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3,18

sur 71 notes
Au fin fond de l'Australie, au coeur d'un endroit hostile, un petit groupe de personnes dont une seule femme essaie de survivre. Soudain, des morts inexpliquées vont faire basculer le destin de cette communauté.

J'ai eu la bonne idée de lire ce bouquin pendant la canicule, afin d'être dans l'atmosphère étouffante des personnages. Quelle idée ! Cela dit, ne mettez pas un pied, ou plutôt un oeil à Cotton's Warwick car vous n'en reviendrez pas… du moins vous serez absent pendant quelques heures le temps de finir ce roman qui va vous prendre aux tripes. Âmes sensibles s'abstenir. C'est noir, c'est sanglant, on étouffe… Mais quel bouquin mes aïeux !

Merci à Belette, du blog The Cannibal Lecteur, pour cette découverte.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Vous avez aimé Kenneth Cook et ses écrits sur l'outback australien, vous devriez apprécier la version remasterisée de Michaël Mention.

Bienvenue à Cotton's Warwick !
Maintes fois nominée à l'humour grammy award, cette petite phrase enjouée ne remporta jamais ce prestigieux trophée si notoirement convoité.

En effet, comment ne pas tomber sous le charme évident de cette petite bourgade paumée, presque exclusivement masculine, et vouée à sombrer dans un oubli de bon aloi à grands coups de gnôle journaliers, activité vitale largement usitée dans ce four, thermostat 12, à ciel ouvert.

Se torcher, chasser, picoler, trafiquer un peu de dope, écluser, utiliser la seule femme du village survivante comme réceptacle à foutre puis enfin se retrouver autour d'une bonne bière pour croiser le fer et papoter philo, économie et politique jusqu'au bout de la nuit. Bon, se finir à la pinte mais comment leur jeter la biè... la pierre après la frénésie de telles journées.

Voili, voilou.
Vous y êtes.
Bienvenue en enfer.
Cotton's Warwick.

Si le quotidien semble écrit à l'avance, il semblerait qu'une nouvelle activité soit subitement apparue au catalogue si illustre de ce patelin totalement envoûtant : le meurtre en série.
Dans un bled d'une dizaine de péquenots et de sa tenancière de bar asservie, ça commence à faire tâche.

On aimera ou l'on détestera, c'est selon.
Car ici, Mention ne fait pas dans la demi-mesure.
Amateurs de métaphores chiadées, passez votre chemin, tout y est décrit de manière incroyablement crue et sordide.

Une ambiance à la Delivrance pour situer le niveau de l'autochtone.
Une trame animalière plutôt déroutante de prime abord.
Le tout s'amalgame étrangement pour peu que l'on soit ouvert à une ambiance fantastique mâtinée de brutalité totalement assumée.

Mention TB !
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Je me doutais bien qu'avec une couverture pareille, le titre était du second degré ... Je me doutais bien en lisant le résumé que c'était noir et sans espoir , ce que je n'avais pas prévu, c'est que je n'aimerais pas du tout .
"Sueur , folie et sang" qu'ils disaient ...

Direction l'Australie, un bled qui n'a de "joli" que le nom , Cotton 's Warwick , où officient toute une bande de dégénérés . Que des mecs (15) , les femmes pas si folles se sont toutes suicidées ... C'est vous dire l'ambiance ! Toutes ? Non, il en reste une qui résiste derrière son comptoir de bar, dont elle a hérité .
Comment , elle fait pour échapper au aléas de toute cette testostérone ? En taillant occasionnellement des pipes au shérif local . Shérif qui sert un peu d'homme orchestre puisqu'en dehors de ce job, il est aussi trafiquant de drogue, d'alcool et qu'il dit la messe ! Amen ! Qu'il lui soit beaucoup pardonné ...
"Sueur, folie et sang ", qu'ils disaient, ils auraient pu rajouter sur la 4° de couverture, tentatives de viol hétéro, viols homosexuels , découpages de bêtes ....
La vie n'est pas belle sous les 50° Australien ...Manque de projets et de perspectives d'amélioration .. les cadavres commencent à tomber , et la peur s'installe .
Bon, c'est clair , je ne suis pas " la" bonne lectrice pour ce genre de littérature, la violence littéraire ne me rebute pas si elle sert une cause sociale , politique , s'il y a une explication, une morale à la fin .

