L'intrigue :
Dans
Cendres de Marbella on incarne Ziz, un petit trafiquant de drogue âgé de 15 ans. La nouvelle nous plonge en plein coeur de la cité de Ravel. Ziz nous fait part de ses projets : il veut peu à peu gravir les échelons pour investir dans la légalité. Il rêve de Porsche Cayenne, de costards de luxe, de montres en or et de Marbella. Quand Dick le boss de son réseau lui donne la responsabilité de vendre sur Paris même dans sa Smart, il s'enrichit et s'approche à grands pas de ses objectifs. Mais Dick l'avait prévenu ; «Fais gaffe aux filles » …
L'auteur :
Musicien classique de formation,
Hervé Mestron est diplômé du CNSM de Lyon. Ecrivain, il a publié plus d'une trentaine de livres, de la littérature jeunesse au roman noir. Il a reçu de très nombreux prix littéraires dont 9 grâce au Violoncelle poilu.
Le livre en détails :
Hervé nous fait explorer les coulisses du trafic de drogue. Il nous présente la cité comme un état indépendant à part entière qui s'autofinance grâce au trafic.
On découvre la violence incroyable de ce monde qui parait pourtant si proche, mais paradoxalement on est surpris de voir qu'il y a de véritables institutions hiérarchisées qui protègent les habitants.
Le style d'écriture mise tout sur le vocabulaire riche de ces milieux sociaux et donne aux personnages une véritable identité !
Notre aventure est guidée par Ziz à la double identité. Dans le 8e il se fait appeler Mat et lutte pour préserver son anonymat auprès de ses amis de bonne famille et ça lui vaudra de bonnes doses d'adrénaline…
Mes impressions :
L'écriture est vraiment la force du livre ! Elle a un caractère unique et confère une véritable identité à
Cendres de Marbella. Chaque personnage a sa façon de parler ce qui permet de leur forger un caractère en à peine 80 pages.
Ziz malgré le fait qu'il est un meurtrier peu scrupuleux, est attachant et on prend goût au personnage. On se fait peur quand il est en galère et on se réjouit avec lui de ses succès.
Le livre et très court et se lit en une fois et il nous tient en haleine du début à la fin.
Excellent !