter... Ce qui parle aussi du climat social des grandes villes américaines.

En lisant "Le régime du singe", j'ai presque eu l'impression de lire une histoire de Stephen King, dont j'ai oublié le titre et qui concernait non pas l'addiction à la nourriture mais au tabac. le topo de Martin est aussi original que barré, plein d'humour noir. Un bon choix. Et un régime qui donne des résultats... surprenants!

Quant à la dernière histoire, "On ferme!", une pure régalade qui débute par "La fin du monde eut lieu un mardi comme les autres". Incipit des plus prometteurs! le reste est à l'avenant, une fois encore avec humour et atmosphère particulière garantis.

Comment n'avoir pas envie, après ce menu attrayant, de lire encore plus de nouvelles de G. R. R. Martin? On croit à ses personnages, sa narration fait merveille et son imagination est fertile. Il maîtrise de plus l'art du nouvelliste, amenant des chutes qui fonctionnent et réjouissent. Que dire de plus sinon "Encore!"?
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Voici minirésumés et critiques, take by take. La plupart des nouvelles datent du début des années 80, sauf deux. Elles seront notées dans leur résumé respectif.

Fleur de verre : Nouvelle de SF sur le changement de corps. Bien que l'atmosphère et les personnages soient bien définis, je n'ai pas vraiment apprécié. Tout s'étire en longueur jusqu'à l'événement du changement de corps. On s'attend à du grandiose pour l'attente infligée et on se retrouve devant une fin étrange, style le Vieil homme et la mer, sans trop comprendre pourquoi on côtoie Hemingway de la sorte. Lien robotique vs chair philosopho-spirituel. Les deux protagonistes sont contents et tous les deux sont ignorants de leur sort. Je n'endosse pas.

Une nuit au chalet du lac : de loin ma nouvelle préférée du recueil. Un nécromant se doit d'arrêter à un chalet lors de sa traversée pour rejoindre les murs blancs. Nous sommes à la fin du monde. le soleil s'éteint. La magie décline. La nouvelle débute sur des chapeaux de roue avec un lexique de monstres complexe et inconnu : Twk, déodantes, leucomorphes etc. Les néologismes fusent et un lecteur non averti rebrousserait chemin dans une incompréhension fâcheuse. Une fois passés trois paragraphes, la table est mise et on se retrouve devant une version fantasy des Huit Enragés. Personne n'est qui on croit. Un gros imbu de lui-même au visage de crapaud, une jeune fille beaucoup trop innocente, une prostituée bizarre qui berce son verre de vin, un Prince fabuleux de (hum) quelque chose, une famille de poilu qui raffole de la tourte aux cartilages, un aubergiste louche dont la spécialité est les anguilles siffleuses sans en avoir au menu et, tel que décrit plus haut, un nécromant portant sur ses épaules son Manteau de Sombre Menace. Qui en sortira debout malgré l'eau qui monte et le soleil qui faiblit? Magistral! du bonbon de fantasy ne se prenant pas trop au sérieux. À noter aussi que cette nouvelle a été écrite en 2009.

Cette bonne vieille Mélodie : Une amie de longue date refait surface dans la vie d'un avocat, ramenant avec elle ses problèmes et ses débordements. Bien que tout soit mis en place de façon correcte, le tout ne lève pas. On voit venir la chute de loin et les efforts mis pour la dissimuler ne font que nous agacer.

Le régime du singe : Un homme obèse décide d'essayer un nouveau régime proposé par une de ses connaissances. L'idée est brillante, le personnage attachant et les références culinaires pas trop abondantes. Une bonne chute à la fin (clin d'oeil).

Les hommes aux aiguilles : Un homme noir disparaît et Mama Gombo informe ses voisins qu'il doit s'agir des hommes aux aiguilles. Je n'ai rien aimé de cette nouvelle. La fin est placardée en immense et fluo et la façon de s'y rendre est tout simplement grotesque. C'est possiblement voulu, mais je n'ai pas embarqué dans le semi-sérieux annoncé. Moche.

Y'a que les gosses qui ont peur du noir : Nouvelle écrite alors qu'il avait dix-neuf ans. le ton pompeux et l'intensité de style superhéros sont bien, mais moches. C'est tirant à la longue. On ne sait pas assez de rien, c'est abracadabrant. En fait, c'est très BD de superhéros, ce sur quoi c'est calqué. La traduction du slang anglais en français est trop argot pour un non-résident de la France. Je n'ai pas aimé.

On ferme ! : On annonce la fin du monde et l'action se situe dans un bar. Déjà, ça donne le ton. L'angle d'approche de la nouvelle est parfait, les personnages bien définis avec juste assez de détails sans être abondants. La montée jusqu'à la chute m'a donné un petit coup d'adrénaline et lorsqu'on comprend la façon dont ça fonctionne, les noms de (pas de spoilers) nous arrivent en tête par saccades. Mais qu'est-ce que ça peut bien être?

Interview : C'est dommage que la plupart des questions concernent d'autres livres publiés chez ActuSF, mais pas vraiment celui que nous avons entre les mains. Pour ma part, j'en avais lu trois sur les quatre, alors je captais bien. Sinon, une question ou deux sont intéressantes pour le lecteur de ce recueil.