A PARTIR DE LA, SPOILER ...

Je vais être franche,je n'avais pas deviné le nom du meurtrier , et la façon dont l'auteur amène cela , avec les répétitions, est originale, (poétique ? ) et habile .
MAIS, tout le reste ! Les effets spéciaux, la folie meurtrière animale, c'est pour moi , du grand n'importe quoi ... Murs de serpents, kangourous en bande organisée , razorbacks, sangliers ... Je décroche . [ Ou j'appelle Obelix ..]
Donc, toute cette violence pour quoi ? Pour nous prouver que la canicule, c'est l'enfer ? Pour nous démontrer que l'enfer , c'est les autres ou c'est quand il n'y a pas assez d'autres justement ? Que l'enfer , c'est l'isolement affectif, culturel etc...
Oh, mais on est pas si con, on aurait pu comprendre avec moins de violence ! [ "On" étant moi ..] ." On" aurait préféré éviter cette surenchère ...

Je conçois que l'éditeur ne puisse pas tout raconter dans son résumé , mais j'aurai tout de même préféré être prévenue . Femme informée vaut mieux que lectrice déçue...
Ce roman n'était pas pour moi, mais il saura plaire aux amateurs de grosses sensations, il a du style . Ames sensibles s'abstenir ...
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Pour moi, Michaël Mention est l'un des écrivains les plus doués de sa génération. Ça, c'est dit.

Avec lui, on sait à quoi s'attendre en terme de qualité d'écriture. Mais jamais, oh grand jamais, on n'est préparé à l'histoire qu'il va nous conter, tant il s'est déjà frotté des genres si différents.

Bienvenue à Cotton's Warwick est un roman de genre, justement. de ceux qui rendent hommage à une certaine littérature et surtout à certains films. L'action se déroule dans le trou du cul de l'Australie, dans un village de quelques âmes (mais ont-ils encore une âme ?). A la lecture, on pense à certains films cultes, Délivrance, Razorback ou même parfois Mad Max.

Bienvenue en enfer, pourrait être le sous-titre du livre. L'enfer c'est les autres, surtout quand on vit reclus, loin de tout. Surtout quand il ne reste qu'une femme entourée de consanguins alcooliques et violents. Surtout, oui surtout, quand la nature se déchaîne contre la violence des hommes.

Je ne crois pas avoir lu un jour un roman d'une telle violence. Inouïe. Exacerbée. Michaël Mention va loin, très loin, si loin. Jusqu'au bout, dans la surenchère mais pas dans la gratuité. C'est ce qui change la donne et rend cette lecture d'autant plus éprouvante…

Coeur au bord des lèvres
Énucléation virtuelle
tripes à l'air… de l'air, de l'air…
Respirer… Respirer… Resp…

Âmes sensibles, prenez vos précautions et endurcissez-vous le cuir avant d'ouvrir ces pages. Quel que soit le sentiment final une fois la dernière page tournée, Bienvenue à Cotton's Warwick est une lecture qui ne peut s'oublier. Ma sensibilité en a pris pour son grade, une vraie poule mouillée sous 50° à l'ombre.

Mention pousse son idée jusqu'au bout et on se demande à chaque ligne jusqu'où il ira. On sue, on s'imprègne des odeurs et de la peur, on survit aux cotés des survivants. On assiste à une impensable plongée dans l'horreur.

Parce que Michaël Mention est tellement talentueux qu'on ne peut que ressentir viscéralement son histoire, qu'on y respire au risque de s'étouffer. Sa plume (de kookaburras ?) est toujours aussi inventive et expressive. Inimitable. Ses pics (de razorback ?) toujours aussi bien sentis. Perforants. Son talent toujours aussi explosif. Détonant.

Ce roman noir (très, très noir) est la preuve par le sang que l'homme qui se referme sur lui-même et sa petite communauté sans s'ouvrir au monde, se tourne vers ses pires démons. Violence, rejet, perte des valeurs. Dé-pra-va-tion. le lecteur voyeur aux premières loges.

