Mateo Falcone - Colomba

En guise de découverte de Prosper Mérimée, me voilà plongée en pleine Corse du XIXème siècle. Si Mateo Falcone ne fait que quelques pages, l'histoire de Colomba, quant à elle, est plus longue et comporte davantage de rebondissements.
Dans les deux cas, il s'agit de démonstrations des règles d'honneur, restées bien plus présentes sur l'île que sur "le continent", comme les personnages se plaisent à dire. Lesdits personnages sont terribles, intransigeants - on verra avec quel sang froid Mateo Falcone répare l'erreur de son jeune fils - et, n'en déplaise aux Babelionautes corses, d'horribles machos. Si Orso della Rebbia semble s'être attendri à force de vivre sur "le continent", sa jeune soeur Colomba est d'une fougue et d'une passion sans limite, ce qui fait d'elle, à mon sens, le personnage le plus intéressant de ce petit recueil de nouvelles.

ces deux nouvelles étaient au programme de français de troisième à l'époque où j'y étais aussi (en troisième , pas au programme). Je garde le souvenir de textes forts par l'histoire , par les personnages et par l'écriture. J'ai relu Mateo Falcone entre-temps et ce souvenir s'est confirmé. J'ai fait de la randonnée dans les montagnes corses, aussi, à la même époque (fin des années 60) et retrouvé le cadre décrit (peu, si je me souviens bien) par Mérimée.