Berlin, tome 2 : Reinhard le goupil

Je m'attendais à voir la suite directe du tome 1, avec les mêmes personnages et leurs évolutions. Hé bien non, c'est bien l'histoire de Berlin qu'on suit, avec d'autres personnages.
Roy Stuart est un aviateur anglais, qui large au-dessus des villes bombardées des bonbons et des chocolats pour les enfants, qu'il considère comme des victimes de guerre. Il finit par faire la connaissance d'une Allemande dont il tombe vaguement amoureux, et son petit frère, qui prétend détenir des tonnes d'or et des documents secrets...

On se perd dans les personnages; j'ai trouvé l'intrigue manquant de fluidité. le thème est toujours fort bien documenté, mais cela manque d'essence et de lien.
Je vais tout de même tenter de finir le tome 3!

Je suis bien déçu par ce second tome qui se déroule pendant le blocus de Berlin. En fait, nous somme au début du blocus, lorsque les occidentaux se demandent si ils ont assez d'avions pour ravitailler Berlin Ouest ?
La déception est pour moi sur l'histoire de cet album que je trouve très brouillonne, je n'ai tout simplement pas suivi le fil de l'histoire.
Je n'ai compris les liens entre les personnages et leurs ambitions… bref, je me suis perdu dans la lecture.
Heureusement il y a quelques infos historiques qui permettent de découvrir la grande Histoire derrière la petite mais je suis globalement déçu par un récit trop alambiqué.
J'attends de voir si le tome trois permet de retrouver une histoire plus intéressante.

Un peu ennuyeux...peut être parce que trop didactique !
Et puis la période est obscure (du moins pour moi) avec toutes ces tractations, prémices à la guerre froide.

Marvano aurait décidé de prolongé son "one-shot" en une courte série de trois tomes consacrés à Berlin. Il s'en est bien tiré en prenant comme héros le Stuart seul rescapé de l'équipage des Sept Nains parce que cloué au lit au moment du décollage.
Didactique certes, mais très bien référencé : une fabuleuse source d'informations, plus agréable à lire qu'un quelconque ouvrage historique. Faut avouer, que les dessins sont beaux et, ça aide !