Bienvenue à Cotton's Warwick est un roman qui vous met à l'épreuve. J'en suis sorti complètement vidé, fortement perturbé et totalement groggy. Trop de violence à mon goût sans doute, mais aussi en admiration face à cette volonté jusqu'au-boutiste d'un auteur qui est allé au bout du bout de son idée. Admiration face à la construction si réelle de ce scénario irréel.

Même s'il était trop violent pour moi, je sais que je n'oublierai pas ce voyage au fin fond de l'Australie, dans cette sorte de western des temps modernes, au plus loin de la FOLIE, toujours rythmé au son de standards du rock. Malgré (ou grâce) à mon état post-lecture, je pense, avec encore plus de certitude, que Michaël Mention est un…

putain d'écrivain
surdoué
qui transforme la pire noirceur en or (noir).

Meurtri mais terriblement vivant, je reviens de l'enfer. J'ai lu Bienvenue à Cotton's Warwick.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Me voici une fois de plus dans un trou du cul !

Le trou du cul de l'Australie, pour être précise, et je dirais même plus : le trou du cul du trou du cul du Northern australien (le Southern doit avoir son propre trou du cul).

Les trous du cul du monde, j'ai ai lu. Je pensais avoir touché le fond avec les dingues de "Pottsville, 1280 habitants", j'avais déjà connu des dégénérés avec ceux de "Cul-de-sac" dans le bush australien, mais là, je viens de gagner la floche et un tour gratuit de tous les villages trous du cul du monde !

17 habitants… 16 hommes, une femme, et oubliez la femme qui est protégée par le chef du bled ! Messieurs, il ne vous reste plus que votre poignet, un cochon ou bien un autre homme (un qui ne sait pas se défendre) pour vous vider les baudruches. Gaffe, le canal carpien menace.

Bienvenue à Cotton's Warwick ? Tu parles ! Moi, je mettrais plutôt un "Fuyez, pauvres fous" ou un "Attention, crétins congénitaux alcoolos – DANGER", ou "Vous qui arrivez ici, oubliez toute espérance", bref, des avertissements en rouge fluo pour prévenir le pauvre connard qui voudrait aller s'échouer là, pensant trouver un coin tranquille.

Tiens, d'ailleurs, le roman, Michaël Mention aurait pu le nommer "And Then There Were None" tant les 17 personnes vivant dans ce trou paumé du trou du cul de l'Australie vont avoir l'impression d'être dans un remake d'Agatha Christie, genre "Dix-sept petits crétins congénitaux".

Et non, l'histoire n'aurait pas eu le même impact dans un trou du cul de l'Amérique car les road train sont une exclusivité de la belle Australie. Les kangourous aussi et les razorback pareils.

La plume de Michaël est fidèle à elle-même. Inimitable. Et. Toujours. Égale. Elle ne plaira pas à tout le monde, il a son style et il me plait.

Ses personnages sont bien campés, ce sont des sortes de redneck version australe, des résidus d'accouplement congénitaux, tous les hommes se retrouvant seuls car leurs femmes se sont suicidées. J'aurais fait pareil, ma foi, perdue dans ce bled tellement paumé que même Dieu à dû l'oublier.

Si je pensais entrer dans un roman noir "traditionnel" et m'en prendre plein la gueule, le pari est "raté" car si j'en ai bien pris plein la gueule, je me suis retrouvée dans un roman noir qui a quitté la piste « traditionnelle » pour s'enfoncer dans le bush et les plaines arides de l'Australie. du hors piste !

Je ne m'attendais pas du tout à ÇA, j'ai écarquillé grand mes yeux et je n'ai plus su lâcher le roman, tant je voulais arriver à la fin, et tant pis si la dernière partie en huis-clos puait l'oppressant, la carcasse animale, le sang, le vomi, et la merde.

Je voulais de l'oppressant ? Là j'ai été plus que mieux servie ! Atmosphère garantie, âmes sensibles s'abstenir ou se blinder le cuir avant de commencer.

Bienvenue à Cotton's Warwick, étranger… si tu es une femme, tu seras reluquée par 15 hommes (on a un aveugle, il ne compte donc pas), violée dans leur tête, ils imagineront ta chatte dégoulinante et ce qu'ils pourraient lui faire. Si tu es un mec, cavale ! Fuyez, quoi, pauvres fous et folles !