Somme toute un bon recueil. J'ai apprécié davantage Au fil du temps. J'ai remarqué que la traduction plutôt « Françoise » (sans offense) avait ses quelques scories et coquilles et manquait parfois de rigueur. Mais bon, je savais à quoi m'attendre, ayant goûté à du Martin bien avant et par la même maison d'édition. J'ai plutôt eux l'impression, pour certaines des nouvelles choisies, qu'on épuisait un peu le filon du cool et du nouveau. La quantité sur la qualité. Avec une nouvelle de SF seulement pour ce recueil, j'ai bien peur que oui.
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Game of Thrones est une saga que j'adore. J'ai mais alors VRAIMENT hâte que GRR se sente assez inspiré pour nous pondre la suite. Et en attendant bah, faut bien trouver des moyens de patienter !

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J'étais, et suis toujours, très curieuse de découvrir ce que l'auteur pouvait nous proposer en dehors de l'univers de GOT. On m'a vanté Wild Cards mais même si il s'agit d'une série d'anthologies, je n'étais pas prête à me lancer dans un univers comportant autant d'éléments tout de suite. Or il se trouve qu'une passion de GRR m'arrange bien : les nouvelles.

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Ce format est ce qui a révélé sa vocation d'écrivain. Il a d'ailleurs commencé à être reconnu pour ses nouvelles de SF. Il en a écrit des centaines, de toutes sortes. de l'horreur, du fantastique, de la SF, du contemporain, du genre non identifié... Sur la musique, le deuil, la nourriture, les échecs, les loups garous, l'espace, l'amitié, les chevaliers ...

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Fleur de Verre est un melting pot en regroupant 7. C'était donc un choix de mise en jambe.

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Bah mes jambes les gars, j'ai bien failli les perdre !

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Je ne saurais vous dire ce que j'ai réellement pensé de tout ça. Mis à part que ça confirme que le bonhomme est CARRÉMENT PERCHÉ. Je ne peux pas dire que j'ai passé un agréable moment de lecture au sens littéral du terme parce que franchement, j'ai été désorientée et je n'ai parfois pas tout compris (et qu'accessoirement, je ne suis pas aussi tordue, sisi) (mais je suis un peu maso, donc j'apprécie quand même). Mais l'effet WTF est complètement réussi. Les univers sont marquants, ils ne choquent pas juste pour l'exercice. J'ai aussi aimé le cynisme qui s'en dégage, systématiquement. On ne comprend pas toujours, mais c'est toujours bien dark. Ne vous attendez à aucun happy end. Ne le lisez pas si vous êtes en dépression. Et un conseil, si vous vous lancer quand même là dedans, commencez par la 2e, voire la 3e nouvelle. Les deux premières sont plus compliquées à appréhender, donc à lire.

Sinon le Régime du singe m'a en particulier laissé des images assez déstabilisantes en tête. Les Hommes aux aiguilles et On ferme ! m'ont plutôt fait rire (jaune). Bref la lecture m'a marquée et ça au moins, c'est réussi !
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Les points forts de ce recueil sont : sa diversité, tant de genres que d'époques d'écriture, et son humour noir présent un peu partout.
Par contre, la plupart des nouvelles est sans grand intérêt ou lourde à la compréhension.

On débute la nouvelle éponyme écrite à la première personne, sans bien comprendre ce qui nous tombe dessus. Elle se rapproche plutôt de la SF, mais s'éparpille dans un grand nombre d'éléments qui n'ont rien à voir avec l'histoire principale, et notamment le rapport avec la fameuse fleur de verre. Ca aurait pu être une bonne base pour un roman, mais là, comme ça... L'univers dépeint m'a bien plu, mais globalement je n'ai pas trop aimé.

"Une nuit au chalet du lac" se rapproche plutôt de la Light Fantasy. Quatre personnages, un peu de magie, de l'action burlesque... un histoire sympathique.

"Cette bonne vieille Mélodie" commence comme une histoire réaliste... mais la chute nous emmène vers le fantastique. J'ai plutôt aimé cette nouvelle sur l'amitié qui se fane, la culpabilité de celui qui abandonne...

Dans la nouvelle fantastique "Le régime du singe", on sent clairement l'humour noir de l'auteur. le héros découvre une manière radicale de maigrir... une nouvelle qui laisse un léger sentiment de malaise, mais que j'ai bien aimé.

"Les hommes aux aiguilles" est une nouvelle à chute, sans grand intérêt.

Concernant "Y'a que les gosses qui ont peur du noir"... C'était un peu du grand n'importe quoi, cette "lutte du Bien et du Mal".

J'ai assez aimé la dernière nouvelle "On ferme !". Une façon originale de voir la fin du monde, tout ça à cause d'une amulette qui permet de changer de forme... selon une logique assez originale.

En bref... pas un incontournable, mais je suppose que les curieux et les fans de GRR Martin apprécieront de découvrir ses autres talents littéraires.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La voix de Jasper n'était qu'un murmure.
-Q-q-q qui êtes-vous ?
Un rire grave, caverneux et terrifiant résonna dans l'enceinte du temple avant de se répandre au-dehors.
-Moi ? Je suis la Guerre, je suis la Peste et le Sang. Je suis la Mort et la Peur. Je suis Saagael, Prince des Démons, Seigneur des Ténèbres, Roi de Corlos, Souverain incontesté du Néant. Je suis celui que tes ancêtres nommaient le Destructeur des Âmes. (Y a que les gosses qu'on peur du noir)
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On finit obèse pour des raisons diverses, physiologiques et psychologiques. Son motif était plus simple : la bouffe. Kenny Dorchester adorait manger.

(Le Régime du singe)
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La moralité est un vêtement aux mailles serrées qui, lorsqu'il vous contraint, le fait avec énormément de rigueur.

(La fleur de verre)
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George RR Martin à la librairie Grangier le 3 juillet 2014
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