Pénétrer l'univers de Graciela Iturbe,
la photographe mexicaine ,
est chose étrange.
Ce noir et blanc, s'avère plutôt sombre,
dans ses éclairages et ses ambiances.
Sombre et inquiétant, pour moi.
La curiosité l'emporte, et elle nous embarque
au Brésil, en Indes, à la Nouvelle Orleans.
même à Paris et bien sûr au Mexique.
Elle saisit des scènes étranges.
Elle a attendu longtemps, pour photographier ,
la femme dont on lui avait parlé,
avec des iguanes sur la tête,
oeuvre célèbre qui figure sur la couverture .
Des animaux souvent étiques, attachés,
attendant d'être achetés, tués, mangés...
Les personnes semblent figées dans la gravité .
Il y du glauque et du mystère,
de la beauté aussi!
Aucune gaieté, pas un sourire..
L'étrangeté de l'oeuvre mérite
qu'on s'y penche.
Commenter  J’apprécie         120
Car c'est aussi cela la photographie : un outil moderne pour combattre symboliquement le changement moderne. D'une certaine façon, la photographie est la mauvaise conscience de la modernité.