Bienvenue à Cotton's Warwick où la température monte jusque 57° et est déjà à 48° à 7h du mat'. Bienvenue chez les tarés, les fous, les crétins, chez ces gens qui passent leur journée à boire, à fumer, à se branler, à causer, mais qui réfléchissent jamais.

Bienvenue en Enfer… Là, je viens d'en sortir et j'ai la gorge plus sèche que le désert australien et les tripes nouées, liquéfiées.

Bienvenue dans le dernier roman de Michaël Mention qui est sorti des sentiers habituels pour nous emmener là où j'aurais jamais osé aller.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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'Vous n'oublierez jamais Cotton's Warwick"
phrase issue de la quatrième de couverture et que j'espère être simplement une accroche car depuis la moitié du livre, je n'ai que deux envies, premièrement le finir au plus vite car je n'aime pas abandonner une lecture et deuxièmement oublier toutes ces pages de violences.
J'ai encore été bernée par la quatrième de couverture.
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Dans le Northern australien, Cotton's Warwick est une ville oubliée, quasi désertée, où les étrangers ne sont pas les bienvenus. Il n'y reste que seize hommes et une femme qui sont écrasés par une canicule exceptionnelle. « Descendants de bagnards et d'aborigènes violées jusqu'au sang, les Warwickiens sont fiers de leurs origines comme de leur consanguinité. » (p. 6) Il n'y a plus assez d'eau pour se laver, à peine pour boire, mais de toute façon ils préfèrent la bière. Tous se soumettent à Ranger Quinn, à ses ordres tyranniques, à la messe quotidienne et à la répétition inepte des journées. Mais voilà que l'un d'eux meurt, puis un autre et encore un autre et presque tous. Les survivants, loin de faire front commun, redoublent de cruauté les uns envers les autres, achevant le travail de destruction entamé à l'encontre de l'humanité.

La mort est rapide et s'abat en une ligne sur des personnages dont on a tôt fait d'oublier le nom tant ils étaient haïssables et peu fréquentables. La mort est visuelle, presque graphique, d'autant plus que les meurtriers sont inattendus et presque de nature divine, métaphysique. Alors que le soleil embrase l'air et que la fournaise renaît chaque matin après le couperet glacial de la nuit, les kangourous, les razorbacks, les kookaburras et les brown snakes reprennent l'ascendant sur l'Outback.

Autant j'aime le gore décomplexé de Stephen King – parce qu'il sert un propos –, autant je suis restée hermétique à l'escalade hallucinée de violence sanglante et déshumanisée de ce roman. Je n'ai pas compris le propos de ce thriller sauvage sur fond de nouvelles internationales et de musique rock. Je le laisse aux amateurs de barbarie gratuite et de fantasmes hémoglobinés !
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Aaah l'Outback… Hmouais, oubliez les sentiers balisés et les cartes postales pour touristes, Cotton's Warwick c'est plutôt une antichambre de l'Enfer. Incontestablement l'endroit de la planète qui regroupe la plus forte concentration de timbrés en tout genre au mètre carré. Mais rassurez-vous ils ne sont pas nombreux. Et comme il n'y a plus qu'une femme (intouchable) parmi eux, leur extinction prochaine est à espérer. Surtout si un ou plusieurs éléments extérieurs viennent accélérer le processus d'extermination.

Difficile de vous parlez de ce bouquin sans prendre le risque d'en dire trop. Une chose est certaine, je ne m'attendais pas du tout à ce que l'intrigue prenne une telle tournure. A moi maintenant de vous convaincre en restant dans une approche très générale.

Vous l'aurez compris difficile d'éprouver la moindre empathie pour les habitants de Cotton's Warwick ! Mais ne généralisons pas, deux exceptions viennent confirmer la règle. Karen, la seule femme encore présente dans ce bouge infâme, gérante du pub, qui bénéficie de la protection de l'autre salopard de Quinn. Et puis il y a l'autre (c'est comme ça que les locaux l'appellent), un personnage marginalisé par les autres qui ne fait rien pour se faire accepter… c'est d'ailleurs ça qui le rend plus ou moins sympathique.

Âmes sensibles s'abstenir. J'aurai peut être dû commencer par là. Avec sa galerie de dégénérés alcoolisés et déshumanisés Michaël Mention extirpe ce qu'il y a de plus noir chez l'homme ; la violence est omniprésente et monte crescendo jusqu'à atteindre des sommets dans l'ignoble. On en viendrait presque à se sentir coupable de prendre plaisir à lire de telles ignominies. Un conseil, mangez léger avant de vous lancer !

Histoire de rendre la lecture encore plus éprouvante l'auteur opte pour un écriture taillée à la kalach', on ne peaufine pas, on ne contourne pas, on va à l'essentiel. Brut de décoffrage. Même la mise en page est en raccord pour prendre le lecteur aux tripes et les tordre jusqu'au point de rupture. Mais (et là encore une vague culpabilité vient jouer les troubles fête) il n'en reste pas moins que c'est superbement écrit. Et les hommes là-dedans ? Ont-ils toujours été des brutes épaisses décérébrées ?

Restent toutefois quelques questions sans réponse ce qui peut être un tantinet frustrant. J'aurai ainsi aimé en apprendre davantage sur ce mystérieux « suicide des femmes ». Idem sur le triste sort de Dora.

Un roman tout en noirceur où l'espoir est un luxe que l'on ne peut s'offrir. Un roman très visuel qui m'a souvent renvoyé à des références (personnelles) cinématographiques, je citerai en vrac : La Colline A Des Yeux, Délivrance et bien entendu Razorback. Difficile aussi de ne pas penser à la série TV (je n'ai pas lu le roman) Zoo dont je dois d'ailleurs regarder la seconde saison…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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J'ai découvert Michaël Mention avec son superbe le carnaval des hyènes un regard sombre sur la société et ses médias. Puis j'ai lu Jeudi noir qui m'a un peu moins enthousiasmé, le sujet me touchait beaucoup moins puisqu'il traite de la demi-finale de foot de 1982 . Avec ce nouveau roman, il y a une chose incontestable que l'on peut dire, c'est qu'il peut tout écrire ! Sa plume s'adapte tel un caméléon à l'histoire qu'il souhaite nous faire vivre. Que l'on aime ou que l'on n'aime pas le sujet, Michael Mention est un grand auteur !

Pour revenir à Bienvenue à Cotton's Warwick, l'auteur m'embarque dans un roman noir. S'il existe une couleur plus sombre alors, c'est là que se situe ce roman.

Une canicule en Australie, un village d'hommes et UNE femme, l'alcool, les mouches et le sexe. Tel est le tableau de Cotton's Warwick. Il ne fait pas rêver, pas de carte postale ni de tourisme. Au contraire, c'est glauque, étouffant et arrivent par-dessus le marché des morts suspectes .

Descendants de bagnards et d'aborigènes violées jusqu'au sang , les Warwickiens sont fiers de leurs origines comme de leur consanguinité
Dans ce roman il y a deux choses qui m'ont bloqué.. La première est cette violence, beaucoup trop pour moi, elle va au-delà de mes limites. Que cela soit sombre, noir, un brin violent oui d'accord, mais là y a une bonne partie du roman qui n'est que violence physique et morale. Si bien que je me suis perdue dans ma lecture, aucune identification à un personnage. Je me suis détachée.

La seconde est le fond de l'histoire que je ne dévoilerai pas ici, car sinon je vous raconte l'intrigue même du roman. Mais cela tire un peu sur le fantastique. Habituellement cela ne me gêne pas, mais si le roman n'est que cela or pour moi « Bienvenue à Cotton's Warwick » est surtout un roman noir. Donc le mariage des deux genres ne m'a pas convenu dans ce cas précis.

En dehors de cela, je reviens sur l'écriture de l'auteur qui est très immersive ! C'est d'ailleurs à cause de ce talent que cette violence m'a été insupportable. Car je suffoquais avec les personnages et que lorsque je lis j'aime m'évader surtout.

Ce roman est donc pour les coeurs bien accrochés avec une grande ouverture d'esprit ! Chose que je ne suis apparemment pas 😉
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Bienvenue a cotton s wick serait plutôt "bienvenue en enfer".
Par 50 degré dans un trou perdu en Australie vous allez vivre une experience d une noirceur sans limite.
Malgré la noirceur on ne peut lâcher ce roman tant on est pris par l histoire qui vous mènera en enfer.
A découvrir.
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